La Symphonie d'hymnes, compilée par Koechlin en 1936, est constituée de cinq mouvements consistant en différents opus du compositeur[1],[2] :
Hymne au soleil, op. 127, composé entre 1930 et 1935, en avant-dernier, dans lequel « une fanfare précède le développement d'un thème énergique par les cuivres, — avant que n'interviennent les cordes, enfin le tutti le plus éclatant[2] » ;
Hymne à la nuit, op. 48 no 1, le premier composé, dès 1911[3], au « lyrisme tendre et ténébreux[4] » ;
Hymne au jour, op. 110, « plein de luminosité[4] », qui fait appel aux ondes Martenot[4] ;
Hymne à la jeunesse, op. 148, le dernier composé[3], inspiré par un poème d'André Gide, qui fait à l'« allégresse du jeune élan vital soutenue par l'exploitation de la bitonalité » se succéder le « recueillement d'un chant tout empreint de grave solennité[4] » ;
Hymne à la vie, op. 69, datant de 1919 et faisant office de finale qui se « présente comme un grand choral — les chœurs y entrent comme au finale de la Neuvième symphonie de Beethoven —, sur un texte évoquant la « douleur du monde » dont triomphe « la force de la Vie »[4] ».
À l'issue de cette première audition publique, Michel-Léon Hirsch relève dans Le Ménestrel une « noblesse formelle bien convaincante [... à l']ampleur sonore au service d'une ample aspiration[6] ».
Bibliographie
Aude Caillet, Charles Koechlin : L'Art de la liberté, Anglet, Séguier, coll. « Carré Musique », , 214 p. (ISBN2-84049-255-5).