La sonate K. 462, en fa mineur, notée Andante, forme une paire avec la sonate suivante. Elles ont pour points communs, d'une part leurs ouvertures inhabituelles : ici, Scarlatti y abandonne l'imitation ; et d'autre part les motifs réguliers de croches, en tierces, sixtes ou octaves parallèles[1]. La K. 462 fait partie des trois andantes « mélancoliques » en fa mineur présents dans le volume XIII de Parme — les autres étant K. 466 et 481). Toutes partagent une intense sensation de douleur et de nostalgie[2] que Wanda Landowska résume ainsi : « raconte sereinement un doux et sérieux récit ».
Première section de la sonate en fa mineur K. 462, de Domenico Scarlatti.
Manuscrits
Le manuscrit principal est le numéro 9 du volume XI de Venise (1756), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme XIII 9, Münster II 57 et Vienne G 19[3] et Q 15118 (no 2)[4].
Emilia Fadini (2001, Stradivarius 33618, vol. 5) l'interprète au piano-forte, ainsi que Charles Metz, sur un piano-forte carré, fabriqué en 1806 par Clementi (2023, Navona).
Fábio Zanon (2006, Musical Heritage) l'interprète à la guitare et le duo Sommer et Dybro (2002, Scandinavian-Tim) à deux guitares.
(es) Celestino Yáñez Navarro (thèse), Nuevas aportaciones para el estudio de las sonatas de Domenico Scarlatti. Los manuscritos del Archivo de Música de las Catedrales de Zaragoza, Université autonome de Barcelone, (lire en ligne)
(en) Carlo Grante, « Domenico Scarlatti, intégrale des sonates pour clavier (vol. 5) », Music & Arts (CD-1294), 2017 (OCLC1079366528) .
Les dates indiquées sont celles de l'édition des Essercizi et de la copie des volumes — et non la date de composition des œuvres.Les accolades figurent les paires ou les triptyques des manuscrits de Venise, Parme, Madrid et Saragosse, etc.Voir aussi : Concordances des catalogues et manuscrits des sonates