La sonate K. 246 en ut dièse mineur, notée Allegro, forme une paire avec la sonate suivante, qui referme le volume V du manuscrit de Parme. Elles sont complexes par la densité de l'écriture et des recherches de modulation — parfois enharmoniques, par exemple dans la sonate K. 319 — rythmique dans la K. 247[1], et une humeur et une intrigue similaires aux deux « comme deux poèmes sur le même sujet ». La tonalité d’ut dièse mineur n'est utilisée que dans cette paire. Les voix se pourchassent en décalage[2], montrant des ressemblances avec la sonate K. 4 des Essercizi[3].
Premières mesures de la sonate en ut dièse mineur K. 246, de Domenico Scarlatti.
Manuscrits et éditions
Le manuscrit principal est le numéro 11 du volume IV (Ms. 9775) de Venise (1753), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme V 29 (Ms. A. G. 31410) et Münster II 18 (Sant Hs 3965)[4]. Une copie figure à Vienne Q 15120 (no 2)[5].
La première édition de John Johnson, est parue en 1754 à Londres, en tant que no 3, avec cinq autres sonates (dans l'ordre de l'édition) : K. 298, K. 120, puis 113, 247 et 299[6].
(en) Carlo Grante, « Domenico Scarlatti, intégrale des sonates pour clavier (vol. 2) », Music & Arts (CD-1291), 2009 (OCLC840087257) .
(es) Celestino Yáñez Navarro (thèse), Nuevas aportaciones para el estudio de las sonatas de Domenico Scarlatti. Los manuscritos del Archivo de Música de las Catedrales de Zaragoza, Université autonome de Barcelone, (lire en ligne)
Les dates indiquées sont celles de l'édition des Essercizi et de la copie des volumes — et non la date de composition des œuvres.Les accolades figurent les paires ou les triptyques des manuscrits de Venise, Parme, Madrid et Saragosse, etc.Voir aussi : Concordances des catalogues et manuscrits des sonates