La sonate en la majeur, K. 428, forme une paire contrastée (présente dans tous les manuscrits, sauf Vienne) avec la suivante, plus lyrique, alors que celle-ci est plus austère dans l'écriture. L'œuvre est générée par un motif donné à la fin de l'ouverture montant comme un escalier, puis descendant. Scarlatti y joue avec des pédales graves et des répétitions obstinées[1]. Elle ne compte que 48 mesures. Sa deuxième section est plus ramassée, répétant inlassablement le thème, presque à toutes les mesures.
Première partie de la Sonate en la majeur K. 428, de Domenico Scarlatti.
Manuscrits
Le manuscrit principal est le numéro 11 du volume X de Venise (1755), copié pour Maria Barbara ; l'autre étant Parme XII 18. Les autres sources sont Münster II 35 et Vienne G 46[2].
Les dates indiquées sont celles de l'édition des Essercizi et de la copie des volumes — et non la date de composition des œuvres.Les accolades figurent les paires ou les triptyques des manuscrits de Venise, Parme, Madrid et Saragosse, etc.Voir aussi : Concordances des catalogues et manuscrits des sonates