La sonate K. 300 en la majeur, notée Andante, forme une paire, pleine de charme et de simplicité, avec la sonate suivante. Elles referment le volume VII du manuscrit de Parme, copié en 1753[1].
Giorgio Pestelli la considère comme « l’une des sonates à la nouvelle mode et parmi les plus modernes de Domenico », proche du style de Galuppi (ou Rutini) et de la forme de la sonate classique. Cependant, l'insistante formule mélodique (ici, un triolet suivi d'une note plus longue, mesure 21), semblable à la K. 322 (dès l'ouverture) est une caractéristique bien connue de la musique de Scarlatti[2].
La conclusion de chaque partie offre une forme typique qu'on retrouve dans les sonates K. 278, 336, 375 et 424[3].
Premières mesures de la sonate en la majeur K. 300, de Domenico Scarlatti.
Manuscrits
Le manuscrit principal est le numéro 5 du volume VI (Ms. 9777) de Venise (1753), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme VII 28 (Ms. A. G. 31412), MünsterIV 5 (Sant Hs 3967) et Vienne B 5 (VII 28011 B)[4].
Les dates indiquées sont celles de l'édition des Essercizi et de la copie des volumes — et non la date de composition des œuvres.Les accolades figurent les paires ou les triptyques des manuscrits de Venise, Parme, Madrid et Saragosse, etc.Voir aussi : Concordances des catalogues et manuscrits des sonates