Somain

Somain
La mairie et le clocher de l'église Saint-Michel, le triage ferroviaire, la rue Woodrow-Wilson, le théâtre Gérard-Philipe, le parc Anne-Frank, le logement de la brasserie Laden-Wallez, la cité Beaurepaire, le calvaire du Marécaux.
Blason de Somain
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Douai
Intercommunalité CA Cœur d'Ostrevent
Maire
Mandat
Julien Quennesson
2020-2026
Code postal 59490
Code commune 59574
Démographie
Population
municipale
11 902 hab. (2022 en évolution de −4,69 % par rapport à 2016)
Densité 966 hab./km2
Population
agglomération
332 838 hab. (2022)
Géographie
Coordonnées 50° 21′ 30″ nord, 3° 16′ 52″ est
Altitude Min. 16 m
Max. 48 m
Superficie 12,32 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Valenciennes (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Somain
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Sin-le-Noble
Législatives 16e circonscription du Nord
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Somain
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Somain
Géolocalisation sur la carte : Nord
Voir sur la carte topographique du Nord
Somain
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Somain
Liens
Site web https://ville-somain.fr/

Somain Écouter est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

L'ancienne commune de Villers-Campeau a été absorbée par Somain en 1947.

Somain, situé dans l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est connu pour avoir été une grande commune minière, avec les fosses La Renaissance, Saint Louis, Casimir Périer et De Sessevalle ; l'extraction y a cessé en 1970.

Géographie

Localisation

Somain est une ville de l'Ostrevent, dans l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.

La commune est la ville-centre de l'aire d'attraction de Somain et de son bassin de vie, et fait partie de l'unité urbaine de Valenciennes (partie française) et de la zone d'emploi de Douai[I 1].

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Abscon, Aniche, Bruille-lez-Marchiennes, Fenain, Rieulay et Marchiennes.

Communes limitrophes de Somain
Rieulay Rieulay
Bruille-lez-Marchiennes Somain Fenain
Aniche Abscon

Géologie et relief

L'altitude de la ville varie entre 16 et 48 mètres. L'altitude la plus basse est trouvée au Nord de la ville vers la Scarpe qui passe à Marchiennes, l'altitude la plus élevée peut être trouvée au Sud de la ville, sur la route allant vers Bouchain.

Hydrographie

Réseau hydrographique

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Somain.

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie.

Elle est drainée par le Cavin, le Courant de Larrentis, le Courant de Beaurepaire[1], la Cité de la Sucrerie[2], le Courant de l'abbaye[3], le Courant du Moulin[4] et divers autres petits cours d'eau[5],[Carte 1].

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Scarpe aval ». Ce document de planification concerne un territoire de 624 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Scarpe aval, comprenant la Pévèle, la plaine de la Scarpe et le bassin minier avec l'Ostrevent. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le parc naturel régional Scarpe-Escaut[6].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 698 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 14 km à vol d'oiseau[9], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Urbanisme

Typologie

Au , Somain est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].

Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française)[Note 2], une agglomération internationale regroupant 56 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[14],[I 1].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Somain, dont elle est la commune-centre[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (54,4 %).

La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,8 %), zones urbanisées (33,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,9 %), prairies (5,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %), forêts (3 %), zones humides intérieures (0,1 %)[17].

L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Habitat et logement

En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 5 531, alors qu'il était de 5 491 en 2016 et de 5 232 en 2011[I 2].

Parmi ces logements, 91,1 % étaient des résidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 7,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 84,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 13,9 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Somain en 2021 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (1,3 %) par rapport au département (1,8 %) et à la France entière (9,7 %).

Le logement à Somain en 2021.
Typologie Somain[I 3] Nord[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 91,1 90,9 82,2
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,3 1,8 9,7
Logements vacants (en %) 7,6 7,4 8,1

Voies de communication et transports

Voies de communication

Somain est desservie par l'autoroute A21 grâce aux sorties 27 et 28.

Transports en commun

Un bus Évéole de la ligne 12, le 2 septembre 2019.

Somain est un important nœud ferroviaire disposant notamment d'une gare de triage. La gare est desservie par des trains TER Hauts-de-France, qui effectuent des missions entre les gares de Lille-Flandres et de Saint-Quentin, ou de Douai et de Valenciennes

Depuis le , les autobus du réseau de transport douaisien Évéole desservent Somain avec les lignes 12, 18, 19 et 20.

Les lignes 811 et 851 du réseau interurbain Arc-en-Ciel desservent également la commune.

Énergie

Un projet de centrale solaire photovoltaïque est présenté au début des années 2020[18].

Toponymie

Le nom de Somain fait penser aux fêtes de Samain chez les celtes.

Summinium cortis, 867. testament du comte Everard (Fl.Vander Haer; qui dit par erreur 837). Fiscum nomin Sominium in pago Hostrewant situm, 868. Testament de Giséle. Sumen, 1079. Titre de fond. l'Abbaye d'Anchin (Escallier). Villade Summeing, ville de Soumaing, Sommaing, 1219. Titre de Cysoing (Le Glay).

Renommage de rues

La rue Adophe-Thiers devient rue Paul-Vaillant-Couturier[19], la rue de Villers rue Anatole-France[20], l'avenue Henri-Narcisse-Dransart l'avenue Bettine[21], la rue de Bouchain la rue de la République[22], la rue Babette une portion de la rue Léon-Gambetta[23],[24],[25].

À la Libération, la rue Marie-François-Sadi-Carnot ainsi que la rue Sainte-Anne deviennent rue Suzanne-Lanoy[26],[27]. La rue de Douai devient la rue Edmond-Simon[28], la rue de Bruille la rue Pierre-Semard[29], la rue d'Abscon la rue Joseph-Bouliez[30],[31]. Le boulevard André-Maginot devient boulevard Louise-Michel[32].

Le 8 mai 1963, la route traversant la cité des Cheminots et menant à Aniche, appelée rue d'Aniche[29], devient la rue André-Denimal, résistant mort le 20 avril 1945 au camp de concentration de Dachau[33].

Le , le même jour que l'inauguration de l'école maternelle Elsa-Triolet dans le quartier De Sessevalle, la route de Rieulay est rebaptisée rue Achille-Andris, du nom de cet adjoint au maire mort le 18 juillet 1985[34],[35] Là où des corons ont été bâtis, la rue avait porté le nom d'allée E[36].

En 1989, dans la cité du Chauffour, tout au sud de la commune, la rue de la Meuse est devenue la rue Léon-Delfosse, secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs du sous-sol et maire de Libercourt et la rue de l'Ourcq est devenue rue Ambroise-Croizat. Dans la cité de la Sucrerie, sise au sud de la gare, l'allée B est devenue rue Maurice-Thorez, l'année C rue Marcel-Cachin, l'allée D rue Grégoire-Leleux, conseiller général du canton de Marchiennes de 1951 à sa mort en décembre 1970 et maire de la commune voisine de Fenain de mai 1947 à sa mort, et l'allée E rue Édouard-Gaillard, conseiller général de ce même canton de 1945 à sa démission d'office en 1951[37].

Histoire

Antiquité

Un trésor monétaire gallo-romain est découvert en 1894[38].

Somain était au IXe siècle un fisc impérial c'est-à-dire un domaine direct du Prince, donné à la princesse Gisèle, fille de Louis le Pieux lors de son mariage avec le comte Evrard de Frioul. La princesse Gisèle y fonda une chapelle qui fut transformée en prieuré[39].

En 867, ces saints époux fondent l'abbaye Saint-Calixte de Cysoing et attribuent Somain à leur troisième fils Adalard. À la suite du décès du comte Evrard de Frioul, le roi Charles le Chauve rend les fiscs de Cysoing et Somain à sa sœur Gisèle.

En 868, la princesse Gisèle confirme la propriété à son fils Adalard à condition qu'à sa mort le village reviendrait à l'abbaye Saint-Calixte de Cysoing. C'est ainsi que jusqu'à la Révolution, Somain fut la propriété de l'abbaye Saint-Calixte de Cysoing.

En 1079, les fils de Godefroid le Roux de Saint-Pol qui eut un alleu à Somain en font don à l'abbaye d'Anchin.

Le 26 avril 1176, il est évoqué du bois de Somain dans un diplôme de Philippe d'Alsace, comte de Flandre, en faveur de l'abbaye de Marchiennes.

Le 10 janvier 1179, une bulle du pape Alexandre III confirme la possession de Somain aux religieux de Cysoing depuis l'église, la dime, les terrages, les hôtes et la manse ou manoir seigneurial[40].

En 1219, Baudouin comte de Flandre et de Hainaut octroie au chevalier Pierre de Douai l'avouerie de Somain. Pierre de Douai consigne par écrit ses droits et devoirs affectant l'avouerie et cette charte devient la Loi de Somain.

Temps modernes

Le calvaire du Maraiscaux.

En octobre 1521, le duc de Vendôme arrive à Somain avec l'arrière-garde de l'armée française pour secourir Tournai. La Scarpe étant en crue à Marchiennes, il rebrousse chemin après six jours d'attente.

Des halles sont construites à l'angle des actuelles rues Louis-Pasteur et Paul-Vaillant-Couturier, elles sont rénovées en 1822[41], endommagées en 1944 puis reconstruites presque en face[42].

En 1712, lors de la bataille de Denain, des alliés hollando-anglo-saxons sont retranchés à Somain pour les troupes que commandait le brigadier de Berkoffer. Ils étaient établis au Prétolu et à Beaurepaire ; après la déroute de la bataille, ces soldats se retirèrent à Marchiennes.

Le calvaire du Maraiscaux a été construit en 1782, à l'occasion d'une mission[43]. Il fait plus tard l'objet d'une reconstruction.

Révolution française et Empire

En 1789, construction de l'église de Somain[réf. nécessaire].

La commune, instituée par la Révolution française, absorde dès les années 1795-1800 celle de Villers-au-Bois[44].

Époque contemporaine

En 1839 est ouverte la fosse La Renaissance au Sud de la ville, en 1843, un second puits nommé Saint-Louis est ouvert quelques centaines de mètres plus au Sud. En 1847, sur le territoire d'Aniche, à quelques mètres des limites de Somain est ouvert le puits Fénelon. Le puits La Renaissance fermera en 1890, Saint-Louis et Fénelon en 1925.

Le train arrive et la gare de Somain est établie en 1846 par la compagnie du chemin de fer du Nord[45]. Sur le territoire de Villers-Campeau est établie la halte des voyageurs Saint-Braïou juste à l'ouest du pont de Traisnel[46]. Progressivement, la gare devient le cœur d'une petite étoile ferroviaire.

En 1856, la Compagnie des mines d'Anzin ouvre la fosse Casimir-Perier au sud-est de la ville, près des limites avec les communes de Fenain et Abscon[47]. C'est la fosse la plus occidentale de la compagnie. Mise en communication avec la fosse Saint-Mark, la fosse cesse d'extraire en et sert alors de puits de service (aérage et circulation du personnel) pour Saint-Mark à Escaudain. La production totale de cette fosse est de 7 836 000 tonnes de charbon gras et demi-gras. L'exploitation cesse en 1968, date à laquelle ferme la fosse Saint-Mark. Le puits est remblayé en 1969 et le chevalement abattu.

L'ancien Tordoir de Somain, maintenant Drievenmeulen à Steenvoorde.

Une première mairie est détruite en 1835, elle était située sur la grand place entre ce que sont devenus le cinéma Union et Solidarité et la pâtisserie Saint-Michel[48]. Une deuxième mairie est bâtie en 1837, elle possède alors deux lanternes et trente-et-un becs de gaz[49]. Elle est incendiée par les Allemands le 24 août 1914[50].

Une école ménagère est construite en 1892[51].

En 1900, le Tordoir de Somain, un moulin à huile construit en 1774 actuelle rue Joseph-Bouliez, est transporté par triqueballe et réinstallé à Steenvoorde[52]. Il est inscrit sur la liste des monuments historiques le 24 octobre 1977[53]

Le , 21 ouvriers sont tués par l'explosion de 148 kg de dynamite à la fosse Fénelon de la Compagnie des mines d'Aniche. C'est la catastrophe d'Aniche. Somain enterrera le plus grand nombre de victimes[54].

En 1901, la Compagnie des mines d'Aniche inaugure au nord de Somain le premier puits de la fosse De Sessevalle. Un second ouvre en 1906. Une voie ferrée est créée afin de relier le siège au triage de Somain, la gare de triage de Somain fut la première de France[pas clair]. La fosse ferme en 1970[55].

En 1935, le boulevard Louise-Michel, l'hôpital et le château d'eau sont inaugurés. À cette occasion, trois tableaux de grande taille les représentant réalisés par l'artiste Victor Hugo sont disposés sur la façade du premier étage de la mairie[56].

Seconde Guerre mondiale

Le 29 avril 1944, un bombardement anglais tue 60 personnes. L'église ne pouvant accueillir la cérémonie, leurs funérailles ont lieu sur la place du Maraiscaux le 4 mai pour quarante-sept d'entre elles[57].

Le 11 août 1944 un bombardement anglais tue vingt-huit personnes à Somain, 6 200 impacts de bombes sont relevés sur Somain[58]. Le bombardier Handley Page Halifax immatriculé LW588 est touché par des bombes amies, près de la gare de Somain. Ses débris s'éparpillent aux alentours en direction d'Aniche. Son équipage, d'une moyenne d'âge de vingt-ans, est tué. Robert Anthony Garret, Thomas Shaftesbury Cumbor, Ernest Willam Royal, Clifford Oliver Victor Hunt, Éric Ahmed Osman, Henri Brawn et Albert Leame sont enterrés au cimetière Saint-Roch de Valenciennes[59]. Des habitations sont reconstruites après la guerre par des architectes comme Jean Renodeyn, Henri Peckre et Edmond Lancelle.

Somain possédait aussi des immenses usines où se trouve maintenant la zone industrielle La Renaissance.

La commune est libérée le . La croix de guerre 1939-1945 avec étoile vermeil est remise à la ville des mains du général Marie-Antoine Poydenor le 14 mai 1950[60].

L'après-guerre et la fin de l'activité minière

En 1947, Somain absorbe la commune de Villers-Campeau[44]

La fermeture de la fosse De Sessevalle en 1970 marque la fin de l'extraction charbonnière sur Somain[61].

La maternité ferme le à la suite d'un manque de naissances en ces murs (- 400 naissances / par an).

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement de Douai du département du Nord[I 1].

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Marchiennes[44]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Sin-le-Noble[I 1].

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la seizième circonscription du Nord.

Intercommunalité

Somain était membre de la communauté de Communes de l'Est du Douaisis (CCED), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2000 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

En 2006, cette intercommunalité prend le nom de communauté de communes Cœur d'Ostrevent puis, en 2025, se transforme en communauté d'agglomération sous la dénomination de communauté d'agglomération Cœur d'Ostrevent. La commune en est donc membre[I 1].

Tendances politiques et résultats

Trois listes s'affrontent lors du premier tour des élections municipales de 1983 : la Liste de Gauche d'Union Démocratique soutenue par le parti communiste menée par le maire sortant Jean-Claude Quennesso, la liste d'union Somain d'abord soutenue par le Parti socialiste et la liste d'Union républicaine. Il y a 9 060 inscrits, 7 262 votants, 153 bulletins nuls et 7 109 suffrages exprimés.
La première liste remporte l'élection avec 3 997 voix (56,22 %, 27 élus) ; la liste socialiste est seconde avec 1 946 voix (27,37 %, 4 élus) et la liste d'Union républicaine troisième avec 1 166 voix (16,40 %, 2 élus)[62].

Trois listes s'affrontent lors du premier tour desInsérer ici un texte non formaté élections municipales de 1989 : la Liste de Gauche d'Union Démocratique soutenue par le Parti communiste français, conduite par le maire sortant Jean-Claude Quennesson ; la Liste de Rassemblement des Forces de Somain pour une gestion humaine démocratique et de solidarité présentée par le PS, les Rénovateurs Communistes, la Nouvelle Gauche et les Démocrates de Progrès, conduite par Albert Telle et Eugène Dutouquet ; En avant Somain, une liste de droite conduite par Hervé Cliche. On dénombre 8 674 inscrits, 6 517 votants, 206 bulletins nuls et 6 311 suffrages exprimés.
Avec 3 739 voix soit 59,24 %, la liste du maire sortant est victorieuse et remporte vingt-sept sièges sur trente-trois. La liste socialiste a trois sièges avec 1 373 voix soit 21,76 %, ainsi pour la liste de droite qui recueille 1 199 voix soit 19 %.
Lors du conseil municipal du 19 mars, Jean-Claude Quennesson est réélu maire pour son troisième mandat avec vingt-sept voix pour et six bulletins nuls, provenant des groupes socialistes et de droite[63].

Deux listes s'affrontent lors du premier tour des élections municipales de 1995[64] : La Liste d'Union de Gauche Démocratique soutenue par le PCF et le PS conduite par le maire sortant Jean-Claude Quennesson et la Liste Francine Cacheux et son équipe pour Somain... An 2000 soutenue par le Rassemblement pour la République. Il y a 8 517 inscrits, 6 148 votants, 264 votes nuls et 5 884 suffrages exprimés.
La liste du maire sortant remporte l'élection avec 4 062 voix (69,04 %, , 28 conseillers municipaux élus) tandis que la liste de droite a 1 822 voix, soit 30,96 % (5 élus).
Le premier conseil municipal a lieu le 18 juin, Jean-Claude Quennesson est réélu maire avec vingt-huit voix pour et cinq bulletins blancs[65].

Trois listes s'affrontent lors du premier tour des élections municipales de 2001 : la liste de gauche d'union démocratique soutenie par le PC, le PS et le Parti radical de gauche Ensemble avec vous pour Somain menée par le maire sortant Jean-Claude Quennesson, la liste Somain s'éveille par Jérôme Matuszewski et Déca 2001, l'imagin'action pour Somain une liste de gauche démocratique, écologique citoyenne et alternative conduite par Marjorie Dalto. Somain compte 8 718 inscrits, 5 628 votants, 319 bulletins nuls et 5 309 suffrages exprimés.
La liste du maire sortant est élue dès le premier tour avec 3 569 voix, soit 67.23 % (28 élus). La liste Somain s'éveille recueille 1 190 voix soit 22,41 % (4 élus) et la troisième liste 550 voix soit 10,36 % (1 élu). Le même jour, Jean-Jacques Candelier, communiste lui aussi, est réélu conseiller général du canton de Marchiennes dès le premier tour.
Le conseil municipal se réunit le 18 mars et Jean-Claude Quennesson est réélu maire pour son cinquième mandat, avec vingt-huit voix pour[64].

Trois listes s'affrontent lors du premier tour des élections municipales de 2008. La liste d'union de la gauche conduite par Jean-Claude Quennesson obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 3 946 voix (69,68 %) devançant très largement les listes menées respectivement par :
- Jérôme Matuszewski (DVG, 902 voix, 15,93 %)
- Alain Zaffani (UMP), 802 voix, 14,39 % ).
On dénombre alors 9 115 inscrits, 35,51 % d'abstention, 3,66 % de bulletins blancs ou nuls[66]. Alain Zaffani demeure conseiller municipal malgré les affaires judiciaires[67].

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans le Nord, la liste PS-PCF-EELV menée par le maire Jean-Claude Quennesson sortant obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 802 voix (56,48 %, 26 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[68],[69] :
- Samuel Vanlichtervelde[70] (UDI, 1 229 voix, 24,77 %, 4 conseillers municipaux élus) ;
- Alain Zaffani (DVD, 930 voix, 18,74 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
Lors de ce scrutin, 40,83 % des électeurs se sont abstenus.
Peu après, Alain Zaffani perd sa place de conseiller municipal pour nj'avoir pas déposé ses comptes de campagne[71]. Il rejoint alors le Front national et devient « président du Rassemblement Bleu Marine Somain »[72]

Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans le Nord[73], la liste d'union de la gauche (PCF-PS)[74] menée par Julien Quennesson[75] — qui avait succédé en 2015 à son père Jean-Claude Quennesson, démissionnaire — obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 1 477 voix (48,53 %, 25 conseillers municipaux élus dont 7 communautaires), devançant largement celles menées respectivement par[76],[77] :
- Jérôme Matuszewsk (DVC, 1 061 voix, 34,86 %, 6 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Matthieu Marchio[78] (RN, 505 voix, 16,59 %, 2 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 64,42 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 1794 Jean-Baptiste Durieux[79]    
1794 septembre 1795 Jean-Baptiste Helbecque    
septembre 1795 janvier 1796 Jean-Baptiste Nef    
janvier 1796 mars 1796 Michel Fourment    
avril 1796 mars 1797 Jacques Laisnes    
mars 1797 juillet 1800 Jean-Baptiste Tison    
juillet 1800 octobre 1800 Pierre-Antoine Mio    
octobre 1800 octobre 1802 Jacques Laisnes    
novembre 1802 mars 1807 Antoine Charles Morelle[80]   Maire par intérim jusqu'en décembre 1802, puis nommé
Mort en fonction
mars 1807 décembre 1831 Pacifique Morelle   Maire par intérim jusqu'en mai 1807, puis nommé
décembre 1831 mars 1848 Jean-François Bottin    
mars 1848 septembre 1865 Pacifique Morelle II    
septembre 1865 septembre 1870 Jean-Baptiste Helbecque    
septembre 1870 octobre 1870 Gustave Mio    
janvier 1878 avril 1880 François Hippolyte Bourlet    
avril 1880 mai 1884 Pacifique Morelle III    
mai 1884 mai 1892 Charles Helbecque   Conseiller d'arrondissement de Marchiennes (1883 → ? )
mai 1892 années 1910 Gustave Pennequin   Conseiller d'arrondissement de Marchiennes (1895 → 1901 )
1912 octobre 1939[Note 5] Victor Brachelet[Note 6],[82] SFIO
puis PCF (1920)
puis DVG (1939)
Négociant en vins
Conseiller d'arrondissement de Marchiennes (1913 → 1925)
Conseiller général de Marchiennes (1932 → 1940)
Municipalité suspendue par le Gouvernement Daladier à la suite de la signature du Pacte germano-soviétique
octobre 1939[81] 1945 Émile Lavier   Président des cheminots retraités
Nommé président de la délégation spéciale par le Gouvernement Daladier
puis maire en 1941 par le Gouvernement de Vichy
[83],[84]
1945 1947 Eugène Dutouquet PCF  
1947 1952 Victor Brachelet[Note 6],[85],[82] SFIO Négociant en vins, résistant
1952 1964 Achille Fleury[86] SFIO Cheminot, syndicaliste
1964 mars 1977 Marc Demilly[87] SFIO
puis PS
 
mars 1977 avril 2015[88] Jean-Claude Quennesson PCF Conseiller général de Marchiennes (2008 → 2015)
Démissionnaire
mai 2015[89] En cours
(au 3 décembre 2024)
Julien Quennesson PCF[90] Aide-soignant
Fils de Jean-Claude Quennesson
Réélu pour le mandat 2020-2026[91]

Jumelages

Carte
Jumelages et partenariats de Somain.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Somain.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Castel del Monte[92]Italiedepuis
Roßlau (en)Allemagnedepuis

Équipements et services publics

Espaces publics

Enseignement

Écoles maternelles

  • École maternelle Elsa-Triolet, à De Sessevalle.
  • École maternelle Paul-Éluard, au centre-ville.
  • École maternelle Anselme-Lesage, à Villers-Campeau.
  • École maternelle Paul-Bert, à la cité des Cheminots.

Écoles primaires

  • École primaire Louis-Aragon, à De Sessevalle.
  • École primaire Marie-Curie, au centre-ville.
  • École primaire Désiré-Chevalier, à Villers-Campeau.
  • École primaire Henri-Barbusse, à la cité des Cheminots.

Collèges

  • Collège Victor-Hugo, au centre-ville.
  • Collège Louis-Pasteur, près de la cité des cheminots.

Lycées

  • Lycée général et technologique Louis-Pasteur, près de la cité des Cheminots.
  • Lycée privé Hélène-Boucher, à De Sessevalle.

Le regroupement des écoles privées Sainte-Anne, Sainte Odile (Abscon), Saint-Joseph (Aniche) sur une nouvelle implantation au sud de Somain au lieu-dit des 4 chemins prend le nom de l'Institution Notre-Dame de la Renaissance, auquel se joint le lycée Hélène-Boucher en avril 2024[93].

Equipements sportifs

La piscine.

Santé

  • Le centre Hospitalier de Somain, créé à l'initiative de Victor Brachelet, maire de Somain et conçu par l'architecte Gaston Trannoy, l'« Hospice, Hôpital, Maternité » a été inauguré en 1935 par le ministre de la santé, Bernard Chenot. Après l'invasion allemande en mai 1940, de nombreuses interventions chirurgicales y ont été pratiquées dans des conditions très difficiles grâce au Dr François Bratek-Kozłowski, un chirurgien polonais, qui avait été assistant du prof. Carlos Lepoutre à la Clinique Saint-Camille à Lille (Faculté Lib,; [94].
  • Institut Ophtalmique de Somain, une clinique ophtalmologique fondée en 1873 par le Docteur Henri-Narcisse Dransart

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[95],[Note 7].

En 2022, la commune comptait 11 902 habitants[Note 8], en évolution de −4,69 % par rapport à 2016 (Nord : +0,51 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 2332 2392 3872 2742 4522 5352 5442 8363 065
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 3863 6503 8354 2215 1105 5905 7966 0436 042
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 0936 5459 0488 64111 05811 57710 51110 76413 643
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
15 22815 26114 09612 62011 97112 01312 09412 46212 488
2021 2022 - - - - - - -
11 79011 902-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[96].)
Histogramme de l'évolution démographique

On dénombre 1 531 habitants à Somain en 1531[97].

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune.

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,8 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 5 827 hommes pour 6 386 femmes, soit un taux de 52,29 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[98]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,5 
5,9 
75-89 ans
10,6 
14,7 
60-74 ans
16,1 
19,8 
45-59 ans
18,3 
17,9 
30-44 ans
18,5 
18,3 
15-29 ans
17,4 
22,8 
0-14 ans
17,7 
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[99]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,3 
75-89 ans
8,1 
14,8 
60-74 ans
16,2 
19,1 
45-59 ans
18,4 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,7 
15-29 ans
19,1 
20,2 
0-14 ans
18 

Sports et loisirs

Le Paris-Somain est une compétition cycliste, qui a été organisée par Alphonse Dhinaut[48].

Une salle des arts martiaux est construite en 1988[100] dans le complexe sportif situé rue Fernand derrière la piscine construite quant à elle en 1976[101]. Il a existé une autre piscine à Somain dans la cité des cheminots, propriété de la SNCF, celle-ci, de plein air, cesse de fonctionner en 1985 puis est détruite[101]. Dans les années 2000, des habitations ainsi que la rue Émile-Decaudain (du nom d'un ancien conseiller municipal) sont bâtis sur son emprise.

Vie associative

L'association des Amis du Vieux Somain est créée en 1960[102].

Économie

L'unité de méthanisation de la ferme Sockeel.

Le marché hebdomadaire, qui se tenait alors sur la place de la mairie dite place Jean-Jaurès, est transféré en 1965 sur la place du Maraiscaux dite place Victor-Hugo dans le but de faciliter la circulation automobile[103].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

La ville compte plusieurs monuments historiques :

On peut égakement signaler :

  • La mairie de Somain.
  • La gare de Somain.
  • L'église Saint-Michel.
  • La chapelle Notre-Dame-de-Consolation].
  • La brasserie Laden Wallez, dont l'atelier de fabrication aurait été créé à la fin du XIXe siècle et le logement patronal, conçu par l'architecte douaisien Henri Sirot, de 1906.
    En 1927 la production de bière était de 20 000 hectolitres et la brasserie ne fonctionnait qu'à la vapeur. Le logement patronal est devenu un restaurant[107]
  • Les verreries de Somain.
  • La chapelle Sainte-Barbe, aménagée dans l'ancienne salle de patronage sous la maîtrise d'ouvrage de l'association diocésaine de Cambrai, grâce à la participation de l'archevêché, de la commune et des souscriptions, à la suite de la démolition de l'église Notre-Dame-des-Orages, propriété des Houillères, qui avait été détruite en 1983[108]


Personnalités liées à la commune

  • Henri Narcisse Dransart (1848-1930), docteur en ophtalmologie fondateur de l'institut ophtalmique de Somain.
  • Victor Brachelet (1883 - 1953), militant communiste, adhérent et soutenu par la SFIO et ancien maire de la commune.
  • Emmanuel Broutin (1826 - 1883), maître d'armes émigré en Espagne.
  • Émile Morelle né le 6 décembre 1900 à Somain, champion de France de boxe mi-lourd en 1923 au vélodrome d'Hiver par disqualification du Sénégalais Battling Siki. Battling Siki était devenu l'année précédente champion du monde lors d'un match à l'arbitrage contesté avec Georges Carpentier. Émile Morelle a vécu à Aniche, cité Archevêque[109],[110],[111].
  • Jean Ève (1900-1968), peintre, né à Somain ; une rue porte son nom.
  • Joss Baselli (1926 - 1982), accordéoniste qui a composé des musiques de chansons pour Marie Laforêt, etc.
  • Daniel Mio (1941-2021), homme politique français.
  • Hervé Théry, géographe, né à Somain en 1951.
  • Christophe Cheval, né le 25 février 1971 à Somain, champion d'Europe d'athlétisme du 4×200.
  • Michel Sanchez, né le 1er juillet 1957 à Somain, membre du groupe Deep Forest avec Éric Mouquet.
  • Valérie Bonneton, née le 4 avril 1970 à Somain, actrice française.
  • Karim Chakim, né le 24 février 1976 à Somain, boxeur français évoluant en catégorie poids super-plumes. Sous les couleurs du BC Wasquehal, il remporte la Coupe de la ligue (2004), le championnat Intercontinental IBF (2006), le championnat de France à six reprises (2007 à 2010) et le championnat de l'Union Européenne EBU-BU (2010).
  • Jérémy Sopalski, né le 6 février 1981 à Somain, footballeur professionnel au Paris FC (national), champion d'Europe des moins de 19 ans en 2000. Il est gardien de but.

Folklore

Somain a pour géants la princesse Gisèle, Jean le Messager, Don Bosco[112], et Rémy l'Archer.

La décision de construire la géante Gisèle date de 1977 via la municipalité de Somain et l'association des Amis du Vieux Somain. Elle mesure alors 5,95 mètres dans sa première version[113] et sort pour la première fois lors du jeudi de l'Ascension du 20 mai 1978, à l'occasion du carnaval relancé par le maire Jean-Claude Quennesson. Elle est construite par les élèves et les professeurs du collège Victor-Hugo, dont Mme Pamart. Gisèle est reconstruite de 1999 à 2000 pour sa seconde version, où elle conserve la même hauteur. Une troisième version voit le jour en 2010 où Gisèle est reconstruite puis placée sur un char électrique. La vannerie est effectue par l'artiste leforestoise Isabelle Bréant et le visage par l'artiste plasticienne Catherine Lamarque. La géante mesure désormais 4,50 mètres.

Kévin Danjou créé le géant Don Bosco qui effectue sa première sortie en septembre 2016. Celui-ci, à l'effigie de Jean Bosco, représente la paroisse Saint-Jean-Bosco-en-Ostrevant, dont fait notamment partie Somain. La structure rompt en décembre 2017 à la suite d'une chute, mais Kévin conserve la tête du géant, et a pour projet à partir de 2021 de procéder à la reconstruction de Don Bosco.

Alors âgé de vingt ans, Kévin Danjou a ensuite créé le 25 février 2018 dans son garage Jean le Messager, haut de 2,85 mètres. À cette occasion, il crée à la même date une association qu'il préside : le Comité de Jean le Messager. Ce géant représente les porteurs de courriers[114]. Une seconde version, avec notamment un visage renouvelé, est en préparation au cours de l'été 2021.

Le 13 mai 2023 est dévoilé Rémy l'Archer[115], qui est ensuite baptisé par Julien Quennesson, il est parrainé par Jean le Messager et Gisèle.

Héraldique

Blason de Somain Blason
Parti : au 1, de gueules à une escarboucle d'or, percée d'azur ; au 2, d'azur à trois fleurs de lis d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Villers-Campeau
Blason de Villers-Campeau Blason
Burelé d'argent et d'azur de douze pièces.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

Victor Gobert en août 2013.

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Valenciennes (partie française) comprend une ville-centre et 55 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. La municipalité communiste jusqu'alors en fonction est suspendue à la suite de la signature du Pacte germano-soviétique, malgré la démission du PCF de Victor Brachelet[81]
  6. a et b La place du théâtre de Somain porte le nom de ce maire.
  7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  8. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

  1. « Réseau hydrographique de Somain » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

Site de l'Insee

Autres sources

  1. Sandre, « le Courant de Beaurepaire »
  2. Sandre, « la Cité de la Sucrerie »
  3. Sandre, « le Courant de l'abbaye »
  4. Sandre, « le Courant du Moulin »
  5. « Fiche communale de Somain », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
  6. « SAGE Scarpe aval », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Somain et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Valenciennes (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Somain », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. Arnaud Déthée, « D'ici 2020, 30000 panneaux solaires installés sur la zone La Renaissance », La Voix du Nord, no 24318,‎ , p. 10 (lire en ligne).
  19. Gobert 1997, p. 16.
  20. Gobert 1997, p. 26.
  21. Gobert 1997, p. 59.
  22. Gobert 1997, p. 78.
  23. Gobert 2002, p. 7.
  24. Gobert 2002, p. 10.
  25. Gobert 2002, p. 95.
  26. Gobert 1997, p. 20.
  27. Gobert 1997, p. 54.
  28. Gobert 1997, p. 43.
  29. a et b Gobert 1997, p. 82.
  30. Gobert 1997, p. 51.
  31. Gobert 2002, p. 63.
  32. Gobert 2005, p. 16.
  33. Bruno Place, « Somain : le triste destin d'André Denimal »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lobservateur.fr, L'Observateur du Douaisis,  : « Le 8 mai 1963, la ville de Somain, dont le maire est alors Marc Demilly, inaugure une rue à son nom en présence de sa famille, des membres du réseau Résistance et des associations d'anciens combattants. ».
  34. « L'hommage à un ami », La Vie Somainoise, no 70,‎ , p. 1, 3 et 4.
  35. « Hommage à M. Achille Andris, adjoint au maire, décédé », La Vie Somainoise, no 61,‎ , p. 3.
  36. Gobert 1997, p. 32.
  37. « Renseignements pratiques : Quelques rues de notre ville ont changé de noms », La Vie Somainoise, no 94,‎ , p. 16.
  38. Camille Couderc, Revue historique / dirigée par MM. G. Monod et G. Fagnie, Librairie Germer Baillière et Cie (Paris), (lire en ligne), R. Machut. Un trésor monétaire gallo-romain exhumé à Somain en 1894. [R. du N., janvier-mars 1973, no 216.].
  39. Page 644- Statistique archéologique du département du Nord -Publié en 1867 par A. Durand - Archive de l'université Harvard - numérisé par Google Books
  40. Page 81 volume 2 -Archives historiques et littéraires du Nord de la France, et du midi de la Belgique. - Publié en 1851 au bureau des archives - archive de l'université d'Oxford -numérisé par Google Books
  41. Gobert 1997, p. 14.
  42. Gobert 2002, p. 13.
  43. Gobert 1997, p. 23.
  44. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  45. Gobert 1997, p. 47.
  46. Gobert 1997, p. 50.
  47. Gobert 1997, p. 45.
  48. a et b Gobert 2002, p. 36.
  49. Gobert 1997, p. 11.
  50. Gobert 1997, p. 76.
  51. Gobert 1997, p. 12.
  52. Gobert 1997, p. 102.
  53. Notice no PA00107831, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  54. le Progrès Illustré du 8 décembre 1900 supplément du Progrès de Lyon
  55. http://www.histoires-de-chtis.com/index-photo-14697-Photos_les-dernieres-briquettes-de-somain-..php
  56. Gobert 1997, p. 69.
  57. Gobert 1997, p. 84.
  58. Gobert 1997, p. 75.
  59. Didier Margerin, « Le crash de l'Halifax LW588 après le raid sur Douai le 11 août 1944 », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  60. Gobert 1997, p. 85.
  61. Gobert 2002, p. 75.
  62. Élections municipales : Dès le premier tour les somainoises et les somainois ont choisi l'union de la gauche », La Vie Somainoise, n° 28, avril 1983, p. 1 à 4
  63. « Spécial élections municipales : les résultats. Formidable ! », La Vie Somainoise, no 94,‎ , p. 3 à 9.
  64. a et b « Élections municipales et cantonales : les résultats », La Vie Somainoise, no 228,‎ , p. 1 à 10.
  65. « La première », La Vie Somainoise, no 165,‎ , p. 1 à 6.
  66. « Résultats des élections municipales à Somain », sur linternaute.com, L'Internaute, .
  67. Bruno Place, « Alain Zaffani conteste sa condamnation », L'Observateur du Douaisis,‎ « Le 14 novembre dernier, lui [Alain Zaffani] et Serge Gaillot, ancien maire de Marchiennes, ont été condamnés par le tribunal de commerce de Lille. Une condamnation qui fait suite à la liquidation judiciaire de la société Habitat conseil ».
  68. « Résultat des élections municipales de 2014 à Somain », sur francetvinfo.fr, France 3, .
  69. « Résultats des élections municipales à Somain », sur linternaute.com, L'Internaute, .
  70. « Somain : Samuel Vanlichtervelde développe une partie de son programme en vue des municipales », sur lavoixdunord.fr, La Voix du Nord, .
  71. « Somain : Alain Zaffani emmènera aux municipales une liste indépendante », sur lavoixdunord.fr, La Voix du Nord, .
  72. « Somain : Alain Zaffani, de retour sur la scène politique ? », sur lavoixdunord.fr, La Voix du Nord, .
  73. « Le Parti communiste menacé pour la première fois à Somain », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ) « La ville est depuis des années un fief du Parti communiste (PCF) mais les temps ont changé. Le PCF a reconduit une alliance avec le Parti socialiste (PS) mais cette fois équilibrée. Le Rassemblement national présente pour la première fois un candidat. Et Jérôme Matuszewski redescend dans l’arène, bien préparé. ».
  74. Philippe Allienne, « Julien Quennesson, maire de Somain », Liberté Hebdo,‎ (lire en ligne, consulté le ) « C’était l’une des bonnes nouvelles au soir du 28 juin 2020 : la ville de Somain demeure le gros bastion du Douaisis administré par un maire communiste. La liste d’union (PCF-PS-société civile) menée par Julien Quennesson est parvenue en tête ».
  75. Didier Margerin, « « Ensemble, unis pour Somain » pour un second mandat de Julien Quennesson », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24162,‎ , p. 17.
  76. « Élections municipales, Somain », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24165,‎ , p. 36.
  77. « Élections municipales 2020 - 1er tour, Somain », L'Observateur du Douaisis, no 897,‎ , p. 10.
  78. Didier Margerin, « La liste du Rassemblement national emmenée par Matthieu Marchio », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24162,‎ , p. 19.
  79. Victor Gobert (préf. Claude Durut), Somain, tome II, 1950-1980, vol. 2, Éditions Alan Sutton, juin 2002, 128 p. (ISBN 2-84253-735-1), p. 36.
  80. Victor Gobert, Somain, vol. 1, Éditions Alan Sutton, mai 1997, 128 p. (ISBN 2-84253-058-6), p. 8.
  81. a et b « Suspension de conseils municipaux », Journal officiel de la République française, no 249,‎ , p. 12310-12313 (lire en ligne), sur Gallica
  82. a et b Yves Le Maner, « Brachelet Victor », Le Maitron en ligne, 20/10/2008 mis à jour le 26/3/2011 (consulté le ) « Né le 25 février 1883 à Somain (Nord), mort le 15 novembre 1953 à Somain ; négociant en vins ; militant socialiste puis communiste ; maire de Somain (1912-1939), conseiller d’arrondissement pour le canton de Marchiennes, puis conseiller général (1932-1939) ».
  83. « Arrêtés des 6 et 10 octobre 1941 : maires », Journal officiel de l’État français, no 271,‎ , p. 4232 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
  84. Patrick Oddone, « Les autorités municipales du Nord — Pas-de-Calais au Journal Officiel (septembre 1939-août 1944) », Revue du Nord, t. 76, no 306,‎ , p. 574 (lire en ligne, consulté le ) sur Persée.
  85. Victor Gobert (préf. Claude Durut),Somain, tome II, 1950-1980, vol. 2, Éditions Alan Sutton, juin 2002, 128 p. (ISBN 2-84253-735-1), p. 63.
  86. Marie-Louise Goergen, « Fleury Achille », Le Maitron en ligne, 30/6/2008 mis à jour le 11/10/2022 (consulté le ) « Né le 19 septembre 1892 à Abscon (Nord), mort le 22 octobre 1967 à Somain (Nord) ; cheminot ; syndicaliste unitaire (CGTU), puis militant socialiste SFIO du Nord ».
  87. « Cinquante années de vie commune pour Giovanna et Ivano Bargiacchi à Fenain », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ) « Il y a cinquante ans Ivano Bargiacchi et Giovanna Aromatario se présentaient devant Marc Demilly, maire de Somain, pour convoler en justes noces ».
  88. « Maire de Somain depuis 1977, Jean-Claude Quennesson démissionne », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ) « Après trente-huit années au poste de maire de Somain sous l’étiquette du Parti communiste, Jean-Claude Jean-Claude Quennesson jette l’éponge et démissionne de son poste de maire ».
  89. « Après Jean-Claude voici Julien, mais toujours un Quennesson comme maire de Somain », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ) « Jean-Claude Quennesson avait créé la surprise le mois dernier en annonçant sa démission après trente-huit ans passés en tant que maire. Ce mardi soir, le conseil municipal s’est réuni. Il a choisi son fils Julien pour lui succéder ».
  90. Benjamin Dubrulle, Julien Gilman et Stéphane Labdant, « Municipales : la nouvelle carte politique du Douaisis », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  91. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
  92. « Le Club des Italiens fête 30 ans de jumelage avec Castel del monte », L'Observateur du Douaisis,‎ (ISSN 0183-8415 et 1639-2221, lire en ligne) :

    « Somain est jumelée avec Castel del Monte depuis 1987. »

    .Voir et modifier les données sur Wikidata
  93. Arnaud Dethée, « Somain : Notre-Dame de la Renaissance et le lycée Hélène-Boucher fusionnent », sur La Voix du Nord, (consulté le )
  94. Une page d'histoire sur l'hôpital de Somain : en 1940, un chirurgien-chef polonais assure les urgences (La Voix du Nord. Édit. de Douai 8 septembre 2012
  95. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  96. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
  97. Gobert 1997, p. 7.
  98. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Somain (59574) », (consulté le ).
  99. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  100. Gobert 2002, p. 86.
  101. a et b Gobert 2002, p. 93.
  102. Gobert 1997, p. 101.
  103. Gobert 2002, p. 37.
  104. « Château de Villers-Campeau », notice no PA59000198, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  105. « Ancien prieuré de Beaurepaire », notice no PA00107825, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  106. « Motte castrale », notice no Motte castrale, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  107. « Brasserie Wallez, puis Laden Wallez, puis usine de bougies Lenglain », notice no IA59000148, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  108. « Chapelle Sainte-Barbe », notice no IA59002659, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  109. Le Journal Derniéres sportives, (lire en ligne).
  110. Le Journal : Vie sportive - Boxe - la rentrée de Siki, (lire en ligne).
  111. Le Journal : Siki battu par une disqualification, (lire en ligne).
  112. Benjamin Dubrulle, « Le SOS de passionnés pour sauver des géants abandonnés », La Voix du Nord, no 24596,‎ , p. 14-15
  113. Gobert 2002, p. 99.
  114. « Kévin a donné la vie à Jean le Messager », L'Observateur du Douaisis,‎ , p. 9
  115. « Somain : Un nouveau géant est né », L'Observateur du Douaisis,‎ (lire en ligne)

 

Index: pl ar de en es fr it arz nl ja pt ceb sv uk vi war zh ru af ast az bg zh-min-nan bn be ca cs cy da et el eo eu fa gl ko hi hr id he ka la lv lt hu mk ms min no nn ce uz kk ro simple sk sl sr sh fi ta tt th tg azb tr ur zh-yue hy my ace als am an hyw ban bjn map-bms ba be-tarask bcl bpy bar bs br cv nv eml hif fo fy ga gd gu hak ha hsb io ig ilo ia ie os is jv kn ht ku ckb ky mrj lb lij li lmo mai mg ml zh-classical mr xmf mzn cdo mn nap new ne frr oc mhr or as pa pnb ps pms nds crh qu sa sah sco sq scn si sd szl su sw tl shn te bug vec vo wa wuu yi yo diq bat-smg zu lad kbd ang smn ab roa-rup frp arc gn av ay bh bi bo bxr cbk-zam co za dag ary se pdc dv dsb myv ext fur gv gag inh ki glk gan guw xal haw rw kbp pam csb kw km kv koi kg gom ks gcr lo lbe ltg lez nia ln jbo lg mt mi tw mwl mdf mnw nqo fj nah na nds-nl nrm nov om pi pag pap pfl pcd krc kaa ksh rm rue sm sat sc trv stq nso sn cu so srn kab roa-tara tet tpi to chr tum tk tyv udm ug vep fiu-vro vls wo xh zea ty ak bm ch ny ee ff got iu ik kl mad cr pih ami pwn pnt dz rmy rn sg st tn ss ti din chy ts kcg ve 
Prefix: a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9