La mairie et le clocher de l'église Saint-Michel, le triage ferroviaire, la rue Woodrow-Wilson, le théâtre Gérard-Philipe, le parc Anne-Frank, le logement de la brasserie Laden-Wallez, la cité Beaurepaire, le calvaire du Marécaux.
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L'altitude de la ville varie entre 16 et 48 mètres. L'altitude la plus basse est trouvée au Nord de la ville vers la Scarpe qui passe à Marchiennes, l'altitude la plus élevée peut être trouvée au Sud de la ville, sur la route allant vers Bouchain.
Elle est drainée par le Cavin, le Courant de Larrentis, le Courant de Beaurepaire[1], la Cité de la Sucrerie[2], le Courant de l'abbaye[3], le Courant du Moulin[4] et divers autres petits cours d'eau[5],[Carte 1].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Scarpe aval ». Ce document de planification concerne un territoire de 624 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Scarpe aval, comprenant la Pévèle, la plaine de la Scarpe et le bassin minier avec l'Ostrevent. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le parc naturel régional Scarpe-Escaut[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 698 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 14 km à vol d'oiseau[9], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
Typologie
Au , Somain est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française)[Note 2], une agglomération internationale regroupant 56 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[14],[I 1].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Somain, dont elle est la commune-centre[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (54,4 %).
La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,8 %), zones urbanisées (33,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,9 %), prairies (5,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %), forêts (3 %), zones humides intérieures (0,1 %)[17].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Habitat et logement
En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 5 531, alors qu'il était de 5 491 en 2016 et de 5 232 en 2011[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Somain en 2021 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (1,3 %) par rapport au département (1,8 %) et à la France entière (9,7 %).
Le nom de Somain fait penser aux fêtes de Samain chez les celtes.
Summinium cortis, 867. testament du comte Everard (Fl.Vander Haer; qui dit par erreur 837). Fiscum nomin Sominium in pago Hostrewant situm, 868. Testament de Giséle. Sumen, 1079. Titre de fond. l'Abbaye d'Anchin (Escallier). Villade Summeing, ville de Soumaing, Sommaing, 1219. Titre de Cysoing (Le Glay).
Le 8 mai 1963, la route traversant la cité des Cheminots et menant à Aniche, appelée rue d'Aniche[29], devient la rue André-Denimal, résistant mort le 20 avril 1945 au camp de concentration de Dachau[33].
Le , le même jour que l'inauguration de l'école maternelle Elsa-Triolet dans le quartier De Sessevalle, la route de Rieulay est rebaptisée rue Achille-Andris, du nom de cet adjoint au maire mort le 18 juillet 1985[34],[35] Là où des corons ont été bâtis, la rue avait porté le nom d'allée E[36].
Somain était au IXe siècle un fisc impérial c'est-à-dire un domaine direct du Prince, donné à la princesse Gisèle, fille de Louis le Pieux lors de son mariage avec le comte Evrard de Frioul. La princesse Gisèle y fonda une chapelle qui fut transformée en prieuré[39].
En 868, la princesse Gisèle confirme la propriété à son fils Adalard à condition qu'à sa mort le village reviendrait à l'abbaye Saint-Calixte de Cysoing. C'est ainsi que jusqu'à la Révolution, Somain fut la propriété de l'abbaye Saint-Calixte de Cysoing.
Le 10 janvier 1179, une bulle du pape Alexandre III confirme la possession de Somain aux religieux de Cysoing depuis l'église, la dime, les terrages, les hôtes et la manse ou manoir seigneurial[40].
En octobre 1521, le duc de Vendôme arrive à Somain avec l'arrière-garde de l'armée française pour secourir Tournai. La Scarpe étant en crue à Marchiennes, il rebrousse chemin après six jours d'attente.
Des halles sont construites à l'angle des actuelles rues Louis-Pasteur et Paul-Vaillant-Couturier, elles sont rénovées en 1822[41], endommagées en 1944 puis reconstruites presque en face[42].
En 1712, lors de la bataille de Denain, des alliés hollando-anglo-saxons sont retranchés à Somain pour les troupes que commandait le brigadier de Berkoffer. Ils étaient établis au Prétolu et à Beaurepaire ; après la déroute de la bataille, ces soldats se retirèrent à Marchiennes.
Le calvaire du Maraiscaux a été construit en 1782, à l'occasion d'une mission[43]. Il fait plus tard l'objet d'une reconstruction.
En 1839 est ouverte la fosse La Renaissance au Sud de la ville, en 1843, un second puits nommé Saint-Louis est ouvert quelques centaines de mètres plus au Sud. En 1847, sur le territoire d'Aniche, à quelques mètres des limites de Somain est ouvert le puits Fénelon. Le puits La Renaissance fermera en 1890, Saint-Louis et Fénelon en 1925.
En 1856, la Compagnie des mines d'Anzin ouvre la fosse Casimir-Perier au sud-est de la ville, près des limites avec les communes de Fenain et Abscon[47]. C'est la fosse la plus occidentale de la compagnie. Mise en communication avec la fosse Saint-Mark, la fosse cesse d'extraire en et sert alors de puits de service (aérage et circulation du personnel) pour Saint-Mark à Escaudain. La production totale de cette fosse est de 7 836 000 tonnes de charbon gras et demi-gras. L'exploitation cesse en 1968, date à laquelle ferme la fosse Saint-Mark. Le puits est remblayé en 1969 et le chevalement abattu.
Une première mairie est détruite en 1835, elle était située sur la grand place entre ce que sont devenus le cinéma Union et Solidarité et la pâtisserie Saint-Michel[48]. Une deuxième mairie est bâtie en 1837, elle possède alors deux lanternes et trente-et-un becs de gaz[49]. Elle est incendiée par les Allemands le 24 août 1914[50].
En 1900, le Tordoir de Somain, un moulin à huile construit en 1774 actuelle rue Joseph-Bouliez, est transporté par triqueballe et réinstallé à Steenvoorde[52]. Il est inscrit sur la liste des monuments historiques le 24 octobre 1977[53]
La fosse Fénelon, sise sur Aniche à quelques dizaines de mètres du finage de Somain.
La fosse Casimir-Perier.
La fosse De Sessevalle.
Les usines de la Briquetterie.
La gare en 1928.
En 1935, le boulevard Louise-Michel, l'hôpital et le château d'eau sont inaugurés. À cette occasion, trois tableaux de grande taille les représentant réalisés par l'artiste Victor Hugo sont disposés sur la façade du premier étage de la mairie[56].
Seconde Guerre mondiale
Le 29 avril 1944, un bombardement anglais tue 60 personnes. L'église ne pouvant accueillir la cérémonie, leurs funérailles ont lieu sur la place du Maraiscaux le 4 mai pour quarante-sept d'entre elles[57].
Le 11 août 1944 un bombardement anglais tue vingt-huit personnes à Somain, 6 200 impacts de bombes sont relevés sur Somain[58]. Le bombardier Handley Page Halifax immatriculé LW588 est touché par des bombes amies, près de la gare de Somain. Ses débris s'éparpillent aux alentours en direction d'Aniche. Son équipage, d'une moyenne d'âge de vingt-ans, est tué. Robert Anthony Garret, Thomas Shaftesbury Cumbor, Ernest Willam Royal, Clifford Oliver Victor Hunt, Éric Ahmed Osman, Henri Brawn et Albert Leame sont enterrés au cimetière Saint-Roch de Valenciennes[59]. Des habitations sont reconstruites après la guerre par des architectes comme Jean Renodeyn, Henri Peckre et Edmond Lancelle.
Trois listes s'affrontent lors du premier tour des élections municipales de 1983 : la Liste de Gauche d'Union Démocratique soutenue par le parti communiste menée par le maire sortant Jean-Claude Quennesso, la liste d'union Somain d'abord soutenue par le Parti socialiste et la liste d'Union républicaine. Il y a 9 060 inscrits, 7 262 votants, 153 bulletins nuls et 7 109 suffrages exprimés. La première liste remporte l'élection avec 3 997 voix (56,22 %, 27 élus) ; la liste socialiste est seconde avec 1 946 voix (27,37 %, 4 élus) et la liste d'Union républicaine troisième avec 1 166 voix (16,40 %, 2 élus)[62].
Trois listes s'affrontent lors du premier tour desInsérer ici un texte non formaté élections municipales de 1989 : la Liste de Gauche d'Union Démocratique soutenue par le Parti communiste français, conduite par le maire sortant Jean-Claude Quennesson ; la Liste de Rassemblement des Forces de Somain pour une gestion humaine démocratique et de solidarité présentée par le PS, les Rénovateurs Communistes, la Nouvelle Gauche et les Démocrates de Progrès, conduite par Albert Telle et Eugène Dutouquet ; En avant Somain, une liste de droite conduite par Hervé Cliche. On dénombre 8 674 inscrits, 6 517 votants, 206 bulletins nuls et 6 311 suffrages exprimés. Avec 3 739 voix soit 59,24 %, la liste du maire sortant est victorieuse et remporte vingt-sept sièges sur trente-trois. La liste socialiste a trois sièges avec 1 373 voix soit 21,76 %, ainsi pour la liste de droite qui recueille 1 199 voix soit 19 %. Lors du conseil municipal du 19 mars, Jean-Claude Quennesson est réélu maire pour son troisième mandat avec vingt-sept voix pour et six bulletins nuls, provenant des groupes socialistes et de droite[63].
Deux listes s'affrontent lors du premier tour des élections municipales de 1995[64] : La Liste d'Union de Gauche Démocratique soutenue par le PCF et le PS conduite par le maire sortant Jean-Claude Quennesson et la Liste Francine Cacheux et son équipe pour Somain... An 2000 soutenue par le Rassemblement pour la République. Il y a 8 517 inscrits, 6 148 votants, 264 votes nuls et 5 884 suffrages exprimés. La liste du maire sortant remporte l'élection avec 4 062 voix (69,04 %, , 28 conseillers municipaux élus) tandis que la liste de droite a 1 822 voix, soit 30,96 % (5 élus). Le premier conseil municipal a lieu le 18 juin, Jean-Claude Quennesson est réélu maire avec vingt-huit voix pour et cinq bulletins blancs[65].
Trois listes s'affrontent lors du premier tour des élections municipales de 2001 : la liste de gauche d'union démocratique soutenie par le PC, le PS et le Parti radical de gauche Ensemble avec vous pour Somain menée par le maire sortant Jean-Claude Quennesson, la liste Somain s'éveille par Jérôme Matuszewski et Déca 2001, l'imagin'action pour Somain une liste de gauche démocratique, écologique citoyenne et alternative conduite par Marjorie Dalto. Somain compte 8 718 inscrits, 5 628 votants, 319 bulletins nuls et 5 309 suffrages exprimés. La liste du maire sortant est élue dès le premier tour avec 3 569 voix, soit 67.23 % (28 élus). La liste Somain s'éveille recueille 1 190 voix soit 22,41 % (4 élus) et la troisième liste 550 voix soit 10,36 % (1 élu). Le même jour, Jean-Jacques Candelier, communiste lui aussi, est réélu conseiller général du canton de Marchiennes dès le premier tour. Le conseil municipal se réunit le 18 mars et Jean-Claude Quennesson est réélu maire pour son cinquième mandat, avec vingt-huit voix pour[64].
Trois listes s'affrontent lors du premier tour des élections municipales de 2008. La liste d'union de la gauche conduite par Jean-Claude Quennesson obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 3 946 voix (69,68 %) devançant très largement les listes menées respectivement par :
- Jérôme Matuszewski (DVG, 902 voix, 15,93 %)
- Alain Zaffani (UMP), 802 voix, 14,39 % ).
On dénombre alors 9 115 inscrits, 35,51 % d'abstention, 3,66 % de bulletins blancs ou nuls[66]. Alain Zaffani demeure conseiller municipal malgré les affaires judiciaires[67].
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans le Nord, la liste PS-PCF-EELV menée par le maire Jean-Claude Quennesson sortant obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 802 voix (56,48 %, 26 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[68],[69] :
- Samuel Vanlichtervelde[70] (UDI, 1 229 voix, 24,77 %, 4 conseillers municipaux élus) ;
- Alain Zaffani (DVD, 930 voix, 18,74 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
Lors de ce scrutin, 40,83 % des électeurs se sont abstenus. Peu après, Alain Zaffani perd sa place de conseiller municipal pour nj'avoir pas déposé ses comptes de campagne[71]. Il rejoint alors le Front national et devient « président du Rassemblement Bleu Marine Somain »[72]
Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans le Nord[73], la liste d'union de la gauche (PCF-PS)[74] menée par Julien Quennesson[75] — qui avait succédé en 2015 à son père Jean-Claude Quennesson, démissionnaire — obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 1 477 voix (48,53 %, 25 conseillers municipaux élus dont 7 communautaires), devançant largement celles menées respectivement par[76],[77] :
- Jérôme Matuszewsk (DVC, 1 061 voix, 34,86 %, 6 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Matthieu Marchio[78] (RN, 505 voix, 16,59 %, 2 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 64,42 % des électeurs se sont abstenus.
École maternelle Anselme-Lesage, à Villers-Campeau.
École maternelle Paul-Bert, à la cité des Cheminots.
Écoles primaires
École primaire Louis-Aragon, à De Sessevalle.
École primaire Marie-Curie, au centre-ville.
École primaire Désiré-Chevalier, à Villers-Campeau.
École primaire Henri-Barbusse, à la cité des Cheminots.
Collèges
Collège Victor-Hugo, au centre-ville.
Collège Louis-Pasteur, près de la cité des cheminots.
Lycées
Lycée général et technologique Louis-Pasteur, près de la cité des Cheminots.
Lycée privé Hélène-Boucher, à De Sessevalle.
Le regroupement des écoles privées Sainte-Anne, Sainte Odile (Abscon), Saint-Joseph (Aniche) sur une nouvelle implantation au sud de Somain au lieu-dit des 4 chemins prend le nom de l'Institution Notre-Dame de la Renaissance, auquel se joint le lycée Hélène-Boucher en avril 2024[93].
Equipements sportifs
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Santé
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Le centre Hospitalier de Somain, créé à l'initiative de Victor Brachelet, maire de Somain et conçu par l'architecte Gaston Trannoy, l'« Hospice, Hôpital, Maternité » a été inauguré en 1935 par le ministre de la santé, Bernard Chenot. Après l'invasion allemande en mai 1940, de nombreuses interventions chirurgicales y ont été pratiquées dans des conditions très difficiles grâce au Dr François Bratek-Kozłowski, un chirurgien polonais, qui avait été assistant du prof. Carlos Lepoutre à la Clinique Saint-Camille à Lille (Faculté Lib,; [94].
Institut Ophtalmique de Somain, une clinique ophtalmologique fondée en 1873 par le Docteur Henri-Narcisse Dransart
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[95],[Note 7].
En 2022, la commune comptait 11 902 habitants[Note 8], en évolution de −4,69 % par rapport à 2016 (Nord : +0,51 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,8 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 5 827 hommes pour 6 386 femmes, soit un taux de 52,29 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[98]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
1,5
5,9
75-89 ans
10,6
14,7
60-74 ans
16,1
19,8
45-59 ans
18,3
17,9
30-44 ans
18,5
18,3
15-29 ans
17,4
22,8
0-14 ans
17,7
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[99]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,4
5,3
75-89 ans
8,1
14,8
60-74 ans
16,2
19,1
45-59 ans
18,4
19,5
30-44 ans
18,7
20,7
15-29 ans
19,1
20,2
0-14 ans
18
Sports et loisirs
Le Paris-Somain est une compétition cycliste, qui a été organisée par Alphonse Dhinaut[48].
Une salle des arts martiaux est construite en 1988[100] dans le complexe sportif situé rue Fernand derrière la piscine construite quant à elle en 1976[101]. Il a existé une autre piscine à Somain dans la cité des cheminots, propriété de la SNCF, celle-ci, de plein air, cesse de fonctionner en 1985 puis est détruite[101]. Dans les années 2000, des habitations ainsi que la rue Émile-Decaudain (du nom d'un ancien conseiller municipal) sont bâtis sur son emprise.
Vie associative
L'association des Amis du Vieux Somain est créée en 1960[102].
Économie
Le marché hebdomadaire, qui se tenait alors sur la place de la mairie dite place Jean-Jaurès, est transféré en 1965 sur la place du Maraiscaux dite place Victor-Hugo dans le but de faciliter la circulation automobile[103].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La ville compte plusieurs monuments historiques :
Le château de Villers-Campeau et son parc Inscrit MH (2016)[104], dû à la famille Rémy de Campeau. Le corps de bâtiment du château date du XVIIIe siècle et a bénéficié d'importantes transformations au XIXe siècle, mais le réseau hydraulique est antérieur au XVIIe siècle. Le parc comprend également des éléments d'agrément, avec son pavillon mauresque, sa colonne, ses ponts, et sa glacière.
La brasserie Laden Wallez, dont l'atelier de fabrication aurait été créé à la fin du XIXe siècle et le logement patronal, conçu par l'architecte douaisien Henri Sirot, de 1906. En 1927 la production de bière était de 20 000 hectolitres et la brasserie ne fonctionnait qu'à la vapeur. Le logement patronal est devenu un restaurant[107]
La chapelle Sainte-Barbe, aménagée dans l'ancienne salle de patronage sous la maîtrise d'ouvrage de l'association diocésaine de Cambrai, grâce à la participation de l'archevêché, de la commune et des souscriptions, à la suite de la démolition de l'église Notre-Dame-des-Orages, propriété des Houillères, qui avait été détruite en 1983[108]
Victor Brachelet (1883 - 1953), militant communiste, adhérent et soutenu par la SFIO et ancien maire de la commune.
Emmanuel Broutin (1826 - 1883), maître d'armes émigré en Espagne.
Émile Morelle né le 6 décembre 1900 à Somain, champion de France de boxe mi-lourd en 1923 au vélodrome d'Hiver par disqualification du Sénégalais Battling Siki. Battling Siki était devenu l'année précédente champion du monde lors d'un match à l'arbitrage contesté avec Georges Carpentier. Émile Morelle a vécu à Aniche, cité Archevêque[109],[110],[111].
Jean Ève (1900-1968), peintre, né à Somain ; une rue porte son nom.
Joss Baselli (1926 - 1982), accordéoniste qui a composé des musiques de chansons pour Marie Laforêt, etc.
Valérie Bonneton, née le 4 avril 1970 à Somain, actrice française.
Karim Chakim, né le 24 février 1976 à Somain, boxeur français évoluant en catégorie poids super-plumes. Sous les couleurs du BC Wasquehal, il remporte la Coupe de la ligue (2004), le championnat Intercontinental IBF (2006), le championnat de France à six reprises (2007 à 2010) et le championnat de l'Union Européenne EBU-BU (2010).
Jérémy Sopalski, né le 6 février 1981 à Somain, footballeur professionnel au Paris FC (national), champion d'Europe des moins de 19 ans en 2000. Il est gardien de but.
Folklore
Somain a pour géants la princesse Gisèle, Jean le Messager, Don Bosco[112], et Rémy l'Archer.
La décision de construire la géante Gisèle date de 1977 via la municipalité de Somain et l'association des Amis du Vieux Somain. Elle mesure alors 5,95 mètres dans sa première version[113] et sort pour la première fois lors du jeudi de l'Ascension du 20 mai 1978, à l'occasion du carnaval relancé par le maire Jean-Claude Quennesson. Elle est construite par les élèves et les professeurs du collège Victor-Hugo, dont Mme Pamart. Gisèle est reconstruite de 1999 à 2000 pour sa seconde version, où elle conserve la même hauteur. Une troisième version voit le jour en 2010 où Gisèle est reconstruite puis placée sur un char électrique. La vannerie est effectue par l'artiste leforestoise Isabelle Bréant et le visage par l'artiste plasticienne Catherine Lamarque. La géante mesure désormais 4,50 mètres.
Kévin Danjou créé le géant Don Bosco qui effectue sa première sortie en septembre 2016. Celui-ci, à l'effigie de Jean Bosco, représente la paroisse Saint-Jean-Bosco-en-Ostrevant, dont fait notamment partie Somain. La structure rompt en décembre 2017 à la suite d'une chute, mais Kévin conserve la tête du géant, et a pour projet à partir de 2021 de procéder à la reconstruction de Don Bosco.
Alors âgé de vingt ans, Kévin Danjou a ensuite créé le 25 février 2018 dans son garage Jean le Messager, haut de 2,85 mètres. À cette occasion, il crée à la même date une association qu'il préside : le Comité de Jean le Messager. Ce géant représente les porteurs de courriers[114]. Une seconde version, avec notamment un visage renouvelé, est en préparation au cours de l'été 2021.
Le 13 mai 2023 est dévoilé Rémy l'Archer[115], qui est ensuite baptisé par Julien Quennesson, il est parrainé par Jean le Messager et Gisèle.
Gisèle, dans sa troisième version.
Jean le Messager dans sa première version, avec Kévin Danjou.
Rémy l'Archer (à gauche) et son parrain géant Jean le Messager dans sa deuxième version (à droite).
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Robert Machut, « La formation des terroirs et l'évolution de l'habitat dans la région de Somain du haut Moyen-Âge à nos jours », in Bull. de la Com. hist. du Nord, t. 40, 1975-1976 (1978), p. 5-22.
↑Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Valenciennes (partie française) comprend une ville-centre et 55 communes de banlieue.
↑La municipalité communiste jusqu'alors en fonction est suspendue à la suite de la signature du Pacte germano-soviétique, malgré la démission du PCF de Victor Brachelet[81]
↑ a et bLa place du théâtre de Somain porte le nom de ce maire.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Renseignements pratiques : Quelques rues de notre ville ont changé de noms », La Vie Somainoise, no 94, , p. 16.
↑Camille Couderc, Revue historique / dirigée par MM. G. Monod et G. Fagnie, Librairie Germer Baillière et Cie (Paris), (lire en ligne), R. Machut. Un trésor monétaire gallo-romain exhumé à Somain en 1894. [R. du N., janvier-mars 1973, no 216.].
↑Page 644- Statistique archéologique du département du Nord -Publié en 1867 par A. Durand - Archive de l'université Harvard - numérisé par Google Books
↑Page 81 volume 2 -Archives historiques et littéraires du Nord de la France, et du midi de la Belgique. - Publié en 1851 au bureau des archives - archive de l'université d'Oxford -numérisé par Google Books
↑ Élections municipales : Dès le premier tour les somainoises et les somainois ont choisi l'union de la gauche », La Vie Somainoise, n° 28, avril 1983, p. 1 à 4
↑« Spécial élections municipales : les résultats. Formidable ! », La Vie Somainoise, no 94, , p. 3 à 9.
↑ a et b« Élections municipales et cantonales : les résultats », La Vie Somainoise, no 228, , p. 1 à 10.
↑« La première », La Vie Somainoise, no 165, , p. 1 à 6.
↑Bruno Place, « Alain Zaffani conteste sa condamnation », L'Observateur du Douaisis, « Le 14 novembre dernier, lui [Alain Zaffani] et Serge Gaillot, ancien maire de Marchiennes, ont été condamnés par le tribunal de commerce de Lille. Une condamnation qui fait suite à la liquidation judiciaire de la société Habitat conseil ».
↑« Le Parti communiste menacé pour la première fois à Somain », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le )« La ville est depuis des années un fief du Parti communiste (PCF) mais les temps ont changé. Le PCF a reconduit une alliance avec le Parti socialiste (PS) mais cette fois équilibrée. Le Rassemblement national présente pour la première fois un candidat. Et Jérôme Matuszewski redescend dans l’arène, bien préparé. ».
↑Philippe Allienne, « Julien Quennesson, maire de Somain », Liberté Hebdo, (lire en ligne, consulté le )« C’était l’une des bonnes nouvelles au soir du 28 juin 2020 : la ville de Somain demeure le gros bastion du Douaisis administré par un maire communiste. La liste d’union (PCF-PS-société civile) menée par Julien Quennesson est parvenue en tête ».
↑Didier Margerin, « « Ensemble, unis pour Somain » pour un second mandat de Julien Quennesson », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24162, , p. 17.
↑« Élections municipales, Somain », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24165, , p. 36.
↑ a et bYves Le Maner, « Brachelet Victor », Le Maitron en ligne, 20/10/2008 mis à jour le 26/3/2011 (consulté le )« Né le 25 février 1883 à Somain (Nord), mort le 15 novembre 1953 à Somain ; négociant en vins ; militant socialiste puis communiste ; maire de Somain (1912-1939), conseiller d’arrondissement pour le canton de Marchiennes, puis conseiller général (1932-1939) ».
↑Patrick Oddone, « Les autorités municipales du Nord — Pas-de-Calais au Journal Officiel (septembre 1939-août 1944) », Revue du Nord, t. 76, no 306, , p. 574 (lire en ligne, consulté le ) sur Persée.
↑Victor Gobert (préf. Claude Durut),Somain, tome II, 1950-1980, vol. 2, Éditions Alan Sutton, juin 2002, 128 p. (ISBN2-84253-735-1), p. 63.
↑Marie-Louise Goergen, « Fleury Achille », Le Maitron en ligne, 30/6/2008 mis à jour le 11/10/2022 (consulté le )« Né le 19 septembre 1892 à Abscon (Nord), mort le 22 octobre 1967 à Somain (Nord) ; cheminot ; syndicaliste unitaire (CGTU), puis militant socialiste SFIO du Nord ».
↑« Cinquante années de vie commune pour Giovanna et Ivano Bargiacchi à Fenain », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le )« Il y a cinquante ans Ivano Bargiacchi et Giovanna Aromatario se présentaient devant Marc Demilly, maire de Somain, pour convoler en justes noces ».
↑« Maire de Somain depuis 1977, Jean-Claude Quennesson démissionne », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le )« Après trente-huit années au poste de maire de Somain sous l’étiquette du Parti communiste, Jean-Claude Jean-Claude Quennesson jette l’éponge et démissionne de son poste de maire ».
↑« Après Jean-Claude voici Julien, mais toujours un Quennesson comme maire de Somain », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le )« Jean-Claude Quennesson avait créé la surprise le mois dernier en annonçant sa démission après trente-huit ans passés en tant que maire. Ce mardi soir, le conseil municipal s’est réuni. Il a choisi son fils Julien pour lui succéder ».
↑Benjamin Dubrulle, Julien Gilman et Stéphane Labdant, « Municipales : la nouvelle carte politique du Douaisis », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Une page d'histoire sur l'hôpital de Somain : en 1940, un chirurgien-chef polonais assure les urgences (La Voix du Nord. Édit. de Douai 8 septembre 2012