Le réseau départemental de bus réseau Arc-en-Ciel dessert Nomain dans certains lieux-dits de la commune.
Celle-ci est desservie par la ligne 225 (Orchies > Mouchin) aux arrêts Louis Guislain, Deffrenne et Saint-Martin (centre-ville). Des bus scolaires en provenance des communes environnantes et principalement à destination du Collège du Pévèle (Orchies), de l'Institut de Genech ou du lycée Charlotte Perriand (Genech) desservent aussi toute la commune.
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le Courant de l'Hôpital, le Chapitre[1], le Pont du Nid[2], le ruisseau d'Aix[3] et un autre petit cours d'eau[4],[Carte 1].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Scarpe aval ». Ce document de planification concerne un territoire de 624 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Scarpe aval, comprenant la Pévèle, la plaine de la Scarpe et le bassin minier avec l'Ostrevent. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le parc naturel régional Scarpe-Escaut[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 701 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cappelle-en-Pévèle à 6 km à vol d'oiseau[9], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 736,6 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
Typologie
Au , Nomain est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
Elle appartient à l'unité urbaine de Nomain[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[15]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16],[17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (76 %), zones agricoles hétérogènes (17,3 %), zones urbanisées (3,8 %), prairies (2 %), forêts (1 %)[18]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
Nomaing est un nom venant du germanique Naminghem, signifiant demeure de Namo[réf. nécessaire].
Histoire
Selon l'archéologue Roger Félix, la découverte des vestiges d'une villa gallo-romaine, confirme que le village était habité pendant l'Antiquité. Néanmoins, le toponyme d'origine germanique et les lieux-dits post-romains indiquent que le site fut abandonné et que le village fut véritablement fondé au Moyen Âge, peu après les invasions normandes[réf. nécessaire].
Au milieu du XIIIe siècle, la terre du Pévèle comprend la seigneurie d'Orchies, celles des villages de Bouvignies, Auchy, Coutiches, Flines, l'hommage des sires de Landas et celui du Sire des Wastines dont la seigneurie s'étend sur Capelle, Bersée, mais aussi sur Nomain. À Nomain, le seigneur de Lannay doit verser un impôt à son suzerain, le seigneur d'Orchies[réf. nécessaire].
En 1512, Jean de Montmorency édifie un château à Nomain, sur son domaine de Roupy (qui deviendra le "Roupion"), en face de la croix du Dieu de pierre actuelle (les derniers vestiges du château ont disparu lors de la construction de la ligne de chemin de fer Ascq-Orchies)[réf. nécessaire].
En 1820, la première église protestante baptiste est fondée à Nomain, rue de Lannay, malgré de violents conflits avec les fidèles de Bernard de Felice, pasteur de Lille. Va suivre alors une forte implantation de l'église, dans les bassins houillers en plein développement[20]
Durant la Première Guerre mondiale les habitants de Nomain organisèrent un réseau de résistance chargé de communiquer des informations aux alliés, avec des pigeons voyageurs. Ce réseau fut démantelé en 1917, si le maire, Léon Delsart, échappa à la mort, les résistants capturés, Henri Caignet, Flore Lafrance, Georgine Bossuyt et Georges Remy, furent fusillés à la citadelle de Tournai, le [21]
Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du , qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, la CCEP fusionne avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes Pévèle Carembault[23] (CCPC), dont la commune est désormais membre.
Tendances politiques et résultats
Lors du premier tour des élections municipales le , vingt-trois sièges sont à pourvoir ; on dénombre 2 067 inscrits, dont 593 votants (28,69 %), 19 votes blancs (3,20 %) et 521 suffrages exprimés (87,86 %). La liste Poursuivons ensemble pour Nomain menée par Pascal Delplanque recueille l'intégralité des suffrages exprimés, étant la seule à se présenter, le maire sortant Yannick Lassalle ne souhaitait plus être maire, mais il demeure conseiller municipal[24],[25].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].
En 2021, la commune comptait 2 585 habitants[Note 3], en évolution de +4,49 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,5 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 274 hommes pour 1 270 femmes, soit un taux de 50,08 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,23 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
0,8
6,6
75-89 ans
7,5
18,1
60-74 ans
19,4
22,4
45-59 ans
22,8
17,3
30-44 ans
17,2
16,8
15-29 ans
15,8
18,3
0-14 ans
16,5
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[40]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,4
5,3
75-89 ans
8,1
14,8
60-74 ans
16,2
19,1
45-59 ans
18,4
19,5
30-44 ans
18,7
20,7
15-29 ans
19,1
20,2
0-14 ans
18
Principaux équipements
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Le bureau de poste a fermé en 2017 lors du départ à la retraite de la guichetière, et a été remplacée par une agence postale communale[41].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Nomain compte un certain nombre de fermes qui sont d'anciennes propriétés d'abbayes, comme la Carnoy et Herbaumez, appartenant à l'Abbaye de Flines, du Chapitre, (dite aussi du Capit) Canonne, appartenant au chapitre de la Cathédrale Notre-Dame de Tournai, et Ouvignies appartenant à l'Abbaye Saint-Martin de Tournai. L'ancienne ferme seigneuriale rue du Quimberge, du XVIIe siècle, est l'un des bâtiments qui a été conservé[42].
L'église Saint-Martin du XIe siècle à l'origine de style roman, fut construite avec les matériaux (tuiles et des carreaux) en provenance des ruines d'une villa gallo-romaine.
En 1820, la première église protestante baptiste de France fut fondée, rue de Lannay. Elle marquera le début d'une forte implantation dans les bassins houillers en plein développement[20].
Le « Dieu de Pierre », croix qui aurait choisi elle-même son emplacement vers 1820 selon la légende. Trouvée en bordure de chemin par un paysan, celui-ci la charge sur sa charrette tirée par des chevaux. Arrivée à l'emplacement où elle se trouve depuis, elle se fait si lourde que les chevaux n'arrivent plus à la tirer. Elle est alors installée sur place[43].
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Les armes de Nomain se blasonnent ainsi :"De gueules à trois bustes de carnation ayant chacun un bandeau d'azur sur les yeux."
Histoire des lieux-dits de Nomain à travers la tradition orale populaire par Philippe Vandelannoitte édité par l'imprimerie monsoise, en 1987.- Index: 944.28
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« La communauté de communes Pévèle-Carembault se précise : Fruit du mariage de trente-huit communes, représentant 90 000 habitants, la nouvelle intercommunalité au sud de Lille et à la frontière du Douaisis verra le jour le 1er janvier. Mais elle devait se trouver un nom avant le 31 août. Ce sera « communauté de communes Pévèle-Carembault » (CCPC), une proposition très largement approuvée par les conseils municipaux », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Élections municipales, Nomain », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24165, , p. 34.
↑« Nomain : Léon Delzenne, ancien maire et chevalier de la Légion d'honneur, est décédé : Léon Delzenne fut maire de la commune de 1989 à 2008. Il vient de nous quitter ce lundi. », La Voix du Nord, (lire en ligne).
↑« Les derniers vœux de Daniel Bonnet », L'Observateur du Douaisis, no 587, , p. 31« Ce n'est plus un secret depuis qu'il l'avait confié en octobre à l'Observateur du Douaisis, Daniel Bonnet ne se présentera pas devant les électeurs en mars ».
↑S.L., « Municipales à Nomain : Yannick Lassale se lance avec l'aval du maire sortant », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Rémi Siniarski, « Y. Lassalle, un maire fan de vélo : Sorti victorieux des urnes le 23 mars, Y. Lassalle, adjoint sortant a pris la succession Daniel Bonnet. Le nouveau maire est un fan de vélo sur le mont Ventoux et aussi de la série Game of Thrones. », L'Observateur du Douaisis, no 586, , p. 13.
↑« Nomain : Pascal Delplanque prêt à prendre la relève du maire Yannick Lassalle : Yannick Lassalle, le maire actuel, ne souhaite pas se représenter comme premier magistrat. Pascal Delplanque, un néophyte en gestion communale, a été sollicité pour prendre la relève. », La Voix du Nord, (lire en ligne)
↑Arnaud Déthée, « La poste ferme ses portes ce vendredi et sera remplacée par une agence communale : Le départ à la retraite de Mme Ballet, au guichet de la poste depuis plus de trente ans, va coïncider avec la fermeture définitive du bureau. Ce service public de proximité va heureusement perdurer grâce à la municipalité », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).