Signes extérieurs de richesse (chanson)
Signes extérieurs de richesse
Singles de Johnny Hallyday Signes extérieurs de richesse est une chanson de Johnny Hallyday sortie en 1983. Extraite de l'album Entre violence et violon, dont elle précède la parution, elle est diffusée en face B d'un 45 tours paru le . La même année, la chanson est la bande originale du film Signes extérieurs de richesse de Jacques Monnet. HistoireAvec Signes extérieurs de richesses, le chanteur ironise, dans un humour caustique autant que provoquant, sur certaines décisions économiques adoptées depuis l'alternance politique de 1981, qui a vu François Mitterrand succéder à Valéry Giscard d'Estaing à la présidence de la République française et pour la première fois sous la Cinquième, la Gauche accéder au pouvoir : création de l'impôt sur les grandes fortunes, contrôle des changes (cette seconde mesure, est – comme on le verra plus bas – particulièrement mise en exergue dans une autre chanson, J'ai perdu la tête, issue des mêmes sessions d'enregistrements et restée inédite à l'époque) :
(texte de Claude Lemesle et Johnny Hallyday) Signes extérieurs de richesses détonne quelque peu dans le répertoire de Johnny Hallyday, peu enclin aux thèmes politiques... Il y a toutefois quelques précédents, notamment avec la période Philippe Labro (1970 - 1971), durant laquelle Hallyday enregistre plusieurs titres engagés, C'est écrit sur les murs, Poème sur la 7e (album Vie), Flagrant délit, L'Autre Moitié[1] (album Flagrant délit). Ou encore, en 1981, Monsieur Paul (album En pièces détachées), où (sur un texte de Didier Barbelivien), il invective le dit Monsieur Paul, symbolisant l'homme politique toutes tendances confondues, pour lui dire son désintérêt pour la parole politicienne (discours qu'il compare à du chant en playback, dont le locuteur « confond les paroles et la musique ». À l'automne 1983, la chanson est la bande originale du film au titre identique de Jacques Monnet, une comédie qui met en scène les déboires d'un vétérinaire « victime » d'un contrôle fiscal. « Johnny chantant l'histoire d'un type aisé qui risque de se faire dépouiller par le fisc, voilà qui ne manque pas de piquant ! », souligne Daniel Lesueur[2]. En studio à Nashville, durant les mêmes séances d'enregistrements[3], Johnny Hallyday « enfonçant le clou », enregistre un second titre dans la « même veine », J'ai perdu la tête sur lequel il se gausse cette fois de la mise en place du carnet de change, limitant à 2 000 francs par an la somme que chaque touriste français peut emporter à l'étranger[4],[5] (la chanson reste inédite jusqu'en 1993) :
(paroles : droits réservés[6]) MusiciensRéceptionLe 45 tours Pour ceux qui s'aiment (sur lequel Signes extérieurs de richesse est en face B) se classe n°13 des ventes en France[7] et s’écoule à plus de 250 000 exemplaires[8]. Discographie1983 :
Johnny Hallyday enregistre également une adaptation anglaise de Signes extérieurs de richesses, On The Edge Of The Edge Discographie live :
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Notes et références
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