Le village est connu pour son église romane classée au titre des monuments historiques et pour le tombeau qu'elle renferme, la débredinoire qui aurait, selon la légende, le pouvoir de guérir les simples d'esprits, les « bredins » en bourbonnais.
Géographie
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À vol d'oiseau, la préfecture du département est à 13,3 km à l'est[2] ; Souvigny à 6 km au sud-sud-est[3] et Bourbon-l'Archambault à 8 km à l'ouest[4].
La commune est desservie par des routes départementales d'importance moyenne, dont la D 953, axe principal reliant Bourbon-l'Archambault à l'ouest et Moulins à l'est, ainsi que la D 253 en direction de Souvigny au sud-est[5].
Depuis la route principale, la D 58 relie Agonges au nord et Autry-Issards au sud. Les D 133 et 293 traversent aussi la commune[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 777 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bourbon_sapc », sur la commune de Bourbon-l'Archambault à 8 km à vol d'oiseau[8], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 777,2 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Menoux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Moulins, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[13]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (71,7 %), terres arables (17,3 %), forêts (5,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), zones urbanisées (2,1 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
La commune doit son nom à saint Menulphe, également appelé saint Menoux, d'origine celte, mais qui a fini ses jours dans cette paroisse qui se dénommait antérieurement Mailly-sur-Rose[réf. nécessaire].
Le village se développe autour d'un important monastère de bénédictines. Les foires qui y sont organisées par les abbesses attirent marchands et acheteurs, ce qui conduit au développement de la bourgade.
La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de Maillé-sur-Rose[17].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2022, la commune comptait 1 135 habitants[Note 2], en évolution de +11,71 % par rapport à 2016 (Allier : −1,38 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Il existe également depuis 1979 à Saint-Menoux[29], dans le château de La Mothe, une école hors contrat Steiner-Waldorf[30], dispensant un enseignement basé sur la pédagogie Steiner-Waldorf depuis le niveau maternelle jusqu'au collège[31], qui est liée à d'autres structures issues du courant ésotérique anthroposophique comme le Foyer Michael (centre de formation), la ferme biodynamique des Béguets ou l'association « Carminem »[32].
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église romane de Saint-Menoux, de la seconde moitié du XIIe siècle, classée monument Historique sur la première liste, en 1840[33]. Elle faisait partie d'un couvent de bénédictines dont les abbesses avaient un pouvoir considérable. Elles organisaient des foires dans le village et les commerçants et acheteurs y venaient nombreux puisqu'elles étaient protégées militairement par les Bourbons. Les pèlerins venaient se recueillir sur la tombe de Menou (la Débredinoire), évêque breton qui vint mourir dans l'antique bourg de Mailly. Chef-d'œuvre de l'art roman, l'église abbatiale rassemble les décors antiques de l'influence clunisienne et bourguignonne et le style auvergnat par l'étagement parfait des toitures du chevet qui rappelle les églises romanes majeures auvergnates comme Notre-Dame-du-Port à Clermont-Ferrand ou encore l'église Notre-Dame du Mont Cornadore à Saint-Nectaire. Elle fait partie des nombreuses églises romanes du pays de Souvigny.
D'azur à une crosse d'or accostée de deux besants du même ; au chef cousu* de gueules chargé de la débredinoire de saint Menoux d'or, ajourée de sable[39],[40].
Détails
* Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives : gueules sur azur. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Jules-Jacques Moret, Histoire de Saint-Menoux : temps préhistoriques, vie et culte de saint Menoux, l'abbaye, la paroisse, la commune, époque revolutionnaire, temps modernes, Moulins, Crépin-Leblond, 1907, 533 p. (en ligne, sur Gallica).
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Liste des maires de l'Allier [PDF], sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de l'Allier, 8 avril 2014 (consulté le 27 septembre 2014).
↑« Liste nominative des communes de l'Allier » [PDF], sur maires-allier.fr, Association des maires et présidents d'intercommunalité de l'Allier, (consulté le ). Mort en janvier 2023.
↑Supplément « Annuaire des maires Allier », La Montagne, , p. 29 (édition de l'Allier).
↑« A Saint-Menoux, l'école Steiner-Waldorf propose une pédagogie centrée sur l'homme et l'expérience », France3 région auvergne rhône-alpes, (lire en ligne)
↑Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 52 (cf. Saint-Menoux).