Elle est nommée en l'honneur du pape Anaclet, dont Clet est le diminutif.
Histoire
Le territoire de Saint-Clet fait partie de l'ancienne seigneurie de Soulanges, concédée à Pierre-Jacques de Joybert de Soulanges et de Marson en 1702. La paroisse canonique de Saint-Clet est érigée en 1849 par l'archevêque de Montréal, Ignace Bourget, par détachement de la paroisse de Saint-Ignace-du-Coteau-du-Lac. La municipalité de paroisse, constituée en 1855, reprend le même nom. La municipalité de village est détachée en 1921. La municipalité actuelle est formée en 1974 par la réunion des municipalités de paroisse et de village[2]. La situation du village au croisement de deux routes importantes amène l'implantation de l'hôtel Brabant et de l'hôtel de la famille Campeau[3].
La superficie totale est de 39,10 km2, essentiellement terrestres[1]. Son territoire se trouve dans les basses terres du Saint-Laurent, au sud du plateau de Saint-Lazare et de la montagne de Rigaud. La partie au nord du village est reconnue pour être un corridor venteux où s'accumulent facilement les bancs de neige l'hiver[5]. Ses sols sont propices à l'agriculture.
La rivières rivière Rouge traverse la municipalité du nord au sud.
À partir de son crénon, dans le nord-est, la rivière à la Graisse coule vers le sud-est.
Au recensement du Canada de 2011, on dénombre 1 738 personnes résidant dans la municipalité, pour une densité de population de 44,3 habitants/km². La croissance démographique est de 0,8 % entre 2006 et 2011. Le nombre total de logements est de 710, dont 689 sont habités par des occupants permanents[4].
Urbanisme
Le territoire est couvert en majorité par des exploitations agricoles, avec quelques parcelles de couvert forestier formé par les érablières. Le village, de forme carrée, se trouve au centre, au croisement des routes 201 et 340[11]. La municipalité compte plusieurs parcs et équipements dont les parcs Apollo, des Moussaillons, Ri-Go-Don et Henri-Farand, ainsi qu'un croquet intérieur[12],[13]. La municipalité compte trois fleurons du Québec[11].
Économie
L'économie de Saint-Clet est basée principalement sur l'agriculture et le commerce de machinerie agricole[2]. Plusieurs fermes sont exploitées sur le territoire, notamment dans la culture de légumes, de fruits et de fleurs, comme à la ferme Réjean Pilon[14].
L'École primaire Evergreen et l'École primaire Forest Hill (pavillons junior et senior) à Saint-Lazare et l'École primaire Soulanges à Saint-Télesphore servent a la ville[16].
Société
Les principaux groupes sociaux comptent l'Association des Parents de St-Clet, le cercle des fermières, le club de l'âge d'or, Repas partagés, la ligue des sacs de sable, la ligue de pétanque et le club de croquet[17].
↑ a et bStatistique Canada. Saint-Clet, Québec (Code 2471045) (tableau et carte). Profil du recensement, produit nº 98-316-XWF au catalogue de Statistique Canada. Ottawa. Recensement 2011, diffusé le 24 octobre 2012. Consulté le 20 mai 2013.
↑Luke De Stéphano, Vaudreuil-Soulanges, un lieu de convergence : 100 ans, noir sur blanc, vol. 21, Québec, Éditions GID, , 205 p. (ISBN978-2-922668-69-8), p. 105.
↑Réjean Coallier, « Achille Fortier, célèbre musicien du siècle dernier », dans Nane Couzier (dir.), Voix, traces, regards, visages de Vaudreuil-Soulanges : Recueil collectif, Vaudreuil-Dorion, Centre d'histoire La Presqu'île, , p. 57-61, propos recueillis par Aline Desrochers Brazeau. (ISBN978-2922155-15-0).