À partir du milieu du XVIIe siècle jusqu'en 1700, de nombreuses expéditions militaires arrivent à cet endroit aux fins de portage pour contourner les cascades sur le fleuve Saint-Laurent. La première référence à Pointe-des-Cascades paraît dans un texte de Louis-Armand de Lahontan en 1684. Sur une carte de Deshayes en 1695, la Pointe des Cascades est incluse dans la seigneurie de Vaudreuil[2].
En 1893, le bureau de poste ouvre sous le nom de Pointe des Cascades (rebaptisé en 1951 à Pointe-des-Cascades). Quelques années plus tard débute la construction du canal de Soulanges et quand il a été achevé en 1899, le village est devenu l'Est, terminus aval du canal. En 1958, elle a fermé quand il a été remplacé par le nouveau canal de Beauharnois. Les sentiers le long du canal sont maintenant utilisés comme un itinéraire cyclable régional.
D'Argent au chevron d'azur à deux cotices ondée du même, accompagnée d'une rose de gueules tigée et feuillée de sinople et un lion de gueules couronné du même et en plointe de sinople accompagnée d'une ancre de sable entourée d'une chaine du même[4].
Le village est desservi principalement par le boulevard de Soulanges, tronçon de la route 338, de classe régionale. À cela s'ajoutent la rue Centrale, l'avenue des Cascades ainsi que les chemins du Fleuve et de l'Aqueduc, qui ont le rôle de voies collectrices.
Trois des cinq écluses du canal de Soulanges sont sur son territoire. Deux phares similaires signalaient la présence des dangers jusqu'en 1959, année de la mise en service de la voie maritime du Saint-Laurent. L'un d'eux indiquait l’entrée est du canal de Soulanges. Il domine aujourd'hui le parc Saint-Pierre. Le parc de la Pointe couvre le tiers de la superficie du village. Depuis 2013, un projet résidentiel Place Chéribourg a vu le jour et ajoutera à terme plus de 120 résidences dans la municipalité.
Économie
Le village est connu pour le Village des Écluses, son camping, sa piste cyclable Soulanges et son parc des Ancres. Dans ce parc, il y a le musée des ancres que des touristes des quatre coins du Québec et même du monde viennent visiter. Ce village a un dépanneur. Auparavant, il y avait une caisse populaire Desjardins, une épicerie, un salon de coiffure, un restaurant de soupe et même un hôtel/bar. Celui-ci était situé sur la rue Centrale. Il a été brûlé par un incendie accidentel dans la fin des années 1990.
Éducation
Le Centre de services scolaire des Trois-Lacs administre les écoles francophones[16]. On ne retrouve toutefois aucune institution d'enseignement à Pointe-des-Cascades, les élèves étant transportés à Vaudreuil-Dorion.
Parc des Ancres. Sur le site du parc plus de 75 ancres dont certaines datant des années 1700 sont exposées. On y découvre des ancres de toutes sortes : ancres à jas repliable, à bascule, des grappins à boulet énorme et même une en caoutchouc, mais aussi d'autres objets telles des balises, des bouées, des chaînes, etc. Chaque ancre est installée sur un socle et est décrite par une plaque. On y retrouve également le centre d'interprétation, administré par la Société des recherches historiques de Pointe-des-Cascades.
Le Parc Saint-Pierre est un parc doté de modules de jeux, d'un gazebo et de toilettes publiques. On y aménage une patinoire en période hivernale. Il est dominé par un grand phare datant de 1902. C'est un endroit propice pour faire du vélo et de la randonnée.
La bibliothèque Adrienne De Montigny-Clément, nommée en l’honneur de sa fondatrice, compte 2 000 documents et est affiliée au réseau BIBLIO de la Montérégie[18].