La première audition de cette pièce, d'une grande virtuosité technique, a lieu le au cours d'un concert à la salle Gaveau, interprétée par sa dédicataire Blanche Selva.
Composition
Roger-Ducasse entreprend la composition de plusieurs pièces pour piano seul en 1917, pendant la Première Guerre mondiale[1], alors que le compositeur, mobilisé le [2], est « rendu à la vie civile et rapidement réformé[3] ».
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Jean Roger-Ducasse superpose une mesure à cinq temps en croches régulières (la main gauche est écrite à ) à deux mesures à trois temps (la main droite à ) dans les premières mesures de Rythmes, où les croches deviennent des triolets — opération rigoureusement impossible selon Guy Sacre, qui précise combien cette « battue à cinq temps, ses effets de tambourin » et l'indication de jeu legatissimo (très lié) rendent l'exécution périlleuse pour conserver le charme d'« un thème paisible qui s'évertue à garder son allure à trois temps[7] » :
Par la suite, « les trémolos serrés, les octaves brisées, les prestes arpèges miment de bruyantes guitares » dans un foisonnement où « ce qui chante se dissimule parmi les filets d'or de la parure[7] ».
Roger-Ducasse : Piano Works, Joel Hastings (2017, Grand Piano GP724)
Roger-Ducasse : Piano Works, Patrick Hemmerlé (2019, Melism MLS-CD 013)
Bibliographie
Ouvrages généraux
Michel Duchesneau, L'Avant-garde musicale et ses sociétés à Paris de 1871 à 1939, Paris, Éditions Mardaga, , 352 p. (ISBN2-87009-634-8)
Guy Sacre, La musique pour piano : dictionnaire des compositeurs et des œuvres, vol. II (J-Z), Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 2998 p. (ISBN978-2-221-08566-0), p. 2299-2309