En 1901, la mécène et saxophoniste Elise Hall commande une partition pour son instrument à Claude Debussy, par l'intermédiaire du hautboïste français de l'Orchestre symphonique de BostonGeorges Longy. L’œuvre changera plusieurs fois de titre : fantaisie, rapsodie orientale, arabe, puis mauresque. Debussy y travaille principalement entre mai et juillet 1903 mais ne livrera finalement qu'une particelle manuscrite inachevée (sous le titre « Esquisse d'une "Rapsodie mauresque" pour orchestre et saxophone principal »), à laquelle manquent 22 mesures d'accompagnement[1].
Après la mort du compositeur, c'est son ami Jean Roger-Ducasse qui met au point la version finale de la pièce et en réalise l'instrumentation définitive en 1919[1],[2].
François-René Tranchefort, « Claude Debussy », dans François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique symphonique, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 896 p. (ISBN2-213-01638-0), p. 197–211.
François-René Tranchefort, « Claude Debussy », dans François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique de chambre, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 995 p. (ISBN2-213-02403-0), p. 261–265.
Articles
(en) James R. Noyes, « Debussy's Rapsodie pour orchestre et saxophone Revisited », The Musical Quarterly, vol. 90, nos 3/4, , p. 416–445 (lire en ligne).