La légende voudrait que cette chanson ait été écrite sur le champ de bataille de la Somme, ou sur le Chemin des Dames, en Picardie, pendant la Première Guerre mondiale[6],[7], par un officier anglais blessé, amoureux d'une infirmière qui lui aurait apporté un bouquet de roses, ou d'une veuve de guerre qui cultivait des roses dans son jardin[8]... Mais son auteur, Frederic Weatherly(en) (1848-1929), avocat et poète anglais, est alors âgé de 68 ans en 1916[9] lorsqu'il écrit cet hymne à la paix et à l’amour... Son succès est fulgurant, elle devient rapidement populaire dans toute la Grande-Bretagne, chantée à leur amoureuse par les jeunes soldats britanniques qui partent au front en France, en Picardie et en Flandre. Elle devient un des airs les plus populaires des alliés de la Première Guerre mondiale, avec Quand Madelon..., ou Colonel Bogey March (à l'image de J'attendrai de Rina Ketty, de la Seconde Guerre mondiale) : « Les roses brillent en Picardie, dans le silence de la rosée argentée, les roses fleurissent en Picardie, mais il n'y a pas de rose comme toi, et les roses mourront avec l'été, et nos routes peuvent s'éloigner, mais il y a une rose qui ne meurt pas en Picardie, c'est la rose que je garde dans mon cœur... ».