Après avoir fait l'objet d'un remaniement cadastral en 2010, perdant ainsi 31 ha de parcelles au profit de la ville de Tours, le territoire communal, sous sa forme actuelle, s'étend sur 16,78 km2, soit 1 678 hectares[Insee 1]. C'est la 163e commune (sur 277) du département.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 731 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Tours - Parcay-Meslay », sur la commune de Parçay-Meslay à 3 km à vol d'oiseau[10], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 677,8 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Statistiques 1991-2020 et records TOURS (37) - alt : 108m, lat : 47°26'40"N, lon : 0°43'38"E Records établis sur la période du 01-11-1959 au 03-12-2023
Source : « Fiche 37179001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base
Hydrographie
La commune est bordée sur son flanc sud par la Loire (4,084 km). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 12,94 km, comprend également cinq petits cours d'eau dont la Bédoire (4,635 km)[14],[15].
Le cours de la Loire s’insère dans une large vallée qu’elle a façonnée peu à peu depuis des milliers d’années. Elle traverse d'est en ouest le département d'Indre-et-Loire depuis Mosnes jusqu'à Candes-Saint-Martin, avec un cours large et lent. La Loire présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon de la Loire tourangelle, qui court entre la sortie de Nazelles-Négron et la confluence de la Vienne[16], dont la station hydrométrique de référence la plus proche est située à Tours [aval pont Mirabeau]. Le débit mensuel moyen (calculé sur 62 ans pour cette station) varie de 112 m3/s au mois d'août à 622 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 3 050 m3/s et s'est produit le , la hauteur maximale relevée a été de 5,78 m ce même jour[17],[18]. La hauteur maximale historique a été atteinte le 3 juin 1856 avec une hauteur inconnue mais supérieure à 6,20 m[19].
La Bédoire coule quant à elle du nord vers le sud et se jette dans la Loire au sud du bourg dans le quartier de la Bourdonnerie[15].
Relief
L'extrémité sud de la commune correspond au bassin de la Loire. Le reste du territoire appartient au plateau de Tours. La Bédoire forme néanmoins une vallée qui divise la commune en deux parties.
L'altitude moyenne du plateau de 110 mètres. L'altitude maximale, 124 mètres, est située près du lieu-dit la Blanchetière.
Le sous-sol est essentiellement formé de tuffeau jaune.
Urbanisme
Typologie
Au , Rochecorbon est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20].
Elle appartient à l'unité urbaine de Tours[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[21],[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[2]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[22],[23].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (65,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (29,6 %), cultures permanentes (24 %), forêts (14,9 %), zones urbanisées (14,3 %), zones agricoles hétérogènes (10,9 %), eaux continentales[Note 4] (5,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
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Logement
Le tableau ci-dessous révèle les principales données chiffrées établies en 2014 et permettant de comparer l'état du logement à Rochecorbon avec celui de l'ensemble du département d'Indre-et-Loire[Insee 2],[Insee 3] :
Le logement à Rochecorbon en 2014.
Rochecorbon
Indre-et-Loire
Part des résidences principales (en %)
91,2
87,7
Part des logements vacants (en %)
4,3
7,9
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %)
75,8
59,1
Comparativement à la situation générale du parc immobilier en Indre-et-Loire, la proportion, plus faible, des logements vacants et des résidences secondaires du territoire communal, dont les taux atteignent respectivement 4,3 et 4,5 % du parc d'habitations à Rochecorbon contre 7,1 % et 4,7 % au niveau départemental, profite à la part des résidences principales recensées sur le territoire communal, donnée estimée à 91,2 %[Insee 2],[Insee 3]. Par ailleurs, 75,8 % des occupants de ces résidences principales en sont propriétaires, taux supérieur à celui du département qui s'élève à 59,1 %[Insee 2],[Insee 3].
D'autre part, 806 résidences principales ont été construites à Rochecorbon depuis 1946, ce qui représente une part d'environ 68,4 % du parc immobilier concernant ce type de logement[Insee 2]. Entre 1971 et 1990, 380 logements ont été bâtis et 326 sur la période allant de 1991 à 2011[Insee 2]. Enfin, pour l'année 2014, sur l'ensemble des habitations inventoriées au sein du territoire communal, 84,6 % d'entre elles sont des maisons individuelles[Insee 2].
Lieux-dits, hameaux et écarts
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Risques majeurs
Le territoire de la commune de Rochecorbon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Cisse et la Loire. La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Tours, un des 21 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Loire-Bretagne et portés à 22 lors de l'actualisation de 2018. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[27],[28]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1994, 1997, 1999, 2001 et 2008[29],[25].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[30]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 95,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 342 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1212 sont en aléa moyen ou fort, soit 90 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[32].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1994, 1997, 2011 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1995, 1999, 2001, 2008, 2010 et 2020[25].
Toponymie
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Évolution chronologique des mentions du castrum, de la paroisse, puis de la commune[33] :
Vodanum : IXe siècle ;
Rupes, terra de Rupibus : XIe siècle ;
Castrum de Rupibus, Parochia de Rupibus, Rupes Corbonis : Roche-Hardouin, XIIe siècle et XIIIe siècle ;
L'histoire de Rochecorbon est liée à la Loire, qui arrose le village. Au cours du 2e Âge du fer[Note 5] (période laténienne), l'occupation du territoire communal est essentiellement attestée par l'existence d'un oppidum[37],[38],[39]. Fondée et érigée au lieu-dit de « Château-Chevrier », cette agglomération protohistorique, qui fait alors partie intégrante de la civitas (ou cité) des Turones, se développe sur une superficie totale de 15 ou 16 ha[37],[38],[39]. Il n'y a pas de grottes naturelles à proprement parler : elles ont toutes été fabriquées par la main de l'homme. Aucun habitat préhistorique n'a été découvert sur le territoire de la commune ; mais la découverte de silex taillés et d'éclats de taille laissés depuis l'Aurignacien atteste de cette présence.
Parmi les enfants de Corbon Ier et de sa femme Adelsendis, on trouve au XIe siècle :
Corbon II ; Hardouin († après 1064 ; père de Thibaut et Hardouin) ; un(e) enfant de nom inconnu, père/mère de Guanilo et Renaud des Roches ; et Thibaut Ier des Roches (fl. dès 1007/1015, † avant 1088), marié 1° à une fille de Geoffroi IIde Preuilly et d'Almodis, et 2° à Sibylle, fille de Lisoisd'Amboise et d'Hersende de Buzançais. (Carré de Busserolle[41] ajoute une génération entre Corbon Ier et Thibaut : Tedasius, père de Sulion, Hugues, Wanilon, et de Thibaut, qui traite avec Marmoutier en 1066 et † en 1088). Thibaut Ier et Sibylle d'Amboise sont parents de Mélisende, Lisois († v. 1096 ; selon Carré de Busserolle), et de :
Robert Ier (fl. 1088 et 1102 ; † après 1123, ou dès avant 1122 ?), bienfaiteur de Marmoutier, époux de Mayence, veuve d'un certain Dreux, d'où : Thibaud II, Robert II, Sulpice, Guanilo, Sibylle et Lucie des Roches.
(Mais pour Carré de Busserolle, Robert Ier est suivi de son fils Geoffroy (Ier) de Brenne, qui vit sous l'archevêqueGislebert, confirme la fondation de Fontaine-les-Blanches et fait accord en mars 1122 avec Marmoutier ; il donne ce Geoffroy comme le père de Thibaud II (fl. 1150), bienfaiteur de Fontaine-les-Blanches, époux de Mathilde, d'où : Geoffroy (II), Hugues, Henri et Robert ; Geoffroy (II) (fl. 1186) est le père de Robert (II), cité en 1204, père à son tour de Geoffroy (III) (fl. 1221, 1234), marié à Hildéarde : Carré de Busserolle, pourtant un érudit solide, fait alors une énorme erreur puisqu'il attribue audit Geoffroy, pour sa fratrie, les enfants de Robert II, comte de Dreux et de Braine, notamment l'archevêqueHenri ! ; enfin leur fils Geoffroy (IV) (fl. 1246) épouse sans postérité Jeanne de Mézièresen Brenne, remariée à Hervé de Vierzon : là encore, cette version se révèle erronée, Jeanne de Mézières-Brenne n'étant pas la femme de Geoffroy, mais sa nièce, fille de son frère cadet Guillaume de Brenne : voir ci-dessous[42]).
À partir de Robert Ier (fl. de part et d'autre de 1100), les Rochecorbon sont aussi dits de Brenne : même si le nom Brenne semble évoquer les parages de Rochecorbon — la Brenne coule à proximité (cf.Vernou) — c'est la Brenne, avec Mézières, qui est très probablement en jeu ; peut-être était-ce un héritage venu de la femme de Robert, ou bien des Buzançais ? ; en tout cas, rien à voir avec Braine(regrettable confusion de Carré de Busserolle, Touchard-Lafosse étant plus circonspect), et il est avéré que l'héritière finale, Jeanne de Brenne († vers 1300), dame de Rochecorbon ci-dessous, est aussi dame de Mézières-en-Brenne.
Par ailleurs, il est aussi signalé comme seigneurs ou du moins membres de la famille de Rochecorbon : Sulpice (au XIe siècle ? ; époux d'Hersende et père d'Aucher et Sulpice), et Alexandre des Roches (père de Thibaut, au XIIe siècle).
Thibaut Ier ou son fils Robert Ier firent bâtir, vers 1095, la tour quadrangulaire qui subsiste encore et que tout le monde appelle la « Lanterne », haute de dix mètres.
Puis Robert III de Rochecorbon (ou Thibaut III ?) († après 1179 ; probablement frère aîné d'Hugues, abbé de Marmoutier en 1210-1227), qu'il faut sans doute distinguer des deux frères Robert II et Thibaut II ci-dessus pour des raisons chronologiques (donc fils, neveu ?), est père de Geoffroi Ier († vers 1201/1204 ; mari d'Asceline), et de Robert IV (ou III) († 1227 ; x Isabelle de Pocé). Les enfants d'Isabelle de Pocé et Robert IV sont :
Marguerite de Brenne († vers 1253 ; ou 1263 ?) ; x Olivier de Dan, d'où : autre Isabelle de Pocé, femme d'Hugues III du Bellay ; et Marguerite de Pocé,abbesse de Fontevraud en 1284-1304
Geoffroi II († vers 1248), marié à Hildiarde
La fille de Geoffroi II, Aénor de Brenne, apporte Pocé à son mari Hugues II, vicomte de Brosse (1236-1297)
et Guillaume de Brenne († à la mi-XIIIe siècle, vers 1251/1258), marié à Mathilde, fille de Thibaud de Mirebeau
Au XIVe siècle, la Maison de Thouars transmit Rochecorbon à la Maison de Craon(car Perrenelle, vicomtesse de Thouars et comtesse de Dreux, fille du vicomte Louis de Thouars — fils de Jean Ier et Blanche de Brabant ci-dessus — et de Jeanne II de Dreux, marie Amaury IV de Craon puis Clément II Tristan Rouault ; elle † sans postérité en 1397) ; puis à la Maison d'Amboise(car Isabelle/Isabeau de Thouars, comtesse de Benon et de Dreux, sœur cadette de Péronnelle, fut en 1356 la seconde épouse d'Ingelger Ier d'Amboise, † vers 1373/1375). Puis Pernelle/Péron(n)elle d'Amboise, petite-fille d'Ingelger Ier et d'Isabelle de Thouars, et fille d'Ingelger II d'Amboise, l'apporta, avec la vicomté de Tours et les seigneuries des Ponts-de-Tours et de Montils-lès-Tours, à Hardouin VIII de Maillé († 1442), marié en 1412.
Puis transmission aux Montmorency-Laval-Loué, Françoise de Maillé († entre 1518 et 1534), arrière-petite-fille d'Hardouin VIII et Pernelle d'Amboise, ayant épousé vers 1500 Gilles Ier de Laval-Loué, sire de Benais, Bressuire et Loué. Les fiefs Maillé, dont Rochecorbon et Benais, restent désormais attachés, jusqu'à la Révolution, à la baronnie puis comté (1572) de Maillé,
Après la Révolution française, Rochecorbon s'organise autour d'une nouvelle administration, les citoyens élisant les membres du conseil général des communes.
Le botaniste François Joseph Derouet est souvent identifié dans ses biographies comme un ancien maire de Rochecorbon mais il semble qu'il ne l'a jamais été[57],[44].
Le tableau suivant présente l'évolution de la capacité d'autofinancement (CAF), un des indicateurs des finances locales de Rochecorbon, sur une période de onze ans[59] :
Capacité d'autofinancement (CAF) à Rochecorbon de 2005 à 2015 Résultats exprimés en €/habitant. Strate : communes de 2 000 à 3 500habitants appartenant à un groupement fiscalisé (FPU).
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
Rochecorbon
185
258
239
185
214
250
237
232
216
245
230
Moyenne de la strate
158
165
161
158
166
172
189
187
173
166
167
■ CAF de Rochecorbon ■ CAF moyenne de la strate Ordonnées du graphique : valeurs de la CAF exprimées en €/habitant.
Sur la période allant de 2005 à 2015, la capacité d'autofinancement de Rochecorbon[Note 6] se révèle régulièrement supérieure à la valeur moyenne de la strate[59]. Le « résultat comptable »[Note 7], relativement fluctuant, est également toujours supérieur à celui de la strate[59]. Par ailleurs, le fonds de roulement[Note 8], qui observe, sur la période considérée, une valeur toujours positive, est régulièrement inférieur à la moyenne de la strate à l'exception des exercices fiscaux de 2010 et 2014[Note 9],[59].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[64].
En 2022, la commune comptait 3 220 habitants[Note 10], en évolution de +1,83 % par rapport à 2016 (Indre-et-Loire : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Soldes de variation annuelle de la population de Rochecorbon exprimés en pourcentages[Insee 4].
1968 - 1975
1975 - 1982
1982 - 1990
1990 - 1999
1999 - 2009
2009 - 2014
Taux de variation annuel de la population
+ 0,8 %
+ 2,1 %
- 0,1 %
+ 1,2 %
+ 1,0 %
- 0,6 %
Solde naturel
+ 0,3 %
- 0,3 %
- 0,5 %
- 0,1 %
(+/-) 0,0 %
+ 0,1 %
Solde migratoire
+ 0,5 %
+ 2,3 %
+ 0,3 %
+ 1,3 %
+ 0,9 %
- 0,7 %
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,8 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 538 hommes pour 1 591 femmes, soit un taux de 50,85 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,91 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[66]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
3,3
9,6
75-89 ans
9,7
17,2
60-74 ans
19,2
23,2
45-59 ans
23,6
15,7
30-44 ans
16,7
15,0
15-29 ans
12,1
18,5
0-14 ans
15,4
Pyramide des âges du département d'Indre-et-Loire en 2021 en pourcentage[67]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,9
90 ou +
2,2
7,9
75-89 ans
10,2
17,3
60-74 ans
18,1
19,8
45-59 ans
19,1
17,9
30-44 ans
17,2
18,5
15-29 ans
17,5
17,6
0-14 ans
15,6
Enseignement
Rochecorbon se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Saint-Pierre-des-Corps.
L'école maternelle Maupas Philippe et l'école élémentaire Maupas Philippe accueillent les élèves de la commune.
Économie
Travail
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Les deux tableaux qui suivent ont pour objectif de donner les chiffres-clés de l'emploi à Rochecorbon et leur évolution de 2009 à 2014[Insee 5],[Insee 6] :
Structure de la population active de Rochecorbon (37) entre 2009 et 2014.
Rochecorbon 2009
Rochecorbon 2014
Évolution
Population de 15 à 64 ans
1 033
1 029
- 3,87 %
Actifs (en %)
72,6
74,0
+ 1,92 %
dont :
Actifs ayant un emploi (en %)
68,4
67,9
- 0,73 %
Chômeurs (en %)
4,2
6,1
+ 45,2 %
Évolution de l'emploi à Rochecorbon (37) en 2004 et 2014.
Rochecorbon 2009
Rochecorbon 2014
Évolution
Nombre d'emplois dans la zone
1 131
1 081
- 4,42 %
Indicateur de concentration d'emploi
80,6
80,5
- 0,12 %
Tissu économique
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Le tableau ci-dessous recense le nombre d'entreprises implantées en 2015 à Rochecorbon selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[Insee 7] :
Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2015.
Les données observées au cours d'une période comprise entre 1988 et 2010 montrent que le nombre d'exploitations agricoles sont en forte diminution alors que leurs tailles moyennes se révèlent, quant à elles, en nette augmentation[68]. À l'instar du nombre d'exploitations agricoles recensées au sein du territoire communal, le nombre de têtes d'animaux en élevage est également marqué par une forte baisse, le taux de cheptel diminuant de près de 54,9 % sur la période considérée[68]. En outre, les études effectuées par le Ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt en 2000 et 2010, ont permis d'établir que la production dominante du secteur agricole communal s'oriente vers une politique économique centrée sur l'activité viticole, dont la production de vins d'appellation[68].
Lieux et monuments
Église Notre-Dame de Rochecorbon. XIIe s. L'église est classée parmi les Monuments Historiques : arrêté du 20 janvier 1923.
Église Saint-Georges [ancienne commune de Saint-Georges-sur-Loire]. Fin Xe ou début XIe s. XIIe s. La charpente a été datée de 1028, en étant probablement la plus ancienne de France[69]. L'église est inscrite sur l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques : arrêté du 29 novembre 1948. Le mur Nord de la nef et le berceau du chœur ornés de scènes peintes sont classés parmi les Monuments Historiques : arrêté du 9 août 1996. La verrière no 0, fragment de l’histoire de Melchisédech, XIIIe s., est classée parmi les Monuments Historiques : arrêté du 1971.
Le domaine de Montguerre est un espace d'habitations chargé d'histoire : Il est situé sur le coteau de Montguerre, tout proche de la lanterne de Rochecorbon où vécut Jules-Antoine Taschereau (qui y accueillit régulièrement Daniel Halévy). Plus tard, Marcellin Berthelot et Ernest Renan y ont résidé.
Château de l'Olivier. La grille d’entrée en fer forgé du château de l’Olivier, provenant du château de Chanteloup, commune d'Amboise, est classée parmi les Monuments Historiques : arrêté du 20 septembre 1946.
Manoir des Basses-Rivières. Les façades, côtés et toitures du manoir des Basses-Rivières sont inscrits sur l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques : arrêté du 6 mai 1965.
Château de Vaufoinard. Les façades, côtés et toitures du pavillon XVIe s. du château de Vaufoinard sont inscrits sur l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques : arrêté du 11 avril 1946.
Moulin de Touvoie. Les façades, côtés et toitures des bâtiments d’habitation du Moulin de Touvoie, la fontaine de Jouvence dans le jardin sont inscrits sur l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques : arrêté du 27 mai 1952. En août 1945, Jean Cocteau y tourne quelques scènes de son film : La belle et la bête avec Jean Marais et Josette Day, d’après l’œuvre de Madame de Beaumont. Le moulin étant censé représenter la demeure de « la Belle ».
Rochecorbon est une des communes représentatives de l'AOC (Appellation d'Origine Contrôlée) Vouvray. Ce vin blanc de Loire, issu du cépageChenin, est décliné en plusieurs variétés : sec, demi-sec, moelleux et liquoreux, sans oublier les effervescents.
Dans son Journal d'un film, Jean Cocteau mentionne que le tournage de son chef-d'œuvre, La Belle et la Bête, a démarré à Rochecorbon le dimanche . Le film a été tourné au moulin de Touvoie, des XVe et XVIe s, le long d'un petit affluent de la Loire, la Bédoire. Dans cette propriété se situe une fontaine appelée « fontaine de Jouvence ».
Marie Laurentin dite Menie Grégoire. Journaliste. De 1967 à 1981, elle anime sur RTL une émission de radio en donnant la parole au public. À compter de 1996, elle est membre de l'Académie des Sciences, Arts et Belles Lettres de Touraine.
Héraldique
Blason
De gueules au chevron d'azur* accompagné en chef de deux feuilles de vigne de sinople* et d'un lion d'or en pointe[71]
Détails
* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (azur et sinople sur gueules). Depuis 1984.
Notes et références
Notes
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Tours, il y a une ville-centre et 37 communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Autrement dit, bien avant l'ère chrétienne, mais au premier demi-millénaire av. J.-C.
↑La « capacité d'autofinancement » (CAF) est l’excédent dégagé en fonctionnement ; cet excédent permet de payer les remboursements de dettes. Le surplus, c'est-à-dire le CAF - remboursements de dettes, s'ajoute aux recettes d’investissement — autrement dit : les dotations, subventions, plus-values de cession — pour financer les dépenses d’équipement. Ce montant représente le financement disponible de la commune[60].
↑Le résultat comptable est la différence entre produits et charges de fonctionnement[61].
↑Le « fonds de roulement », différence entre les financements à plus d'un an et les immobilisations, permet de combler le décalage entre l'encaissement des recettes et le paiement des dépenses[62].
↑Ces commentaires, qui ne reposent pas sur une analyse statistique des données présentées, n'ont qu'une valeur strictement indicative.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ a et bStephan Fichtl, La ville celtique : Les oppida de 150 av. J.-C. à 15 apr. J.-C., Paris, Éditions Errance, , 238 p., page 226.
↑ a et bJean-Marie Laruaz, « Atlas archéologique de Touraine : Les agglomérations à la fin de l'âge du Fer, 200 à 25 av. n.-è. (textes) », Revue archéologique du centre de la France, Fédération pour l'Edition de la Revue Archéologique du Centre de la France, no 53 (supplément), (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bJean-Marie Laruaz, « Atlas archéologique de Touraine : Les agglomérations à la fin de l'âge du Fer, 200 à 25 av. n.-è. (cartes et documents) », Revue archéologique du centre de la France, Fédération pour l'Edition de la Revue Archéologique du Centre de la France, no 53 (supplément), (lire en ligne, consulté le ).
↑Ernest Henry Tourlet(en) (auteur du texte), « Derouet, aîné », dans Documents pour servir à l'histoire de la botanique en Touraine, par E.-H. Tourlet,..., Tours, (lire en ligne), p. 42-44