Commune ligérienne de la vallée de l'Authion, Saint-Martin-de-la-Place se situe au sud de Saint-Clément-des-Levées, sur les routes D 952, Villebernier / Saint-Clément-des-Levées, et D 214, Longué-Jumelles[2].
Toponymie
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Durant la Révolution, la commune porte le nom d'Unité-sur-Loire[3].
Histoire
Le village primitif de Saint-Martin-de-la-Place, nommé Platea ou Sancti Martini de Platea, était probablement situé en partie dans l'actuel lit de la Loire, près de l'endroit où se trouvait la première église paroissiale Saint-Martin.
Entre le XIIIe et le XVe siècle, un bras de Loire s'étant créé au nord de celle-ci, un pont en bois, dont les vestiges ont été repérés en 1989, dut être construit pour relier cette île à la rive droite du fleuve. Dès la construction de la levée, au XIIe siècle, l'habitat tendit à s'y regrouper ainsi que sur le chemin perpendiculaire à celle-ci, reliant Saint-Martin à Blou et Longué. Après l'abandon de l'église primitive ruinée par la Loire, la chapelle Saint-Étienne bâtie au XVIe siècle, au centre du village sur la levée, la remplaça et, au XVIIe siècle, prit rang d'église paroissiale, sous le vocable de Saint-Martin. Le village conserve des maisons des XVe, XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles.
La première mairie, construite en 1833, devenue trop petite, fut remplacée par une nouvelle, en 1858, élevée selon les plans de l'architecte Charles Joly-Leterme. Le presbytère fut reconstruit en 1865. Le cimetière, autrefois au pied de l'église, fut transféré sur la route de Longué en 1834 et agrandi en 1841 et 1979 : un monument aux morts de la guerre 1914-1918 y fut construit en 1929, par l'entreprise Delphin de Saumur. Le port fluvial, qui avait été refait en 1846, fut enseveli sous la levée de contournement du village construite en 1972.
Le 5 août 1944, le train de Langeais, un convoi de prisonniers politiques, se dirige vers Belfort. Ce jour-là, 18 prisonniers d'un wagon où se trouvaient des officiers américains et 3 correspondants de guerre français sautent du train en marche à Saint-Martin-de-la-Place. Parmi eux, Pierre Bourdan, journaliste, membre de l'équipe française de la BBC, qui avait été fait prisonnier dans la banlieue de Rennes[4].
Politique et administration
Administration municipale
Administration actuelle
Depuis le , Saint-Martin-de-la-Place constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Gennes-Val-de-Loire, et dispose d'un maire délégué[1].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2015, la commune comptait 1 149 habitants[Note 1], en évolution de −1,12 % par rapport à 2009 (Maine-et-Loire : +2,12 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,5 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %).
Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,7 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
50,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 23,8 %, 15 à 29 ans = 12,4 %, 30 à 44 ans = 22,4 %, 45 à 59 ans = 20,4 %, plus de 60 ans = 21,1 %) ;
49,3 % de femmes (0 à 14 ans = 21,1 %, 15 à 29 ans = 13,3 %, 30 à 44 ans = 22,5 %, 45 à 59 ans = 19,2 %, plus de 60 ans = 23,9 %).
Pyramide des âges à Saint-Martin-de-la-Place en 2008 en pourcentage[15]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,2
90 ans ou +
1,0
7,6
75 à 89 ans
7,9
13,3
60 à 74 ans
15,0
20,4
45 à 59 ans
19,2
22,4
30 à 44 ans
22,5
12,4
15 à 29 ans
13,3
23,8
0 à 14 ans
21,1
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[16].
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ans ou +
1,1
6,3
75 à 89 ans
9,5
12,1
60 à 74 ans
13,1
20,0
45 à 59 ans
19,4
20,3
30 à 44 ans
19,3
20,2
15 à 29 ans
18,9
20,7
0 à 14 ans
18,7
Vie locale
En mai 2012, un club de rugby voit le jour, le Rugby club de St Martin.
Économie
Sur 90 établissements présents sur la commune à fin 2010, 27 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 4 % du secteur de l'industrie, 14 % du secteur de la construction, 46 % de celui du commerce et des services et 9 % du secteur de l'administration et de la santé[17].
La statue d'Aristide Aubert du Petit-Thouars, monument illustrant la tragédie du Tonnant, dû au sculpteur Alfred Benon qui est inhumé dans le cimetière de la commune.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.