Rhapsodie pour deux flûtes, clarinette et piano
La Rhapsodie ou Rhapsodie pour deux flûtes, clarinette et piano (H. 13) d'Arthur Honegger est une œuvre de musique de chambre, composée en 1917 et éditée par Salabert. Genèse et créationÂgé de 25 ans, Arthur Honegger est au Conservatoire de Paris en 1917. Il est déjà l'auteur de quelques mélodies tirées d’Alcools de Guillaume Apollinaire, de Toccata et Variations et des deux premiers mouvements de la Première Sonate pour violon et piano et travaille à deux œuvres, le Prélude pour Aglavaine et Sélysette tiré d'une pièce de Maurice Maeterlinck et la Rhapsodie, probablement pour parfaire son écriture pour les instruments à vent[T 1]. Celle-ci est achevée en et dédiée à son maître et compositeur Charles-Marie Widor. L'œuvre est créée le à l’Université Interalliée du Parthénon dont les concerts sont organisés par le Havrais H. Woolett[D 1], la future épouse du compositeur, Andrée Vaurabourg, tient le piano[1]. Réception et postéritéSitôt créée, l'œuvre est rapidement rejouée dans l'atelier du peintre Lejeune à Montmartre et de nouveau au théâtre du Vieux-Colombier à Paris lors d'un concert organisé par Jane Bathori[D 1]. Comme la plupart des œuvres de musique de chambre du compositeur, la Rhapsodie est peu jouée mais a toutefois fait l'objet d'enregistrements. StyleTandis que le Prélude pour Aglavaine et Sélysette est marqué par un certain « pointillisme » musical, la Rhapsodie subit l'influence de Claude Debussy[D 1]. Elle s'y oppose toutefois par l'économie de moyens, chère au compositeur dans ses œuvres futures. Structure et analyseDe type rhapsodique, l'œuvre se découpe en trois mouvements :
Les deux mouvements Larghetto subissent clairement l'influence de Claude Debussy[1] par l'emploi des gammes par ton (do, ré, mi, fa dièse, sol dièse, la dièse, do) tandis que le mouvement central Allegro évoque Maurice Ravel[1]. Discographie
Notes et référencesNotesSources et références
Autres références
Liens externes
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