Le Concertino pour piano et orchestre est la première page concertante de Honegger[1]. Composée en septembre 1924[1], la partition est dédiée à la pianiste Andrée Vaurabourg, future épouse du compositeur, qui la crée le sous la direction de Serge Koussevitzky à l'Opéra de Paris[2].
Le Concertino pour piano et orchestre est composé de trois mouvements qui s'enchaînent[6] :
Allegro molto moderato ( = 84) à quatre temps (noté ), qui fait « s'échanger librement les thèmes entre soliste et orchestre[1] » ;
Largetto sostenuto ( = 66) à , court mouvement lent « directement attaqué par le piano cantabile, exprimant sur le mode lyrique un thème pastoral[2] » parsemé de « contrepoints dissonants de l'orchestre[2] » ;
Allegro ( = 116) à quatre temps (noté ), dans lequel « l'instrument soliste s'y fait nettement percussif, sur un rythme de marche continu avec emprunt de maints éléments à l'esprit du jazz, accentués par l'intervention des trompettes et trombones [...]. À la fin, le mouvement s'évanouit en diminuendo, soudain rompu par un simple fortissimo conclusif[2] ».
La durée moyenne d'exécution de la pièce est de onze minutes environ[2].
Jacques Tchamkerten, Arthur Honegger : L'inquiétude de l'espérance, Genève, Éditions Papillon, coll. « Mélophiles » (no 19), , 264 p. (ISBN2-940310-26-2).