Renzo Barbera

Renzo Barbera
Fonction
Député
XXIVe législature du royaume d'Italie
-
Biographie
Naissance
Nationalité
Activités

Lorenzo dit Renzo Barbera est un entrepreneur et homme politique italien, né à Trapani le [1], mort en 1938. Fondateur d'une entreprise d'huile d'olive qui porte son patronyme, il est élu député radical de Palerme en 1913.

Biographie

Originaire de Trapani, la famille Barbera déménage en 1888 de Menfi à San Lorenzo ai Colli dans la banlieue de Palerme[2], dans l'ancien pavillon de chasse des princes de Buonfornello[3].

Lorenzo Barbera crée en 1894 un partenariat important avec les Florio pour lancer une entreprise de fabrication d'huile d'olive. En 1910, il cède la gestion de la Società degli Oleifici Siciliani, devenue plus tard Premiati Oleifici Barbera, à son fils, Manfredi[2],[4].

Opposant à Giolitti, il est membre du Parti socialiste puis du parti radical[5]. Membres de la Ligue commerciale, il est élu au conseil municipal de Palerme lors du renouvellement du tiers du conseil en juillet 1906, sa présence, imposée par Florio sur la liste de Giuseppe Tasca Lanza, ayant été combattue par les socialistes Alessandro Tasca et Aurelio Drago[6].

Il siège au conseil municipal de Palerme et est adjoint à partir de juin 1909 dans la municipalité de Romualdo Trigona di Sant'Elia dont il démissionne en janvier 1910 en raison du manque de volonté de la majorité de mettre en place une nouvelle enceinte douanière et la réorganisation des bureaux[7]..

Lors des Élections législatives italiennes de 1913, il est candidat radical dans la troisième circonscription de Palerme, laissée par le député sortant, le prince de Trabia, nommé sénateur. Il s'oppose à Nicolò Zito, riche commerçant d'agrumes. Il l'emporte de 50 voix, emportant l'adhésion du vote populaire, alors que son adversaire était soutenu par Pecoraino, Tagliavia, des clercs, de la Chambre de commerce et de la « mafia des campagnes »[5].

Élu aux côtés de Nunzio Nasi lors des municipales de 1914 à Palerme, il porte la désignation de Vincenzo Di Salvo comme maire, et se fait choisir comme conseiller principal, provoquant la démission des six adjoints de la minorité municipale. Quelques mois plus tard, en désaccord avec sa majorité sur l'élargissement de la ceinture douanière, et irrité du pouvoir de Barbera, Di Salvo démissionne en octobre 1914[8].

Notes et références

  1. Orazio Cancila le dit né en 1861.
  2. a et b (it) « Olio Barbera mette in rete 10 mila produttori siciliani frantoi hi-tech per la qualità », sur la Repubblica, (consulté le )
  3. (it) « Abitata da principi e poi da (famosi) imprenditori palermitani: la seicentesca Villa Barbera », sur Balarm.it (consulté le )
  4. (it) « Premiati Oleifici Barbera » [archive du ], sur oliobarbera.it (consulté le )
  5. a et b Orazio Cancila, Palermo, Laterza, coll. « Storia delle città italiane », (ISBN 978-88-420-5781-9), p. 254-255.
  6. Orazio Cancila, Palermo, Laterza, coll. « Storia delle città italiane », (ISBN 978-88-420-5781-9), p. 237.
  7. Orazio Cancila, Palermo, Laterza, coll. « Storia delle città italiane », (ISBN 978-88-420-5781-9), p. 247-248.
  8. Orazio Cancila, Palermo, Laterza, coll. « Storia delle città italiane », (ISBN 978-88-420-5781-9), p. 257.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes