À la suite d'une consultation, les habitants sont appelés les Rehaupaux.
Géographie
Localisation
Rehaupal est situé à l'écart des axes de circulation, il est traversé par le Barba, petit affluent gauche de la Vologne.
Géologie et relief
La vallée, étroite, est d'origine glaciaire mais la commune n'occupe que l'adret car l'ubac est situé sur le territoire du Tholy. Les autres communes limitrophes sont Laveline-du-Houx en aval, au nord-ouest, Champdray au nord et à l'est et Liézey à l'extrême est.
Les coteaux sont en forte déclivité, couverts de forêts et de prés. On y trouve les hameaux de Varinfête et des Spaxes. La forêt occupe 172 hectares soit 37 % au total. L'agriculture occupe 273 hectares du territoire communal, soit 67,5 %, elle est tournée vers l'élevage et la production laitière. Les friches et les landes occupent 18 hectares, soit 3,5 % du sol.
Sa proximité avec la station de Gérardmer (15 km), dans un cadre resté sauvage, lui confère les atouts d'un tourisme vert recherché, d'autant plus qu'Épinal n'est qu'à 25 km à l'ouest.
Sismicité
Commune située dans une zone 3 de sismicité modérée[1].
Le Barba, d'une longueur totale de 15,7 km, prend sa source dans la commune de Liézey et se jette dans la Vologne à Docelles, après avoir traversé huit communes[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 584 mm, avec 14,8 jours de précipitations en janvier et 11,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Roulier_sapc », sur la commune du Roulier à 10 km à vol d'oiseau[6], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 000,2 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 38,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,3 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Au , Rehaupal est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].
Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (50,8 %), prairies (46,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Le nom du village, Raihaupaulz, est attesté dès le XIVe siècle. La seigneurie du village de Rehaupal appartenait au chapitre de Remiremont. Au spirituel, la commune dépendait de la paroisse de Champdray, séparée en 1670 de la cure de Champ.
De 1790 à l’an IX, Rehaupal a fait partie du canton de Granges qui fut versé dans celui de Corcieux.
Le , des Allemands de la Waffen-SS accompagnés de cinq miliciens ont fusillé dix hommes de Rehaupal, dont le maire, un conseiller municipal et deux membres des FFI. Cette opération faisait suite à une attaque de véhicules par les maquisards de Beauménil.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2022, la commune comptait 208 habitants[Note 2], en évolution de −1,42 % par rapport à 2016 (Vosges : −2,96 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Chaîne de production de la farine : trieur, convertisseur, plansichter[32].
Gorge dite le Trou de l'enfer, entre la Racine et le Haut-Vacon, dans la vallée de Barba[33], site classé le [34].
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Blason
Tiercé en pairle renversé: au 1e de gueules à deux clés d'argent passée en sautoir, au 2e d'or au sapin coupé de sinople, fûté de tenné, au 3e d'argent à la roue de moulin de sable soutenue d'une burelle ondée d'azur[35].
Pierre-Henri Mathieu, La Seconde Guerre mondiale dans la région d'Éloyes, Epinal, Association de recherches archéologiques et d'histoire d'Éloyes et dans ses environs, , 513 p. (ISBN2-9513453-1-3)
Chapitre XVII-Tendon-Xamontarupt-Faucompierre-Rehaupal-Champdray, pp. 377 à 402
Pierre-Henri Mathieu, La vie rurale et son patrimoine, l’eau, la forêt et l’agriculture de montagne dans la région d’Éloyes, Épinal, Association de rechefrches archéologiques, histoire et patrimoine d'Éloyes et de ses environs, , 654 p. (ISBN2-9513453-2-1)
(fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )