Révolution française au cinéma et à la télévisionLa Révolution française au cinéma et à la télévision concerne la période de l'histoire de France et des différents événements compris entre 1789 et 1799, et leurs traitements principalement dans les films historiques, téléfilms, série télévisé, documentaire mais aussi dans des adaptations de romans, dans des comédies depuis les premiers temps du cinéma muet jusqu'au temps présent[1]. Chaque œuvre filmographique porte une vision différente de cet évènement[2]. HistoireLa Révolution française inspira les cinéastes dès les premiers temps du cinéma[3]. À la fin des années 1890, pour rompre avec la série des reportages autour du monde qu'ils avaient produite jusqu'alors, les frères Lumière mirent en scènes des « vues historiques » autour des figures de l'histoire de France, dont la Mort de Marat et la Mort de Robespierre toutes deux en 1897. Au début des années 1900 la firme Pathé se lança dans de plus ambitieuses productions en faisant filmer une première biographie sur Marie Antoinette en neuf tableaux, et une Épopée Napoléonienne en quinze tableaux[4]. Jusqu'en 1945, la représentation de la Révolution au cinéma s'inscrit dans la référence historique fondatrice de la vie politique française[5]. CritiqueD'après le cinéaste Gérard Mordillat, les films consacrés à la révolution française tendent à adopter une vision plus favorable à la monarchie qu'aux révolutionnaires : « Il est évidemment plus flatteur de montrer le roi, sa femme, leur luxe, leurs costumes, leurs perruques, leurs banquets, leurs amours, que de s’intéresser à la population parisienne en haillons, crevant de faim, ou aux paysans les pieds dans la boue. Cette neutralité de façade — les deux camps sont représentés à l’écran — est un leurre pseudo-démocratique. Avec un résultat parfois paradoxal : le roi, la reine, sa famille, les nobles qui les entourent finissent par apparaître comme les victimes d’un peuple sanguinaire, sans cœur et sans âme. La fin étant connue (la guillotine pour le roi et la reine), il se crée une empathie naturelle envers les condamnés, et le public est implicitement convié à compatir au sort des malheureux Capet. (...) Le roi et les siens bénéficient à l’image du privilège de l’émotion. Un très grand avantage. Mais ce n’est pas tout. À l’écran, la parole est au roi, à la reine, aux ministres, aux courtisans ; au peuple les cris, les mots d’ordre, les vociférations, les chants de victoire[6]. » FilmographieCinémaAllemagne
Danemark
Égypte
Espagne
États-Unis
France
Italie
Pologne
Portugal
Royaume-Uni
SuèdeTélévisionDocumentaire
Série
Téléfilm
Notes et références
AnnexesBibliographie
|
Portal di Ensiklopedia Dunia