Phare de Kerbel

Phare de Kerbel
Entrée du phare
Localisation
Coordonnées
Localisation
Histoire
Mise en service
Électrification
Désactivation
Architecture
Hauteur
25 m
Marches
125Voir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
ARLHS
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Le phare de Kerbel est un ancien phare situé dans le Morbihan, à Riantec en France. Il est mis en service en 1913 afin de remplacer le phare de Poulfanc situé à proximité.

Histoire

L'alignement de la passe ouest donnant accès à la rade de Lorient est défini, depuis le milieu du XVIIe siècle, par l'extrémité du bastion du Papegaut à Port-Louis, et l'un des deux moulins à vent de Boisanger[1] à Riantec. En 1853, la construction de la tour à feu de Poulfanc en remplacement du moulin à vent, et du feu du Lohic, permettent la navigation nocturne.

Le phare de Poulfanc ayant été jugé trop bas en 1910[2], le phare de Kerbel, implanté à 440 mètres à l'ouest, entre les 2 moulins en ruines, le remplace en 1913[2].

Le phare de Kerbel a principalement été sous la responsabilité d'Honorine le Guen[3] (1902 - 1990) qui a pris ses fonctions en 1925 à l'âge de 23 ans. La lanterne était éclairée à la vapeur de pétrole, aussi la gardienne devait monter quotidiennement, au sommet de la tour, 2 bidons de 8 litres d'huile de pétrole. Elle le fera jusqu’en 1932, date d’électrification de la lanterne, mais son rôle de gardienne ne s’achèvera qu’en 1972, à sa retraite[4].

Le chenal ayant été approfondi et l'alignement changé, le phare est désaffecté en 1989, puis mis en vente aux enchères, en 2003. Daniel Jégat l’acquiert[5] et rénove la maison du gardien avant de concevoir le projet d’installer un studio au sommet de la tour. Il devra pour cela, descendre la lanterne en béton armé, pesant 6 tonnes, et monter, en 2007, une structure de 20 m2 préalablement assemblée. Il louera ces gîtes originaux (phare et maison du gardien), jusqu'en 2018, avant de passer le relais à de nouveaux propriétaires[6].

Détails

Vue du haut du phare sur Port Louis

Le phare, propriété privée, fait 30 mètres de haut ; il faut gravir 126 marches pour parvenir à son sommet[4]. Comme expliqué ci-dessus, la partie supérieure n'est pas d'origine. La lanterne a été conservée sur la propriété et aménagée en sauna. À côté de la maison du gardien, le local de la « chambre à huile » a été transformé en chambre.

Notes et références

  1. Pierre-Paul Bréart de Boisanger en a été le dernier propriétaire.
  2. a et b « L'histoire du phare », sur Phare de Kerbel (consulté le ).
  3. « 1983 : Honorine Le Guen, personnage phare de Riantec | INA », sur ina.fr (consulté le ).
  4. a et b « Honorine le Guen (1902 - 1990) La Lumière des marins », sur port-louis.org (consulté le ).
  5. « Phare de Kerbel : "la lumière des hommes" », sur France 3 Bretagne (consulté le ).
  6. Sophie Prévost, « Riantec.Le phare de Kerbel a trouvé preneur », sur letelegramme.fr, (consulté le ).

Voir aussi

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Article connexe

Lien externe