MonopolyMonopoly
Jeu de société Plateau de Monopoly allemand, lors d'une partie.
Le Monopoly (litt. « monopole » en anglais) est un jeu de société américain édité par Hasbro. Le but du jeu consiste à ruiner ses adversaires par des opérations immobilières. Il symbolise les aspects apparents et spectaculaires du capitalisme, les fortunes se faisant et se défaisant au fil des coups de dés. HistoriqueDébuts du jeuEn 1903, Elizabeth Magie invente The Landlord's Game (Le Jeu du propriétaire foncier), un jeu de société ayant pour but de montrer la « nature antisociale du monopole sur le sol », telle qu'expliquée par l'économiste Henry George, et souhaite une propagation de celui-ci la plus large possible[2]. Le brevet est enregistré le [3]. Durant les années 1910 et 1920, la diffusion de ce jeu politiquement marqué s'étend sur le territoire des États-Unis. En 1931, Charles Darrow, au chômage depuis la crise de 1929, découvre le jeu grâce à des voisins[2]. Il crée alors un jeu quasiment identique, son prototype étant réalisé dans une toile cirée, avec des morceaux de bois pour figurer les maisons et les hôtels, alors que les cartes sont écrites à la main et que, selon la légende, les pièces seraient issues d'un bracelet de sa femme[4]. Il le propose à Parker Brothers, qui le refuse notamment parce qu'il était trop complexe[2] ; l'éditeur dresse au total une liste de 52 défauts rédhibitoires pour accepter le jeu[5]. Charles Darrow commercialise alors le jeu par ses propres moyens et obtient un succès tel qu'en 1935, Parker Brothers lui achète les droits du jeu[2],[5]. La firme rachète ensuite les droits originaux à Elizabeth Magie en 1936 ; celle-ci les cède à bas prix, sans droits d'auteur : elle n'est pas intéressée par l'argent mais veut la diffusion du message du jeu[2].
Succès mondialLe jeu a eu un fort succès à travers le monde depuis sa sortie — le — avec, en 2010, 275 millions d’exemplaires vendus et plus d’un milliard de joueurs dans le monde depuis son lancement aux États-Unis[6]. En 2014, il est commercialisé dans plus de 80 pays et édité dans 43 langues[4]. Renouvellement du jeuBien que le mécanisme du jeu soit globalement inchangé, les différentes éditions du Monopoly présentent des lieux et des situations qui varient selon les époques ; ainsi les cartes Chance et Caisse de communauté présentaient à l'origine des dépenses de nature plus quotidiennes (frais de scolarité par exemple) tandis que les éditions plus récentes imposent des dépenses plus luxueuses comme des soirées sur une plage privée[7]. Les lieux traversés sont également variables. En , l’éditeur Hasbro lance un vote sur Internet, Monopoly England, proposant aux internautes de voter chaque jour pour une ville de la Grande-Bretagne, les 22 villes lauréates se voyant au terme du jeu accorder une des 22 cases du plan de jeu de l’édition à venir. En Allemagne, un vote identique a abouti à désigner la ville de Sarrebruck comme case la plus chère, la seconde position revenant à Berlin, la capitale de l’Allemagne[réf. nécessaire]. Du au , le même type de vote est lancé en France pour une édition Monopoly France. Les internautes sont invités à désigner les 22 villes lauréates. Des comités de soutien appellent à voter pour plusieurs villes, parfois même sur le site officiel municipal. Un village imprévu, Montcuq (rendu célèbre par l’émission Le Petit Rapporteur[8]), se place en tête de sondage dès la deuxième semaine de vote. L'appel à voter pour Montcuq avait été lancé par un habitant de la ville. Il a rapidement été relayé par de nombreux sites, dont un site fréquenté par des amateurs de jeux, Trictrac.net[9]. Les résultats ont été dévoilés le et Montcuq arrive largement en tête[10],[11]. Toutefois, la société Hasbro décide de ne respecter ni le vote des internautes ni son propre règlement en éliminant la ville du Lot. C’est donc Dunkerque, la deuxième ville au classement, qui remplace la rue de la Paix, tandis que Lens, arrivé 23e, se retrouve repêchée dans les villes lauréates. Ni Paris, ni Marseille ne figurent dans le palmarès. Pour atténuer sa décision très fortement critiquée par les votants et les médias, Hasbro annonce une édition spéciale consacrée à Montcuq, ce qui ne satisfait pas le maire de Montcuq qui parle d’injustice[12] tandis que Télérama qualifie cette décision de « scandale » et de « parodie de démocratie participative »[13]. En , la même procédure de vote est prévue pour la Belgique, mais l’éditeur du jeu (Hasbro) s’inquiète des questions politiques sous-jacentes avec les 3 versions qu’il prévoit. En janvier et , une procédure similaire est engagée pour une version avec les villes du monde. Les célèbres cases bleues (représentant les villes les plus chères) sont dans cette version Montréal et Riga[14]. En , Hasbro lance Monopoly Street une version en ligne avec la société Google[15]. Dans la même année, Hasbro lance le vote pour une Monopoly Italie, et c'est la ville de Chieti qui est élue comme la plus chère. En , La France agricole édite une version agricole du Monopoly. En , la direction d’Hasbro annonce la sortie en automne 2018 d’une nouvelle version du jeu, intitulée Monopoly: Cheaters Edition. Cette version s’adresse aux tricheurs car elle permet d’enfreindre les règles. Si les règles classiques sont conservées, il y a, pour la version Monopoly: Cheaters Edition, 15 cartes « triche » en plus. Ces dernières permettent de ne pas s’acquitter d’un loyer, de voler de l'argent à la banque ou encore bouger le pion d'un autre joueur. Si le tricheur n’est pas démasqué, il obtient des terrains gratuits ou de l'argent. Dans le cas contraire, il devra s’acquitter d’une amende ou « sera menotté au plateau de jeu dans la case "prison" »[16]. DescriptionPrincipeLe Monopoly est un jeu de société sur parcours dont le but est, à travers l'achat et la vente de propriétés, de ruiner ses adversaires et ainsi parvenir au monopole. Le hasard y joue une part importante. Matériel de jeuUne boîte contient un tablier de jeu carré dont le contour est bordé de cases, la plupart symbolisant une propriété foncière. Les pions, à l'origine de simples pions de bois de couleur (bleu, jaune, rouge, vert…), ont été remplacés le , dans la version anglophone du jeu, par des objets en miniature : dé à coudre, chapeau haut-de-forme, botte, automobile, navire de guerre et terrier écossais, et, après 1937, brouette. D'autres objets originaux furent le cheval à bascule, le porte-monnaie et la lanterne dans les années 1950, et le fer à repasser, qui fut remplacé par un chat en 2013. En 2017, le fabricant du jeu a proposé aux internautes de voter pour choisir de nouveaux pions, parmi 56 propositions réparties en 8 catégories : un T-Rex, un canard en plastique et un manchot remplacent le dé à coudre, la chaussure et la brouette[17]. Plus tard[Quand ?], le dé à coudre reviendra remplacer le manchot[réf. souhaitée]. De l’argent symbolique, 32 maisons, 12 hôtels, des cartes, et deux dés complètent le matériel du jeu. Le jeu peut se pratiquer de deux à huit joueurs, mais avec ce nombre de participants une partie pourrait durer une dizaine d’heures. À partir de 2006, certaines boîtes ont été dotées d'un dé spécial, appelé « dé rapide », lequel permet d'accélérer les parties. Trois des faces de ce dé comportent les chiffres 1 à 3 comme sur un dé classique, la quatrième face représente un bus et les deux dernières faces un Monsieur Monopoly[18],[19]. Ce dé, qui est notamment utilisé en compétition, permet de limiter la durée des parties entre 45 minutes et une heure[20]. Règles officiellesLes valeurs monétaires sont exprimées en monos. DéroulementLe jeu se déroule en tour par tour, avec deux dés ordinaires à 6 faces. Chaque joueur lance les dés, avance son pion sur le parcours, puis selon la case sur laquelle il s’arrête effectue une action correspondante[21] :
Les terrains sont groupés par couleur. Dès qu’un joueur est en possession de l’ensemble des terrains d’une même couleur, il est en mesure d’y construire des maisons et des hôtels pour y augmenter le loyer : le joueur possède donc un monopole[Note 1]. Il doit construire uniformément : il ne peut y avoir plus d’une maison de différence entre deux terrains de la même couleur. Pour obtenir un hôtel, il faut d'abord avoir placé 4 maisons sur chaque terrain d'une même couleur[21]. De plus, on ne peut construire qu’un seul hôtel par terrain. PrisonAu cours de la partie, le joueur peut se retrouver en prison :
Lorsqu'un joueur est en prison, il pose son pion sur la case Prison. Pendant ce temps, il ne joue pas ; il attend son tour jusqu'à ce qu'il soit libéré, et ne perçoit désormais plus les loyers de ses terrains[22]. Il peut toutefois acheter la carte : Vous êtes libéré de prison à une personne qui la détient ; c'est au vendeur de négocier le tarif. Le joueur sort de prison :
Le joueur ne peut rester plus de trois tours en prison. À ce moment-là, s'il ne fait pas de double, il est obligé de payer la caution, ce qui peut le mettre en faillite s'il n'a plus d'argent. Fin du jeuLe vainqueur est le dernier joueur n’ayant pas fait faillite et qui possède de ce fait le monopole (mais en revanche ne dispose plus d’aucun client potentiel)[21]. Plateau de jeuPar convention, on considérera qu’il y a 40 cases : cela va de la case Départ (numéro 0) à la case Rue de la Paix[Note 2] (numéro 39), la case Prison ayant le numéro 30, la case Simple Visite ayant le numéro 10. Le plateau présenté ici en exemple est celui de l'édition originale de 1936 (les plateaux d'autres versions sont présentés dans la section Plateaux de jeu). Les rues de la ville américaine d’Atlantic City y sont utilisées. Les valeurs des rues ne sont pas inscrites sur le tableau de jeu.
Valeur des monnaiesLes différents prix des terrains, taxes, etc. se déduisent d’un pays à l’autre par une simple conversion monétaire. La version originale était en dollars américains et les versions étrangères en découlent :
Néanmoins, dans la version américaine, avant 2008, la taxe de luxe valait 75 $, maintenant comme dans les autres pays, elle vaut 100 mono (avant 100 £ pour la version britannique , 20.000 € pour la version européenne). Toutes les versions nationales d’Europe (excepté l'italienne) utilisent la monnaie fictive mono, avec les mêmes montants que la version en euro. VariantesIl existe de nombreuses règles « maison » qui ne figurent pas sur la notice du jeu original, mais qui ont fini par faire partie de la culture populaire :
Hasbro, après une consultation sur Facebook en 2014, décida d'inclure cinq règles « maisons » dans la notice officielle : le pactole du parking gratuit, le tour avant d'acheter, les gains doublés sur la case départ, double-1 gagnant et le non-paiement de loyer si le joueur est en prison[22]. Les variantes sont déconseillées car elles allongent la durée de la partie, rappelant que le but premier du Monopoly est de ruiner ses adversaires, tandis que les variantes accroissent la richesse des joueurs[28],[29]. CompétitionsAux États-Unis, il existe un tournoi annuel pour les adeptes de ce jeu. Les parties sont animées et souvent frappées au sceau de l’appât du gain. Un championnat du monde est organisé depuis 1973[30]. Il existe également un championnat de France de Monopoly, dont le vainqueur gagne le droit de participer au championnat du monde. Palmarès du championnat du monde
Analyse stratégiqueTrois paramètres décident essentiellement de l'attractivité d'une case : la probabilité d'y arriver, le coût d'investissement et le montant du loyer qu'elle rapporte suivant le nombre de constructions qui y sont présentes[Note 3]. Probabilité d'atteindre une case donnéeOr même après un grand nombre de tours, les différentes cases ne sont pas équiprobables ; en effet un joueur peut arriver en prison depuis n'importe quelle case du plateau et certaines cartes Chance ou Caisse commune provoquent des déplacements forcés[34],[35],[5]. En conséquence les cases les plus fréquentées sont (dans l'édition classique) les cases orange et rouges ; la plus visitée de toutes étant l'avenue Illinois (version française : Henri Martin), atteinte avec une fréquence de 3,173 % des coups en fin de partie[35]. À titre de comparaison, la Place du Parc (version française : avenue des Champs-Élysées) est atteinte avec une fréquence de 2,143 %[35]. Rentabilité d'une caseLorsqu'un joueur est propriétaire d'une case, les autres joueurs doivent lui payer un loyer lorsqu'ils arrivent dessus. Le montant du loyer dépend de la case, mais aussi du nombre de constructions dessus (si le propriétaire possède toutes les cases de la même couleur). On peut définir la rentabilité d'une case comme étant le rapport entre l'investissement consenti par le propriétaire (achat du terrain et des constructions éventuelles) et le loyer qu'il peut ainsi percevoir. Cette rentabilité n'est pas nécessairement optimale lorsque le nombre de constructions est maximal[5]. En fait la rentabilité d'une case est significativement améliorée par la construction d'hôtels seulement pour les quartiers bleu clair, orange et violet[5]. De plus à montant d'investissement égal, certains quartiers rapportent plus que d'autres : investir 107 000 F sur les terrains bleu clair rapporte en moyenne 57 500 F chaque fois qu'un adversaire tombe dans une rue du quartier[5] ; investir la même somme sur le quartier bleu foncé n'en rapportera que 20 000[5]. Selon l'argent dont on dispose, il faut donc choisir prudemment sur quelle case investir[5]. Rendement moyen d'une caseEn connaissant la fréquence d'atteinte d'une case et sa rentabilité on obtient en les multipliant le rendement de la case. Le calcul permet alors de conclure que le quartier ayant le plus haut rendement est le quartier orange, devant le quartier jaune[35]. DiffusionVersions nationalesEn 2011, le jeu était édité en 43 langues[réf. nécessaire]. Des éditions nationales (allemandes, anglaises, belges, françaises, suisses, etc.) reprenant le nom des rues de la capitale du pays où ils sont commercialisées, le dollar est remplacé par les monnaies nationales. Dans la version en espéranto, les rues portent le nom de différentes villes du monde, la case simple visite correspond au congrès mondial d'espéranto et la case prison devient le repaire des crocodiles. FranceLe Monopoly modèle 1936 semble avoir été traduit et adapté en français en 1946. L'édition Miro company - Paris porte la mention Édition française, fabriqué en France et « breveté SGDG ». Diffusion commercialeIl existe également plusieurs déclinaisons du produit : Monopoly Junior, CD-ROM, etc. Des éditions spéciales sont régulièrement éditées : Coca-Cola (É.-U.), National Parks (É.-U.), Las Vegas (É.-U.), Star Wars, Lord of the Ring (É.-U.), Pokémon, Garfield (É.-U.), Coupe du Monde, Nascar (É.-U.), Kiss (É.-U.), etc. Éditions spécialesÉditions consacrées aux villes belges
Éditions consacrées aux régions ou aux villes françaisesDe nombreuses éditions sont consacrées à des régions ou à des villes :
Éditions consacrées aux cantons et aux villes suisses
Édition consacrée au MarocÉditions consacrées au sportÉdition RSC AnderlechtL'édition RSCA a été créée en 2009 aux couleurs du Royal SC Anderlecht, club de la commune bruxelloise belge du même nom. Les joueurs du club remplacent les terrains, les 4 tribunes du stade Constant Van den Stock remplacent les gares, les matches à domicile/extérieur remplacent les cartes Chance/Caisse de communauté, le fanshop et le Ketje (nl) — la mascotte du club bruxellois — remplacent les cases gaz/électricité et les cartons jaune/rouge remplacent les taxes. Les joueurs les plus chers sont Mbark Boussoufa et Olivier Deschacht, le capitaine de l'équipe. D'autres joueurs de valeurs sont Matias Suarez, Tom De Sutter, Romelu Lukaku, Marcin Wasilewski et Jan Polak. Cette version éditée à la fin de 2009 a été tirée à 2 000 exemplaires. La couleur mauve, qui est celle du club, est omniprésente sur ce plateau de Monopoly. Autres éditionsD'autres éditions sont consacrées au sport :
Édition consacrée au secteur agricoleUne première version consacrée à l'agriculture est sortie en . Elle est distribuée par le service d'édition du Groupe France Agricole. Le Groupe France Agricole est, entre autres, éditeur du magazine La France agricole. Éditions consacrées à des produits culturelsCertaines éditions sont consacrées à des films, des jeux vidéo ou à des personnages pour enfants :
Plateaux de jeuÉdition originale de 1936Les rues de la ville américaine d’Atlantic City sont utilisées dans la version originale du Monopoly. Les valeurs des rues ne sont pas inscrites sur le tableau de jeu. Plateau de jeu
Édition belge
L’édition belge du jeu est bilingue (français/néerlandais) et reprend les rues importantes des principales villes du pays. Les rues se situant en Région flamande sont écrites en néerlandais, les rues se situant en Région wallonne en français et les rues de Bruxelles dans les deux langues. Les cases des gares, se trouvant toutes à Bruxelles, sont aussi bilingues. Une des gares est remplacée par les tramways vicinaux. Plateau de jeu
Édition canadienne en françaisLes noms des rues et autres propriétés sont des traductions de ceux de l’édition américaine. Le jeu est distribué par Hasbro Canada. Plateau de jeu
Édition euroLes rues sont remplacées par des villes appartenant à l’Union européenne, plus la Suisse. Les gares sont remplacées par des aéroports et la compagnie d'électricité et celle des eaux respectivement par le Parlement européen et la Cour de justice de l'Union européenne. La monnaie est l’euro. Plateau de jeu
Édition française (version en francs français)Note : les prix ont été établis à partir de la version américaine par une simple multiplication à un taux largement arrondi à l’époque (1 $ = 100 FRF) pour des raisons pratiques, afin d’obtenir des montants faciles à jouer. Cependant, comme dans la plupart des autres éditions nationales du Monopoly (sauf l’édition britannique), la taxe de luxe a été augmentée d’un tiers (les 75 $ sont convertis en 10 000 FRF). Plateau de jeu
Édition suisseL’édition suisse est une version bilingue en allemand et en français. Les règles, les noms des cases, ainsi que les cartes sont libellés dans les deux langues. La case « Caisse de Communauté » est remplacée par la case Kanzlei-Chancellerie. Les terrains représentent une rue des principales villes suisses, avec, à chaque fois, les deux traductions. La monnaie est le franc suisse. Plateau de jeu
Édition merveilles du mondePlateau de jeu
Jeux dérivésDe la gamme Monopoly
Hors de la gamme MonopolyDans l’Anti-Monopoly, les joueurs partent d'un marché soumis au monopole. Dans la première version du jeu, les joueurs doivent renverser ce système pour instaurer un marché libre. Dans la deuxième, chacun des joueurs choisit d'être un « monopoliste » (qui défend son monopole) ou un « libre concurrent » (qui les combat)[44]. Deuda Eterna est un jeu cubain inspiré du Monopoly où les joueurs incarnent des gouvernements de pays du tiers monde et doivent renverser le Fonds monétaire international[45]. Adaptations en jeu vidéoLe jeu de société Monopoly a connu de nombreuses adaptations en jeu vidéo, dont : CultureCinémaUne comédie de Ridley Scott sur et autour du jeu aurait dû voir le jour en 2014[47]. Après que cette information a été relayée et fait la une des journaux, le film n'est toujours pas sorti et ne semble plus d'actualité[48]. En , Lionsgate et Hasbro signent un partenariat et annoncent collaborer sur la réalisation de la version cinématographique du jeu. Le script a été confié à Andrew Niccol[48]. La même année un autre projet de film est annoncé par la société Big Beach Films qui a acquis les droits cinématographiques du livre « The Monopolists: Obsession, Fury and the Scandal Behind the World's Favorite Board Game »[49]. En 2016, le court-métrage Jeu de Société[50] des Parasites s'inspire du Monopoly : le jeu est une allégorie de la société capitaliste. En 2018, les projets de film sont toujours en suspens et aucun film n'est encore sorti[51]. TélévisionDans un épisode des aventures d’Hercule Poirot avec David Suchet (S.02-E.03), on assiste à une partie de Monopoly entre Poirot et Hasting. Dans la série Le Prince de Bel-Air (saison 2, épisode 9), on assiste à une partie de Monopoly. Dans la série Le Caméléon (saison 1, épisode 12), Jarod découvre le jeu et en profite pour jouer sur le nom de son antagoniste Mlle Parker (comme le nom des éditeurs) ainsi que sur les similarités avec sa mission du moment qui se déroule dans une prison. Littérature1980 : La Foire aux immortels, bande dessinée réalisée par Enki Bilal, dans laquelle on retrouve en 2023 les dieux égyptiens jouant au Monopoly à l'intérieur d'une pyramide restant immobile dans les airs au-dessus d'une version post-apocalyptique de la ville de Paris. 1978 : Perec cite le Monopoly parmi de nombreuses bribes de souvenirs dans son livre Je me souviens[4].
— Georges Perec, Je me souviens, 18 2015 : « The Monopolists :Obsession, Fury, and the Scandal Behind the World’s Favorite Board Game » De Mary Pilon[52] Musique
Dans la chanson Manifeste (sur l'album Civilisation sorti en 2021), Orelsan précise : « Dans les cases bleues du Monopoly on manifeste », indiquant ainsi que l'action se déroule sur les Champs-Élysees et la Rue de la Paix. Culture populaire
Notes et référencesNotes
Références
Voir aussiArticles connexes
Bibliographie
Vidéographie
Liens externes
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