Miren AzkarateMiren Azkarate
Miren Azkarate Villar, née le à Saint-Sébastien, est une philologue, écrivain, femme politique et académicienne basque espagnole de langue basque et espagnole. En 1992, Miren Azkarate est la première femme à être membre de l'Euskaltzaindia ou Académie de la langue basque. BiographieMiren Azkarate obtient un diplôme en philosophie et en littérature à l'université de Deusto, puis un doctorat en philologie basque à l'université du Pays basque. Elle est ensuite professeur de 1978 à 1988 à la faculté de philologie de l'université de Deusto, au campus de Saint-Sébastien, et où elle enseigne la lexicologie et l'analyse morphosyntaxique. En 1988, elle accède à un poste de professeur à l'université du Pays basque en philologie basque. Catedrática ou professeur titulaire d'une chaire en morphologie et en syntaxe, elle participe à plusieurs études, conférences et autres publications. Elle est mariée et a deux filles. Membre titulaire depuis 1992 de l'Académie de la langue basque, elle est, de 1995 à 2000, consultante titulaire et membre de la commission de grammaire et du basque unifié (Euskara batua). De 1996 à 1997, Miren Azkarate est vice-recteur de la section basque à l'université du Pays basque, et ce, au côté de Pello Salaburu qui en est le recteur. Ensuite, de 1997 à 2000, elle est vice-présidente des enseignants et enseignantes. En , elle est ministre de la Culture du Gouvernement basque, et en , le porte-parole du gouvernement.
En tant que ministre de la Culture, Miren Azkarate fait l'objet d'une chanson satirique composée par le groupe Ze Estaek !. Ce dernier y dénonce une subvention donnée au musicien Kepa Junkera. Les paroles sont sur un ton ironique très accrocheur, avec une mélodie de Junkera Kepa, ayant pour titre Maite Zaitut Miren Azkarate[1] qui signifie en basque « Je t'aime Miren Azkarate ». Il n'y a que 3 phrases : « Je t'aime Miren Azkarate, je t'aime Miren Azkarate. Je veux être votre amant. Pour 700 000€[2]. » Bibliographie
Notes et références
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