Maria Schneider (musicienne)Maria Schneider
Maria Schneider, née le à Windom dans le Minnesota, est une compositrice et directrice d'orchestre de jazz américaine. BiographieMaria Schneider commence l'étude du piano à l'âge de cinq ans avec la pianiste Evelyn Butler qui l'initie à la musique et à la théorie du classique, tout en faisant quelques incursions dans le répertoire du jazz en lui apprenant le piano stride[1]. Maria Schneider s'initie également un peu plus tard à la clarinette et au violon. Elle s'installe à New York en 1985 après des études à l’université du Minnesota (1979 à 1983), l’université de Miami (1983 à 1984) et à l’Eastman School of Music (où elle approfondit notamment ses connaissances en matière d'écriture auprès de Bill Dobbin et Rayburn Wright). Elle s'adresse alors à Bob Brookmeyer pour parfaire la composition, ce qui l'amènera à signer ses premiers arrangements pour le grand orchestre de jazz de Mel Lewis. Elle devient en même temps l’assistante de Gil Evans, travaillant avec lui sur divers projets, notamment sur le film La Couleur de l'argent et sur la tournée musicale de Gil Evans et de Sting en 1987. Travailler avec ces deux maîtres de l'écriture pour big band a porté Maria Schneider à développer son propre son, absolument original : de Bob Brookmeyer lui est venue la façon d'organiser ses compositions en larges structures complexes, les morceaux ne pouvant plus alors être vus comme simples prétextes à une suite de solos des musiciens ; de Gil Evans, la finesse du mariage des couleurs instrumentales, digne de la précision et de la clarté d'un Maurice Ravel. Elle monte The Maria Schneider Jazz Orchestra en 1993, qui, pendant cinq ans, se produit tous les lundis soir à New-York au Visiones, club de jazz situé dans Greenwich Village, et joue dans de nombreux festivals, notamment en Europe. Maria Schneider est une des premières artistes à utiliser la plate-forme ArtistShare pour produire et diffuser sa musique[2]. Fervente acteur de la défense du droit d'auteur des créateurs de musique, elle a collaboré en ce sens avec des législateurs et la Bibliothèque du Congrès. Ces efforts l'ont amenée à témoigner devant le sous-comité du Congrès sur la propriété intellectuelle en , se prononçant notamment contre Spotify et le streaming[3]. Cette plate-forme lui permet également d'être en contact avec son public qui est appelé à participer financièrement à la production de ses enregistrements. Albums et récompenses
Récompenses
Commentaires« Le jazz orchestral de Maria Schneider joue sur l'émotion. Comme Wayne Shorter, elle exprime en quelque sorte sa compassion à travers des notes[8] » écrit The New York Times.[précision nécessaire] « De même que la musique de ses plus évidents prédécesseurs — Duke Ellington et Gil Evans — celle de Schneider franchit un cap significatif en termes d'imagination, faisant sienne la première véritable approche originale dans le domaine de la composition pour big band de jazz en ce début de siècle[9] » lit-on dans le Los Angeles Times.[précision nécessaire] Notes
Liens externes
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