Marguerite Andersen (née Margret Bohner) voit le jour le 15 octobre 1924 à Magdebourg, en Allemagne[2]. Elle grandit dans une famille d'intellectuels[3]. Elle a quinze ans quand éclate la Seconde Guerre mondiale. Elle vit dans plusieurs pays (Angleterre, Éthiopie, Tunisie et États-Unis) avant de s'installer au Canada, en 1958[4]. Elle s'établit définitivement à Toronto avec ses trois enfants dans les années 1970[3].
Elle enseigne le français dans plusieurs pays avant de devenir professeure de littérature à l'Université Concordia, puis à l'Université de Guelph[6], où elle dirige le Département d'études françaises de 1973 à 1980[5]. À compter de 1998, elle est rédactrice en chef de Virages, la revue littéraire de la nouvelle franco-ontarienne[7].
Marguerite Andersen meurt le [2], à l'âge de 97 ans[8], deux semaines avant son 98e anniversaire.
Vie littéraire
Marguerite Andersen est une auteure franco-ontarienne. Ses origines allemandes, son choix d'écrire dans une langue française minoritaire en milieu anglophone constituent des éléments particuliers qui expliquent sa venue tardive à la littérature[9].
Publications
Romans
1983 - De mémoire de femme - Les Éditions L'Interligne - Prix du Journal de Montréal (Jeunes écrivains)
1995 - La Soupe - Prise de parole - Grand prix du Salon du livre de Toronto, ex æquo avec Robbert Fortin, pour son recueil Peut-il rêver celui qui s'endort dans la gueule des chiens
2004 - Parallèles - Prise de parole - Finaliste au prix du Gouverneur général et au prix Trillium
2006 - Doucement le bonheur - Prise de parole - Finaliste au prix Trillium
1999 - Industrial cathedrals of the North / Les cathédrales industrielles du Nord - Louie Palu et Charlie Angus, (Marguerite Andersen, trad.), Toronto, Between the Lines et Sudbury, Prise de parole
↑Office of the Secretary to the Governor General, « Mme. Marguerite Andersen », sur La gouverneure générale du Canada (consulté le )
Bibliographie
Qi Feng : Le mélange de la réalité et de la fiction chez Marguerite Andersen : "De mémoire de femme", "Parallèles" et "Le figuier sur le toit". Presses Académiques Francophones, Saarbrücken 2015