Lors de sa création en 1993, le Salon du livre de Toronto était la seule manifestation francophone de ce type au Canada en dehors du Québec[1]. Elle est fondée par Christine Dumitriu Van Saanen, une écrivaine et enseignante, en proposant des lectures, des discussions, des rencontres avec des écrivains francophones – initialement nord-américains et principalement franco-ontariens avant de s'ouvrir tout d'abord au Québec puis à la Francophonie[2] –, durant une semaine chaque année à l'automne[2]. Elle est alors centrale pour la promotion de la littérature et de la langue française en Ontario, une province où le français est très minoritaire, afin de favoriser les milieux de l'édition et des librairies, des universités et des bibliothèques[3].
Sa fondatrice Christine Dumitriu Van Saanen en est la directrice générale jusqu'en 2006. À partir de 1999 le grand prix du livre prend son nom en hommage.
En 2020, en raison de la pandémie de Covid-19, l'édition du salon est reportée et se déroule exceptionnellement en ligne au mois de . De plus, à partir de cette édition le grand prix du livre Christine-Dumitriu-Van-Saanen est renommé prix Alain-Thomas, pour honorer la mémoire de ce professeur de littérature qui a longtemps été le président du comité de ce prix[4].
Prix
Grand Prix du Salon du livre de Toronto (1993-1998)
En 2017, le Salon du livre crée le prix Québec-Ontario, un prix remis conjointement avec le Salon du livre de Rimouski au Québec récompensant deux écrivains, un dans chaque province, auteurs d'un premier roman. Le seuls lauréats de ce prix unique remis en 2017 ont été Mishka Lavigne (Ontario) et Christophe Bernard (Québec)[13], le prix n'ayant jamais été décerné à nouveau.
Notes et références
↑« 'Les livres' celebrated in Toronto », The Globe and Mail, 8 octobre 1993.