La superficie de la commune est de 11,26 km2 ; son altitude varie de 72 à 129mètres[1].
Louis Graves indiquait en 1839 que son « son territoire, de figure ovalaire, constitue une plaine traversée par une croupe centrale sur laquelle le chef-lieu est bâti ; quoique ce tertre dépasse à peine les champs voisins, comme il n'est dominé par aucun autre et qu'il est situé sur la limite des bassins de la Somme et de l'Oise, on aperçoit le village de fort loin ; son clocher est visible dans certaines directions jusqu'à dix lieux d'éloignement. Un ravin occupe la limite méridionale du territoire, et un bois considérable sépare ce vallon du chef-lieu[2] ».
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 701 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Godenvillers à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 701,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
Typologie
Au , Méry-la-Bataille est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,5 %).
La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (95,5 %), zones urbanisées (4,5 %)[12].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Habitat et logement
En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 274, alors qu'il était de 267 en 2016 et de 249 en 2011[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Méry-la-Bataille en 2021 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,2 %) supérieure à celle du département (2,4 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %).
Selon lui, « Méry appartenait dans l'origine au comté de Clermont en Beauvoisis, d'où il fut.démembré en faveur du comte de Boulogne qui le céda en 1397 à la maison de Hangest. La terre de Belloy qui l'avoisine en relevait. Louis d'Ongnies; comte de Chaulnes, surintendant des finances et gouverneur du comté de.Clermont, acquis par échange la seigneurie pour laquelle il donna le vingt-six août 1526 celle de Bruey. Son petit-fils Louis II d'Ongnies, comte de Chaulnes, gouverneur de Clermont et lieutenant- général au gouvernement de Picardie la vendit le 5 février 1597 à Julien Dufos, secrétaire du roi, le même qui acheta aussi de la maison de Chaulnes la seigneurie de Lataule, voisine de celle-ci. Ses descendants portèrent dans le dix-huitième siècle le titre de marquis de Méry Le château qui était fortifié au lieu qu'on nomme [en 1839] la Tour, et où l'on voit les restes des fossés qui l'entouraient. Il était détruit depuis très long-tems. A l'époque des guerres de Flandre sous Louis XIV, un parti considérable d'ennemis pénétra jusqu'au près de Méry, qu'il voulut rançonner. Urbain Cochepain, procureur de la justice seigneuriale, fit sonner le tocsin, se mit à la tête des habitans , chargea vigoureusement les pillards, dent on tua un si grand nombre que quelques cavaliers seulement purent s'échaper[2] ».
Époque contemporaine
En 1839, le village était formé de quatre rues principales, larges, mal alignées, coupées par de vastes mares. De nombreuses maisons étaient encore des chaumières. On compte alors à Méry une carrière et deux moulins à vent, et la population vit de l'agriculture[2].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].
En 2022, la commune comptait 612 habitants[Note 3], en évolution de −3,16 % par rapport à 2016 (Oise : +0,87 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,8 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 319 hommes pour 309 femmes, soit un taux de 50,8 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[24]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,3
90 ou +
0,3
5,1
75-89 ans
8,2
16,7
60-74 ans
13,0
22,3
45-59 ans
24,0
19,1
30-44 ans
19,9
17,5
15-29 ans
13,5
19,0
0-14 ans
21,0
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[25]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,4
5,5
75-89 ans
7,6
15,6
60-74 ans
16,3
20,8
45-59 ans
20
19,4
30-44 ans
19,4
17,6
15-29 ans
16,2
20,6
0-14 ans
19,1
Manifestations culturelles et festivités
Le village accueille chaque année un rassemblement de motos et voitures américaines organisé par l'association Iguane Club[18],[26].
Société de longue paume de Méry-la-Bataille, créée en 1934[29].
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La nécropole nationale de Méry-la-Bataille : le cimetière militaire français est située au nord du village. Aménagé en 1921 et 1935, il est mitoyen du cimetière communal et contient 1 538 corps dont 254 en ossuaires[30].
Madeleine (1912-1949)[31] et Georges Blin (1908-1945)[32], instituteurs et résistants. Georges Blin a longtemps enseigné à Méry-la-Bataille avant d'être déporté avec sa femme Madeleine. Il est mort au camp de Flossenburg. Une place de la commune porte son nom[33].
Héraldique
Blason
Coupé émanché : au 1er d'azur à une gerbe de blé accostée de deux fleurs de lys, le tout d'or, au 2d d'argent à un canon de gueules[34].
↑Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ ab et cLouis Graves, Précis statistique sur le canton de Maignelay, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 122 p. (lire en ligne), p. 56-58, sur Google Livres.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ a et bLucien Djani, « Le 20e rassemblement de motos de Mery-la-Bataille, c’est dimanche », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Jacques Josselin, alors maire, nous a encouragés et soutenus ».
↑ a et b« Méry-la-Bataille : les élus veulent garder leur école », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le )« Ce lundi soir, le conseil municipal et le maire (SE) de Méry-la-Bataille, Patrick Peronnet, ont donné un avis défavorable à une étude de faisabilité. Elle devait prévoir le regroupement des 55 élèves de la commune avec ceux des villages voisins de Courcelles-Epayelle, Le Fresttoy-Vaux et le Ployron ».
↑ a et bLucien Djani, « Isabelle Da Silva, maire Méry-la-Bataille : « Il est hors de question que nous perdions nos classes », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Installée le 26 mai dernier au poste de maire, à la tête d’une équipe renouvelée pour moitié, Isabelle Da Silva est clerc de notaire dans le civil. Mariée, maman de deux garçons de 21 et 13 ans, elle a été élue la première fois en 2000, dans l’équipe de Patrick Peronnet, maire sortant. Elle fut ensuite 2e adjointe dès le mandat suivant, puis 1re adjointe de 2014 à 2020, plus spécialement en charge des affaires sociale ».
↑Maxime Piquet, « Les motards sont venus par centaines ce dimanche 21 mai dans le Plateau picard », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Le 22e rassemblement motos de Méry-la-Bataille a battu des records de fréquentation ».
↑Lucien Djani, « L’Oise et Méry-la-Bataille accueillent les finales du championnat de France de longue paume », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Dans ce sport, populaire du Moyen Âge au XVIIIe siècle et encore très pratiqué en Picardie, l’équipe locale a déjà emporté le trophée en 1970 et 1971. Le rendez-vous est donné le 7 juillet 2024 pour peut-être remporter de nouveau le titre national ».
↑Lucien Djani, « Ils s’engagent pour perpétuer la tradition de la longue paume dans l’Oise », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Président de la société de longue paume de Méry-la-Bataille, Benoît Carlier œuvre à la promotion de ce sport ancestral ».
↑Jean-Pierre Besse, « BLIN Madeleine [née HEIL Madeleine] », Le Maitron en ligne, 20/10/2008 mis à jour le 25/8/2022 (consulté le )« Née le 5 juin 1912 à Verneuil-en-Halatte Oise), morte le 15 septembre 1962 à Creil (Oise) ; institutrice ; militante socialiste, résistante-déportée ; première femme élue au conseil général de l’Oise (1945-1949) ».
↑Élie Fruit, « BLIN Georges, Désiré », Le Maitron en ligne, 20/10/2008 mis à jour le 11/4/2022 (consulté le )« Né le 31 août 1908 à Verderel-lès-Sauqueuse (Oise), mort en déportation le 3 janvier 1945 à Flossenburg (Allemagne) ; instituteur ; militant syndicaliste (SNI), et socialiste de l’Oise ; résistant ».