Vers 285-247 av. J.-C. : le poète tragique et grammairien grec Lycophron de Chalcis travaille à la bibliothèque d'Alexandrie sous Ptolémée II Philadelphe (auteur présumé de l’Alexandra, long poème tragique)[2].
Vers 260-230 av. J.-C. : apparition des écritures brahmi et kharoshthi en Inde sur les Édits d'Ashoka[6]. Ashoka favorise l’essor du bouddhisme. Il mentionne de longues séances de caractère culturel et théâtral, mêlant la récitation, le chant et les danses, qui visent à porter à la connaissance du plus grand nombre la doctrine éthique du Bouddha, le dharma[7].
Vers 260-257 av. J.-C. : série des piliers d’Ashoka, monuments commémoratifs bouddhiques d’art indo-perse[8]. Leurs inscriptions sont des édits qui nous renseignent sur la politique et les instructions que l’empereur adresse à ses fonctionnaires[9]. Dans ces inscriptions, son nom n’apparaît que sous les titres de « Bienveillant » (Piyadassi) et « Aimé des dieux » (Devanampiya)[10]. Elles sont gravées en dialectes locaux pour être comprises de tous. À Kandahar, on a découvert en 1957 une inscription en deux langues (grec et araméen), ce qui indique que ces langues étaient alors parlées dans la région.
Après 211 av. J.-C. : introduction de l’atellane à Rome, genre de comédie ayant vu le jour à Atella, en Campanie, où l’on retrouve les mêmes personnages d’une pièce à l’autre[14]. Plaute, un ombrien, premier écrivain du nord de l’Italie, écrit entre 212 et 186 av. J.-C. une vingtaine de comédies dont le Miles gloriosus (le soldat fanfaron)[15].
Vers 212 av. J.-C. : La Comédie des ânes, ou « Asinaria » en latin, comédie de Plaute[16].
Arthashâstra de Kautilya (identifié à Chanakya, ministre de Chandragupta Maurya, actif vers 350-275 av. J.-C.), traité politique et militaire de l’Inde ancienne en sanskrit[19]. Il expose en détail les devoirs du roi et les moyens dont il dispose pour pratiquer l’art de gouverner et assurer le bien-être de son peuple. Il décrit notamment les devoirs du moine jaïna[20].
rédaction des Livres des Chroniques de l'Ancien Testament par un auteur inconnu, surnommé le Chroniste[21]. Il ne craint pas de modifier les traditions pour insister sur l’idée de responsabilité personnelle.
Vers 300-280 av. J.-C. : Histoire Sacrée du mythographe Évhémère, actif à la cour de Cassandre. Il affirme que les dieux sont d’anciens grands hommes divinisés par la crainte et l’admiration de leurs contemporains (évhémérisme)[3],[22].
Vers 250 av. J.-C. : Chroniques d’Égypte (Aiguptiaka), de l’historien égyptien Manéthon, prêtre d’Héliopolis, écrites en grec. Elles retraçaient l’histoire des souverains et pharaons égyptiens des origines à Alexandre le Grand. Manéthon y donne le classement en trente dynasties conservé par les historiens modernes[28].
Entre 225 et 175 av. J.-C. : rédaction possible du livre de Tobit en araméen[29].
↑Christophe Cusset et Évelyne Prioux, Lycophron : éclat d’obscurité, Saint-Étienne, Publications de l'Université de Saint-Étienne, , 741 p. (ISBN978-2-86272-491-1, présentation en ligne)
↑Henri van Hoof, Histoire de la traduction en Occident : France, Grande-Bretagne, Allemagne, Russie, Pays-Bas, De Boeck Supérieur, (ISBN978-2-8011-0962-5, présentation en ligne)
↑ a et bLuc Fritsch, Le grand livre du théâtre : Histoire et société - Genres et institutions - Auteurs et comédiens - Mise en scène et dramaturgie, Editions Eyrolles, (ISBN9782212430530, présentation en ligne)