Les consuls ordinaires qui entraient en charge au début de l'année étaient des magistrats éponymes : on indiquait la date en donnant leur nom. La liste ci-dessous ne donne que le nom de ces consuls ordinaires, qui étaient usuellement remplacés, au bout de quelques semaines par des consuls suffects, une année pouvant compter un nombre assez important de paires de suffects. Si la liste des consuls ordinaires est connue intégralement c'est loin d'être le cas pour celle des consuls suffects. Certains documents utilisaient cependant le nom des consuls suffects pour indiquer la date, c'est le cas des diplômes militaires des troupes auxiliaires.
IIe siècle
An
Consuls (éponymes ou ordinaires sur la première ligne, suffects sur la deuxième)
↑Jean Marcillet-Jaubert, « Egnativs Procvlvs, Consul Suffect en 219? », Zeitschrift für Papyrologie und Epigraphik, vol. 13, , p. 77–78 (ISSN0084-5388, lire en ligne, consulté le )
↑Le sarcophage de sa femme Maria Romana Celsa morte à 38 ans, a été retrouvé à Trinquetaille (Arles) en 1974 avec l'inscription AE1974, 00418 ; ce sarcophage est donc daté de 328.
↑Bonosus fut reconnu comme consul par l'empereur Constant jusqu'en avril ou mai, lorsque ce dernier commença à reconnaître Sallustius. Sous Constance II, Sallustius fut reconnu comme consul toute l'année. Bagnall 1987, p. 222-223.
↑En 395 l'Empire romain est divisé entre empire romain d'Occident et empire romain d'Orient, chaque empire nommant un consul. Un consul d'Occident continue d'être nommé après 476 et la chute de l'Empire romain d'Occident
↑Tatianus n'apparaît pas sur toutes les listes consulaires. Voir l'article dédié.
↑Premier consul nommé par un roi barbare selon Roger S. Bagnall, Alan Cameron, Seth R. Schwartz et Klaas A. Worp, Consuls of the later Roman Empire, American Philological Association, coll. « Philological Monographs #36 », (ISBN1-55540-099-X), p. 495
↑À partir de 535, il n'y a plus de consul d'Occident.
↑À partir de 541, le poste de consul est aboli, il est utilisé comme faisant partie de la titulature impériale jusqu'à son abolition définitive lors des réformes des Basiliques promulgué par Léon VI le Sage en 887.