Maximin. Né en Thrace de parents barbares (son père est Goth et sa mère d’origine alaine), doué d'une force physique impressionnante, il est le premier empereur, depuis Auguste, à combattre en personne à la tête de ses troupes.
Été : Maximin passe le Rhin au sud de Mayence, traverse les Champs Décumates avant de rencontrer les Germains, qu'il contraint à la paix sans céder de terrain au sud du limes de Germanie[2].
Série de tremblements de terre dans le Pont et dans la Cappadoce. Les troubles consécutifs entrainent la persécutions des chrétiens par le légat Licinnius Serenianus et l'exil de nombreux d'entre eux. Une prophétesse apparait, allant nu-pieds par les montagnes enneigées, annonçant la fin du monde, administrant les sacrements, et voulant entraîner ses disciples à Jérusalem[6].
La présence de garnisons romaines est attestée par des inscriptions à Hatra, en Mésopotamie[7].
Mongolie : mort du fils du chef Xianbei Tanshihuai (141-181). Les chefs de tribus attaquent le pouvoir central. L’empire s’effondre à partir du milieu du IIIe siècle[8].
↑Hildegard Temporini, Aufstieg und Niedergang der römischen Welt : Geschichte und Kultur Roms im Spiegel der neueren Forschung. Principat : Band 2 : Politische Geschichte (Kaisergeschichte), vol. 2, Walter de Gruyter, (ISBN978-3-11-004971-8, présentation en ligne)
↑ ab et cCharles-François Chevé, Troisième et dernière encyclopédie théologique : Dictionnaire des papes, vol. 32, J. P. Migne, (présentation en ligne)