Hiver : procès des priscillianistes (néo-gnostique très ascétique). Après la déposition d'Instantius, condamné au concile de Burdigala (Bordeaux) par les évêques Ithace d’Ossonoba et Hydace de Mérida, Priscillien demande à comparaitre devant l'empereur Maxime à Trêves ; Martin de Tours intervient pour qu'il soit simplement expulsé de l’Église et non exécuté, mais malgré la promesse de l’empereur, il est déféré au civil devant le préfet du prétoire Evodius[2].
Le comte Bauto refoule les Alamans et les Juthunges qui ont envahi la Rhétie, avec l'aide des Huns et Alains fédérés de Safrax. Maxime, qui craint de le voir apparaître sur le Rhin, demande son rappel à Théodose[5].
Ambroise de Milan s'oppose au rétablissement de l'évêque arien Auxence-Mercurin à Milan par l'impératrice Justine. Il triomphe en 386[7].
Théodose Ier envoie le préfet du prétoire Cynegius en Égypte pour procéder à la confiscation des domaines des temples au profit de la res privata (caisse privée de l'empereur)[1].
↑Sylvie Crogiez-Pétrequin, Dieu(x) et hommes : histoire et iconographie des sociétés païennes et chrétiennes de l'antiquité à nos jours : mélanges en l'honneur de Françoise Thelamon, Publication Univ Rouen Havre, (ISBN978-2-87775-393-7, présentation en ligne)