362-363 : rétablissement de la liberté des cultes par Julien[4]. Il supprime les privilèges de l’Église chrétienne, lui interdit de recevoir des legs, enlève aux évêques leur droit de juridiction, ferme aux chrétiens l’enseignement des belles-lettres et l’accès des fonctions publiques[5]. Le paganisme reprend son caractère de religion officielle, sous la forme du culte solaire. Julien rouvre les temples païens, permet aux païens de revendiquer les biens que Constantin et Constance leur ont enlevés au profit des chrétiens. Il constitue un clergé officiel, avec un pontife par province chargé d’en assurer la direction[6].
362 : synode d'Alexandrie. Publication du Tome aux Antiochiens. L'évêque Athanase d'Alexandrie y fixe les conditions de l'unité des Nicéens pour créer un front commun contre l'Arianisme[7].
Après 365 : raids germains dans l'Empire romain. Les Alamans envahissent la Gaule et la Rhétie. Quades et Sarmates se jettent sur la Pannonie et la Mésie inférieure, refoulent les troupes romaines de couverture et menacent un instant Sirmium. Valentinien Ier, accouru de Gaule, repousse les uns et les autres (365-374)[11].
↑Charles Kannengiesser, Politique et théologie chez Athanase d'Alexandrie : actes du colloque de Chantilly, 23-25 septembre 1973, Éditions Beauchesne, (présentation en ligne)