Cette liste recense, par ordre alphabétique dans chaque paragraphe, les personnalités liées à Cholet soit par leur naissance soit par leur résidence ou une action marquante au sein de cette commune.
Michel Chauty, né le à Cholet et mort le à Nantes, est un homme politique français, sénateur de la Loire-Atlantique de 1965 à 1992, maire de Saint-Herblain de 1959 à 1977 et maire de Nantes de 1983 à 1989 ;
Guy Jacques Chouteau, homme politique né au May-sur-Èvre en 1741, médecin, député de Maine-et-Loire de 1791 à 1792 et directeur de l'hôpital de Cholet[3] a un boulevard à son nom à Cholet[4] ;
Alphonse Darmaillacq[5], maire de Cholet de 1932 à 1945, a évité à la ville d'être rasée par les Allemands le [6],[SM 1] au risque de sa vie en la confirmant ville ouverte le [7] ;
Maurice Ligot, homme politique français, député centriste du Maine-et-Loire de 1973 à 2002, est maire de Cholet de 1965 à 1995 où il est mort le [8] ;
René Paul Loyer (1858-1909), capitaine au 66e régiment d'infanterie à Rouen, est né à Cholet[9] ;
Anatole Manceau, député puis sénateur du Maine-et-Loire, est né en 1875 à Cholet et y est décédé en 1949[10] ;
Victor Marie-Baudry (1837-1926), un demi-siècle de vie politique, dont 35 années comme édile de la ville de Cholet[11] ;
Antoinette de Maignelais, née vers 1434, on la dit avoir favorisé l’artisanat, le commerce et la culture du lin. Inhumée en 1470 au couvent des Cordelières, sa pierre tombale est conservée au musée d'Art et d'Histoire de Cholet ;
Théodore Mareau (1807-1873), homme politique né à Cholet, député de la Vendée de 1848 à 1851 ;
Gustave Richard, maire bâtisseur (1855-1869), il a son boulevard à Cholet[12],[13] ;
Henri René Robin de la Tremblaye (1700-1774), marquis, le plus Choletais des Robin de la Trembalye, qui ont leur rue à Cholet[14] ;
Gabriel François de Rougé (1729-1786), marquis de Cholet, à partir de 1763, il consacre son temps et sa fortune à améliorer l'infrastructure de la ville[15] ;
Henry Félix Tharreau (1826-1909), premier sous-préfet de Cholet en 1857[17] ;
François Joseph Paul Turpault (1778-1833)[18], est maire de Cholet de 1815 à 1821[Note 2],[19].
Morts en Algérie
À Cholet, onze jeunes hommes sont morts au champ d'honneur pendant la guerre d'Algérie ; leurs noms sont gravés sur le monument aux morts : Henri Le Dain (Tébessa, 1956), Michel Lecoindre (Alger, 1956), Jean-Marie Guineberteau (Ziama Mansouriah, 1956), Jean Choulet (Aflou, 1957), Gérard Lebansais (Bougie, 1957), Claude Amiot (Batna, 1958), Jean-Paul Bouchet (Mahafouda, 1960), Pierre Boucard (Djebel Mongorno, 1960), Henri Charpentier (Draâ El-Kaïd, 1961), Yves Coquelin (Tipaza, 1961) et Maurice Augereau (Oued El Alleug, 1961)[20].
Antoine Flahault, médecin épidémiologiste, professeur de santé publique à l'université de Genève et directeur de l'Institut de santé globale à la faculté de médecine de l'université de Genève, né en 1960 à Cholet (Daniel son père en 1929 - trois générations de médecins, dont le grand-père Léon Flahault, chirurgien en chef à l'hôpital de Cholet)[25] ;
Gustave Fouillaron, inventeur du variateur de vitesse pour les voitures automobiles, s’installe à Cholet comme mercier à son compte avant de devenir un des fondateurs de la bonneterie choletaise ;
François Furet, philosophe de l'histoire, pendant son enfance et son adolescence a passé les vacances d'été chez ses grands-parents paternels (médecin demeurant à Cholet)[26] :
Jules Raveleau plus connu sous le surnom de Tonton Jules, né le à Chambretaud (Vendée) et mort en , fonde en 1956 le groupe folklorique Les compagnons du mouchoir et en 1975, avec Michel Masson, crée le musée paysan de la Goubaudière ;
Gilles Servat, auteur-compositeur-interprète a fait ses études au collège Colbert de Cholet[35] ;
René Barjot (1581-1662), premier marquis de Cholet et autres lieux[40] ;
Francis Bouet (1884-1966), maire de Cholet de 1947 à 1958. Il est à l’origine du club sportif multi-activités la Jeune France[41] ;
René François de Broon, marquis de Cholet de 1668 à 1701. Il a sa rue à Cholet près de l'église Notre-Dame[42] ;
Félix Joseph Deniau, né le à Cholet, historien, curé du Voide, chanoine de Beaupréau a écrit, en 1878, une histoire de la Vendée ;
Pierre Devaud, né en 1775 aux Cerqueux près de Cholet, a laissé de précieux carnets de notes sur ses campagnes de paysan-soldat de 1793 à 1815[43] ;
Fernand Dupré (1879-1970), longuement investi dans le comité des fêtes de sa ville, sculpteur praticien, est l'auteur d'un monument visible à l'aérodrome de Cholet à la mémoire de Roland Garros[44] ;
Marcel Louis Durand, directeur historique de l'hôpital (1930-1952), est né à Cholet le [45],[46] ;
Georges Gambert (1919-2011), tromboniste, créateur en 1957 de la fanfare novatrice choletaise : les Musiciens en Folie ;
Gérard Guicheteau (1930-2019)[47], mémoriel choletais abouti au collège Colbert en 2014, avec le soutien de Simone Veil[48] ;
René Guinoiseau (1923-1989), durant un quart de siècle a incarné « Monsieur Mouche », celui de la célèbre mini-bande dessinée de RAB (Armand Godet) au Courrier de l'Ouest[49] ;
Alexandre Hérault, né le à Cholet, passionné par l'horticulture, bienfaiteur pour Angers, sa ville d'adoption[50] ;
Raymond Langlois (1925-2015), chevalier de l'Ordre national du Mérite, secrétaire de l'amicale du bataillon des Forces françaises de l'intérieur du groupe Étienne-Vacquier sud-Loire, président d'honneur de l'office municipal des sports, cofondateur et ancien président de l'amicale des carnavaliers, engagé au centre communal d'action sociale et Roi du carnaval en 2014[53] ;
Pierre Le Coq (1748-1814), le premier maire de Cholet en 1790[54], y a un boulevard à son nom ;
Émile Henri Maillard[Note 6], administrateur et médecin chef de l'hôpital, est né le à Cholet où il a une rue à son nom[55] ;
Joseph Maudet (1806-1880), médecin à l'Hôtel-Dieu rue Tournerie de 1833 à 1872. L'avenue Maudet à Cholet lui rend hommage depuis 1883[56],[57] ;
Léon Pissot, docteur en médecine, archéologue, écrivain, historien, fondateur président de la Maison des sciences, lettres et arts de Cholet (1881-1906), initiateur du 1er musée de cette ville, est maire de Cholet de 1894 à 1896[58] ;
Jean Tournerie (1745-1824), il a sa rue à Cholet, ayant légué en 1814 tous ses biens à l'hôpital de Cholet[60] ;
Gustave Valette (1891-1979)[61], couturier-costumier, doyen des carnavaliers, premier prix 28 fois dans sa catégorie à la mi-carême de Cholet entre 1906 et 1961[62].
Personnalités liées à l'artisanat et à l'industrie
Vélocipède, trois roues vers 1880.
Gaston Barré, industriel, réparateur et fabricant de bicyclettes, y est né[63] ;
Paul Bodet, né en 1844 à Trémentines, fondateur de l'horlogerie de clocher et créateur de l'entreprise Bodet, devenue Bodet S.A. dont le siège social est à Cholet[64] ;
Marcel Charbonnier, entrepreneur à initiative de l'entreprise d'embouteillage l'Abeille à Cholet de 1940 à 1957[65] ;
Victor Foyer (1819-1906), carrossier, dès 1840 dit avoir fabriqué un premier vélocipède en fer, à trois roues, avec siège et frein ; il a une rue à son nom depuis 2016 à Cholet[66],[67] ;
Gustave Frappier (1872-1955), fabricant de cycles et machines diverses, motoriste, garagiste, neveu de Gustave Fouillaron (recensé à Cholet de 1896 à 1946) ; membre éminent et fondateur du comité des fêtes de Cholet, on lui attribue, en 1908, d'avoir eu l'idée d'organiser l'élection de la reine du mouchoir[68] ;
Alexis Guérineau (1865-1932), maire de Cholet de 1919 à 1932, industriel fabricant de jouets et d'articles de puériculture[69] ;
Gaston Jaunet, né le à Cholet, couturier de mode féminine, entrepreneur, dirigeant du groupement équipes textiles (GET) qu'il a créé à Cholet en 1963, associé au couturier Guy Laroche. Il est mort le à Nantes ;
Jacques Jaunet né le à Cholet, entrepreneur et cofondateur de la marque de prêt à porter New Man. Il a été fait chevalier de la Légion d'Honneur. Il est mort le aux Sables d'Olonne ;
Denis Martin, homme d'affaires directeur opérationnel Europe du Groupe PSA[70] y est né et est porté disparu depuis le [71] ;
Jean Ollivier (1925-2022), inventeur et entrepreneur né à Cholet, à l'initiative de l'usine Nicoll[72] ;
Raymond Pellaumail (1854-1920), à l'initiative de la première conserverie[73], manufacturier textile. Il a une rue à son nom à Cholet[74] ;
Moïse Poirier (1901-1967), inventeur d'un monte-charge et à l'initiative du Monte-vite en 1946, entreprise reprise après 1967 par la société Gebo Cermex du Groupe Sidel[65] ;
Richard-Frères (1808-1966), grande famille de filateurs et industriels du textile choletais[13] ;
Alexandre Turpault mort le à Cholet (Maine-et-Loire) est un fabricant de toiles à Cholet[75].
Pendant l'Occupation plusieurs Choletais ou assimilés (liste non exhaustive) se sont distingués par leur engagement :
Jacques Bonnet né le à La Châtaigneraie et mort le à Cholet[76], technicien électronicien, membre du groupe Vacquier[77], du réseau Éleuthère[78] et du réseau Libération-Nord à Cholet sous le pseudo de Jean-Claude Bastier[79],[80],[SM 2] ;
Marie Bouchet (1901-1986), née Raguideau, résistante qui à survécu à la déportation. Elle à sa rue à Cholet[81] ;
Henri Cousseau né le à Fontenay-le Comte, résistant communiste, a créé à Cholet fin 1942 une section du Front national de libération[SM 3] ; une rue de Cholet lui est dédiée[82] ;
Michel Créach, résistant choletais torturé et exécuté à La Boulaye, une ferme de Chanteloup-les-Bois le [SM 4],[83] ;
Pierre Douillard, curé-archiprêtre de Notre-Dame de Cholet[84], est arrêté le et emprisonné à Angers[85] ; une rue de Cholet lui est dédiée[JD 3] ;
Alain Duhamel, journaliste politique, essayiste, né à Caen, a vécu les quatre premières années de sa vie à Cholet entre 1940 à 1944[86] ;
Jean Langeron, chirurgien-chef de l'hôpital de Cholet pendant l'Occupation[SM 7],[91] ;
Alphonse Jean Lestivetz, né le à Wasquehal, comptable à la Société française radio-électrique (SFR) de Cholet et mort à Cholet le est responsable de section du mouvement Libération-Nord en 1942 puis président du Comité de Résistance[SM 8] ;
Auguste Ménard (1908-1985) et son épouse Marcelle, née Gourdon (1913-1992), couple de résistants choletais, rescapés de Dachau et de Ravensbrück[92] ;
Roger Normandin (1916-1944), choletais mort pour la France, au STO à Berlin[93] ;
Clément Quentin, né en 1920 au Fuilet, résistant, rescapé de Dachau, a longuement milité pour la mémoire ; son nom est donné à une rue de Cholet en [94] ;
Édouard Ripoche[95], horloger à Cholet, pendant l'Occupation a capté les messages de Londres et les a transmis à bicyclette jusqu'à Angoulême[JD 4] ;
Jean Maurice Soulard né à Cholet le et mort le [96], membre du "Comité de Libération", maire de Cholet de 1945 à 1947[97] ;
René Turpault, né le à Cholet[98], propriétaire de l'hôtel particulier réquisitionné pour loger la kommandantur[SM 10] avenue du maréchal Foch à Cholet[Note 7],[99], tué en 1944 à La Tardière par les FFI vendéens, ayant été pris pour un collaborateur ;
Étienne Vacquier né à Carcassonne le et mort à Albi le [100], responsable de la section locale choletaise du mouvement Libération-Nord[SM 11].
Notes et références
Notes
↑François Tharreau de la Moncellière maire de Cholet, souvent confondu avec le frère du Général Tharreau, eux de la souche des Germonnières
↑Souche de François Joseph Paul Turpault, issue de Nueil-les Aubiers (79), dès 1600 ; aucun lien établi, en 2018, avec celle d'Alexandre Turpault dont la filiation se trouve sur Moncoutant (79) vers 1660
↑De son vrai nom, Hugues Claude Ledaire de Nigremont
↑Le Choletais : Guide pratique et touristique 2007-2008, ICI-Cholet, p. 31
↑Direction de la publication du département de Maine-et-Loire, « Patricia Giral, une choletaise aux JO », Maine & Loire, le mensuel du Conseil général, no 17, , p. 15
↑« Étienne Vacquier », sur museedelaresistanceenligne.org (consulté le )
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Élie Chamard, L'entrée des Allemands à Cholet, Cholet, Farré et Freulon, 12 p..
Élie Chamard, 20 siècles d'histoire de Cholet, Maulévrier, Hérault éditions, , 347 p. (ASINB0014L9ONI).
Alphonse Darmaillacq, Cholet sous l'Occupation, Cholet, Imprimerie Farré et Freulon, (lire en ligne), dépôt légal : HII-1946 N° 52
Pierre Émile Octave Grador, La race ovine limousine (Thèse de l'auteur) : son élevage, son amélioration dans le département de la corrèze, Paris, Vigot, , 47 p. (ASINB0000DSBCB)
Menie Grégoire, Emmanuel Leroy Ladurie et Yann Fauchois (préf. Maurice Ligot), François Furet : philosophe de l'histoire, Maulévrier, éditions Hérault, , 39 p. (ASINB00MTRTE2C).
Augustin Jeanneau, Cholet et les Choletais après la belle époque, Cholet, Les Éditions du Choletais, , 250 p., dépôt légal : IV-1974 .
Augustin Jeanneau et Adolphe Durand, Cholet à travers les rues, Cholet, Pierre Rabjeau, , 192 p..
Philippe de Maillard, La fleur de lys et le martyre : Les tribulations de la famille Turpault dans la tourmente révolutionnaire, Vendée, Les Bons Livres pour Tous, , 296 p. (ISBN978-2-916988-11-5, lire en ligne).
Scarlett Martin, 1939-1945 : le Choletais une région dans la guerre, Angers Beaucouzé, AFMD 49, , 362 p..
Danielle Maudet, Avenue Maudet, un nom… deux mots, et une longue histoire, Biographie du Docteur Joseph Maudet, médecin choletais, Cholet, Pays et Terroirs, , 252 p. (ISBN2-908048-77-9).
Camille de Montergon, Une victime de Flossenburg : le colonel François de Sauvebeuf, Niort, imprimerie de Saint-Denis, , 266 p. (ASINB0017WID18)
Léon Pissot, Histoire de Cholet, Cholet, Les Éditions du Choletais, 1981(fac-similé de l'édition de 1883), 218 p. (ASINB003BPF0R4)
Christian Percereau, La grande aventure des carnavaliers de Cholet : 1865-2016, Cholet, Les Éditions d'ici, , 288 p. (ISBN978-2-918231-70-7) dépôt légal : n° 512 .