Élie Jean-Baptiste Louis Chamard, né le à Cholet, est le fils de Constant Louis Chamard et de Johanna Loiret[1].
Il se marie avec Madeleine Marguerite Marie Furgé (1895-1985)[2] le à Châtellerault (Vienne)[1].
Élie Chamard est incorporé, soldat de 2e classe, au 77e régiment d’infanterie à compter du et nommé musicien-brancardier[4] le . Il est présent au corps lors de la mobilisation. Le , il est dirigé vers le front. Pendant la Première Guerre mondiale, il participe, entre autres comme brancardier, à la bataille de Mondement[5] et ses premiers écrits sur cette période apparaissent alors d'une portée historique nationale.
Une caricature en pied[6] dessinée par Maurice Siaudeau[7] est publiée dans l'Intérêt public de l'arrondissement de Cholet entre 1935 et 1940.
Le révérendissime Père Dom Gabriel Sortais (1964, pages 21 à 37) ;
Joseph Milliasseau, capitaine au long cours (1965, pages 27 à 37) ;
Les drapeaux du 77e d'infanterie (1966, pages 67 à 70) ;
Le chemin de fer à Cholet (1966, pages 137 à 141) ;
Carnet de route d'un brancardier du 77e d'infanterie aux gaz asphyxiants de l'Yser - (1967, pages 102 à 106) ;
Louis Monnier 1771-1851 (1970-71, pages 115-137).
Parmi les ouvrages consacrés à Cholet on peut citer :
Roland Garros et l'aéro-club choletais, Cholet, imprimerie Farré et fils, sans date (Arch. munic. Cholet - dossier des tirés-à-part de la SLA) ;
L’école Saint-Joseph, la vieille école choletaise, Cholet, à compte d’auteur, imprimerie Farré et Freulon, , 32 p., Dépôt légal : II-1946 n° 50 ;
Histoire de l'institution Sainte-Marie de Cholet, Cholet, Imprimerie Nouvelle, (Archives municipales de Cholet - Bib 24) ;
Les premiers conseils municipaux et maires de Cholet (1790 - 1830) ; Construction de l'hôtel de ville (1824 - 1828), (Archives municipales de Cholet - dossier des tirés-à-part de la SLA) ;
La Maison Richard frères : histoire d'une industrie textile à Cholet, Cholet, imprimerie Vétélé, (Archives municipales de Cholet - Bib 51) ;
L’Église de Notre-Dame de Cholet et ses curés, Cholet, imprimerie Farré et fils, (Archives municipales de Cholet - dossier des tirés-à-part de la SLA) ;
Vingt siècles d'histoire de Cholet, Cholet, Farré et Freulon, , 355 p. (ASINB0014L9ONI) réédité en 1981[3].
Élie Chamard a écrit plusieurs récits inspirés par la guerre à laquelle il a participé[9] :
L'Armée Foch à la Marne. La bataille de Mondement : septembre 1914, récit détaillé de la lutte épique des deux adversaires (préf. général Weygand), Paris, Éditions Berger-Levraut, (ASINB0018GM3K0)[3]
Élie Chamard et François-Frédéric Lemot, Frédéric Lemot : Baron de Clisson, sculpteur, selon sa correspondance inédite avec son régisseur (1805-1827), Cholet, imprimerie Farré et fils, (ASINB0018GNZ0M) ;
Huysmans et Dom Chamard, Cholet, imprimerie Farré et fils, , 16 p. (BNF31924891). Extrait en partie de la "Revue des deux mondes", .
Selon M. Pierre d'Herbécourt, archiviste en chef du Maine-et-Loire en 1965[11] : « la qualité apparente du travail de M. Chamard est le soin qu'a mis l'auteur à s'effacer derrière les documents qu'il a su extraire des archives publiques et privées »[3].
En 1976, sous l'administration du maire Maurice Ligot, son nom est donné à la bibliothèque de Cholet puis plus tard à la médiathèque de cette même ville.
En 2014 sa fille, Anne-Marie Decelle, déclare : « Mon père a rencontré le président d'une association d'anciens combattants allemands. Sur une photo on les voit tous les deux se tenir par le bras. Alors qu'ils se sont combattus pendant la Première Guerre mondiale. Ils étaient peut-être même face-à-face sur le même front.[...] Et même quand il parlait de la guerre, je n'ai jamais entendu de propos haineux contre les Allemands. Il n'a jamais utilisé de termes comme « Boches » pour les désigner. Il voulait gagner la guerre ! Ça, oui ! Il n'y a aucun doute. Mais il n'a jamais eu de haine »[12].