La Bible a été élaborée durant six années et a réuni vingt écrivains, poètes, philosophes, dramaturges et vingt-sept exégètes ou spécialistes des langues anciennes[a 2] français et canadiens.
Les sources de la traduction reposent sur les éditions critiques des textes hébreux, araméens et grecs reconnues par la communauté scientifique d'alors[lb 3],[b 2]. Les livres de l'Alliance sont traduits d'après le texte massorétique[b 2]. Leur ordre suit donc le canon hébraïque, auxquels sont ajoutés les livres deutérocanoniques et le Nouveau Testament chrétien[lb 4]. La traduction présente chaque livre sous deux titres : son titre traditionnel et un nouveau titre choisi par les traducteurs de chacun des livres[b 2].
Dans l'ouvrage, une note placée au dos de la page de faux-titre, en regard de la page de titre, indique que la Commission doctrinale des Évêques de France « estime que [la] traduction ne peut faire l'objet d'une utilisation liturgique » mais « souligne l'importance de cette traduction ; elle en reconnaît la portée littéraire et elle en recommande la lecture »[b 3].
Déroulé et partis pris de la traduction
Naissance du projet et constitution de l'équipe
En 1994, Frédéric Boyer propose à Olivier Cadiot de traduire, à l'aide de nombreuses notes fournies par l'exégète Marc Sevin, un premier psaume[lb 6] ; les versets hébraïques apparaîtront à Boyer et Cadiot comme une matière proche de la poésie contemporaine[lb 7],[4]. Ainsi se forme le premier binôme exégète-auteur ; d'autres se constitueront ensuite.
Parmi les exégètes, qui proviennent de différents horizons confessionnels et universitaires, beaucoup sont passés par l'École biblique et archéologique de Jérusalem[lb 8]. Un manque de biblistes français conduit les éditeurs à se tourner vers des spécialistes canadiens. Ces derniers acceptent de collaborer à la condition que des auteurs québécois rejoignent l'équipe française. Par la suite, l'éditeur catholique Médiapaul se joindra au projet.
Les auteurs et les exégètes sont recrutés pour leurs compétences littéraires pour les uns, scientifiques pour les autres, sans discrimination quant à leur confession, le but étant de produire un texte s'inscrivant dans la littérature contemporaine, encadré par un appareil critique laïque[la 1]. Entre exégète et auteur, la distinction des rôles a été parfois poreuse, l'exégète étant tenté par la littérature[6], et l'auteur par l'exégèse dans son écriture[7],[8] ; on pourra d'ailleurs noter qu'exégètes et auteurs sont présentés sans distinction, dès l'ouverture de l'ouvrage[b 4], comme des traducteurs (distinction qui ne sera explicitée nulle part dans l'ouvrage[9]).
D'autres titres furent envisagés : Bible des cinquante (en référence à la Septante), Bible 21 (pour le XXIe siècle)[lb 8].
Le Cantique des Cantiques devait, à l'origine être traduit par Marc Cholodenko (avec Michel Berder). Sa traduction, trop proche du mot à mot fourni par l'exégète, s’intégra mal à l'ensemble selon Frédéric Boyer, qui l'écartera du projet. Cette traduction sera tout de même publiée, à part, en 2003[5] sous le titre Le Chant pour éviter la forte connotation liturgique du terme cantique[10].
Le parti pris de cette traduction est d'actualiser[a 3] la langue, d'inscrire la Bible dans la littérature française contemporaine[b 1],[12] et, pour cela, faire appel aux auteurs mêmes qui la font. Le souci de faire œuvre littéraire et poétique prend le pas sur toute considération théologique ou confessionnelle[lb 1]. Cette approche littéraire rapproche la Bible Bayard de traductions comme la King James Version (1611) ou la Bible de Luther (1534) ; elle s'éloigne, en revanche, de celles produites par André Chouraqui et Henri Meschonnic par le refus du postulat traditionnel de réaliser une traduction qui relèverait d'une fidélité à une langue originelle[13].
L'auteur ne s'efface pas derrière le texte dont il a la charge, ce qui donne un caractère particulier à chacun des livres ; la traduction ne vise pas à rendre compte du texte original de façon transparente mais se donne pour ce qu'elle est[14]. Chaque auteur a donc la liberté de choisir son style d'écriture tout en respectant la contrainte de fidélité au texte[2]. Son travail est encadré par l'exégète qui lui fournit, comme point de départ, une première traduction mot à mot du texte, accompagné de notes explicatives[2].
Ainsi la Bible Bayard a choisi de privilégier la polyphonie de l'écriture plutôt que de rendre compte de l'intertextualité à l'œuvre au fil des livres, comme l'a permis sa longue composition[a 3]. La liberté dans la traduction, permise à chaque écrivain, se double du refus de l'harmonisation de l'ensemble de l'ouvrage, malgré la contrainte de la fidélité au texte[a 4]. Par exemple, le psaume 105 est traduit différemment dans le chapitre 16 verset 8 du Livre des jours (ou Premier livre des Chroniques)[a 3], leur correspondance restant toutefois signalée dans les notes en annexe :
Les Psaumes 105,1-2, trad. Olivier Cadiot avec Marc Sevin
« Célébrez Yhwh ! Louange de son nom ! Prouesses de Yhwh soyez connues de tous les peuples. Chants, poèmes, naissez pour lui, redites ses merveilles.[b 7] »
L'exemple ci-dessus de la traduction par Olivier Cadiot des Psaumes, montre un affranchissement assumé de l'usage de la ponctuation[a 1], à l'œuvre dans d'autres livres. La polyphonie assumée et revendiquée de cette nouvelle traduction est un hommage à celle qui fut à l'œuvre lors de la composition des textes sources qui dura plus de mille ans, en plusieurs langues et dans plusieurs états d'une même langue[13].
Le travail exégétique permet également de sortir du vocabulaire conventionnel de la Bible. Ainsi l'Arche de Noé devient, dans la nouvelle traduction, sa « boîte », et l'arche du Témoignage devient « le coffre de la charte »[a 1],[b 8]. De même, l'hébreu hattā't et le grec άμαρτία ne sont pas traduit par le seul terme « péché» mais par « faute, péché, écart, errement, erreur, égarement, gâchis, mal, manquement, refus, tort »[a 1],[b 9]. En cela, cette traduction ouvre la Bible à de nouveaux mots[a 5] et permet de ne pas « “ sur-théologiser ” le vocabulaire biblique en y projetant anachroniquement des sens dont les traditions interprétatives juives et chrétiennes l'ont chargée après coup »[a 6].
L'oralité des textes est prise en compte dans le processus de travail[b 10] : les exégètes lisent aux auteurs le texte hébreu ou grec à haute voix, et les auteurs lisent en retour leur traduction[2],[lb 10].
Jacques Roubaud reviendra sur son expérience de traduction dans un livre titré Sous le soleil, Vanité des vanités, paru en 2004[lb 11].
Critiques lors de la parution
La parution de l'ouvrage le 29 août 2001[la 2] a eu valeur d'évènement culturel[la 3] lors de la rentrée littéraire et a été un véritable succès éditorial[12],[15] ; le livre figurait en tête des ventes en France un mois après sa sortie[la 4]. Elle donnera lieu à de nombreuses critiques positives et négatives.
Aucune traduction n'échappe à la littérature[16] et la Bible Bayard propose d'envisager les autres traductions sous cet angle[b 1]. Certains saluent la portée littéraire de cette traduction[lb 12] et sa grande rigueur[8]. Elle se distingue des traductions de références en procédant à un travail sur la langue en même temps que sur le sens[17], tout en dépassant l'ambivalence de la forme et du fond, dont s’occuperait d'une part l'écrivain, d'autre part l'exégète[16]. Le style épuré de la traduction qui vient souligner la surpoétisation des versions antérieures[16] en choisissant une langue simple, délaissant les lexiques traditionnels associés à la Bible et à la poésie[18]. A été également saluée la prise en compte de l'oralité de l'écriture[19].
L'émergence, dans un premier temps, de critiques nuancées et bienveillantes formulées par divers médias catholiques[la 5] a été sans doute l'élément déclencheur de l'émergence de virulentes attaques provenant des milieux catholiques traditionalistes et conservateurs, de droite comme de gauche[la 6],[lb 2],[12]. Les reproches se répartissent principalement suivant trois points :
L'approche non confessionnelle de la traduction, produite pas des écrivains désignés comme à la mode pratiquant une littérature expérimentale[12]. Jean-Marie Auwers qualifia cette traduction de réécriture[a 7].
L'apparente non-coordination de l'écriture à l'échelle de l'ouvrage[12], dû au degré de liberté permis aux écrivains. Il en résulte que la BNT ne rend pas compte de l'intertextualité présente dans d'autres versions[20], la diversité des écritures ne permettant pas de lecture synoptique des Évangiles[19].
Le choix d'un lexique qui s'émancipe de la tradition[12].
« [A]u fond, [la Bible Bayard] est [faite] pour ceux qui vivent dans une autre religion : la littérature. »[5]
Lors de la parution en 2001, la presse relève le passage de la traduction d'Emmanuel Carrère dans D'après Marc, au chapitre 8 verset 12, où Jésus s'adresse aux Pharisiens en ces termes : « Quelle engeance ! Exiger un signe ! Plutôt crever ![b 11] » Cette traduction a été choisie pour rendre compte du rejet radical exprimé dans le texte hébraïque[b 12]. Le traducteur sera invité au journal télévisé de 20 heures pour s'expliquer sur ce choix ; à la suite de cela les ventes augmenteront de 5 000 exemplaires dès le lendemain de son intervention[21]. Face à la pression ecclésiale, la traduction sera modifiée en « Plutôt mourir ! » dans la réédition de l'ouvrage en format poche en 2005[21],[22].
Frédéric Boyer s'est défendu des nombreuses critiques qu'il reçut dans son livre La Bible, notre exil[23],[lb 2]. Pierre Lassave a consacré à la Bible Bayard une étude sociologique intitulée Bible, la traduction des alliances, enquête sur un évènement littéraire[24].
Structure et présentation de l'ouvrage
Après un « Avertissement »[b 13] sur la traduction, vient une introduction de Frédéric Boyer intitulée « Les livres, la Bible »[b 14], puis suivent les livres de l'Alliance et la Nouvelle Alliance (Ancien et Nouveau Testament).
La mise en page en rouge et noir est simplifiée. Une page rouge sépare chaque livre. Le texte n'est pas ponctué d'intertitres. Il est encadré, dans le petit fond (marge intérieure) par des mots qui renvoient aux notes présentes en annexe, dans le grand fond (marge extérieure) par la numérotation en rouge des chapitres et versets. Les folios sont en fausse page (page de gauche) dans la marge de pieds (bas de page) ; à l'opposé, en belle page (page de droite), se trouvent indiqués les chapitres et versets présents sur chaque double-page, à côté du titre du livre en cours[25].
L'appareil critique est placé en annexe de l'ouvrage. Se trouve d'abord une introduction à chaque livre, suivie de notes rédigées par l'exégète de chaque binôme. Viennent ensuite deux glossaires, un pour chaque Alliance, de 27 mots hébreux et 21 mots grecs. Ces glossaires contiennent :
le mot en hébreu (glossaire 1) ou grec (glossaire 2) ;
un texte qui retrace l'histoire du mot, justifie les traductions choisies et leur emploi.
Enfin, on trouve un index, un tableau chronologique, un tableau généalogique des traductions de la Bible, et enfin des cartes.
Liste des auteurs, des exégètes et nom de leur traduction
Ci-dessous sont listés les binômes d'écrivains et d'exégètes ayant participé à la traduction de chaque livre. Ces derniers sont désignés par deux noms : leur nom traditionnel et un nom choisi d'un commun accord par les traducteurs de chacun des livres[b 2].
À l'occasion de leur mariage en 2001 Alain Bashung et Chloé Mons composerons l'E.P. Cantique des cantiques sur la base de la traduction de Michel Berder et Olivier Cadiot, mise en musique par Rodolphe Burger. Ce dernier réinterprètera le texte sur la même base musicale en 2014 avec Rayess Bek et Ruth Rosenthal[26]. On trouve également dans l'album Good de Burger, sorti en 2017, le morceau « Poème en or », dont le texte est un condensé, composé de multiples fragments de la traduction des Psaumes de Cadiot[27].
↑La mention nouvelle traduction apparaît comme un sous-titre : elle est en effet présente sur les premières de couvertures de l'édition de 2001 et des rééditions successives. La Bible, nouvelle traduction est l'appellation qu’emploiera la critique pour désigner l'ouvrage, qui sera parfois abrégé BNT. Cette mention disparait en revanche des pages de faux-titre et de titre de l'ouvrage et la BnF la relève pas.
↑Chrystian Boyer, « Nouvelle traduction de la bible et postmodernité », Relogiologiques, Montréal, no 31 « Religion, violence et contrôle social », , p. 170 (ISSN1180-0135, e-ISSN2291-3041, lire en ligne [PDF])
« Boyer : “ On a une chance inouïe. Le mot à mot hébreu rejoint les soucis de la poésie contemporaine. C'est une langue très répétitive, très ramassée. ” Une Bible à l'os. »
« Certains [exégètes] ont même fini par proposer des solutions [littéraires] qui devançaient l'esprit de “ leur ” écrivain. »
↑Suzanne Doppelt, « traduction de la Bible, enquête », Vacarme, no 17, , p. 96-98 (lire en ligne) :
« Les difficultés sont venues de l’assignation des rôles des uns et des autres à l’intérieur du tandem. Car en fait les exégètes sont aussi des écrivains et les écrivains ont tendance à jouer aux exégètes. C’était d’ailleurs très drôle de voir comment chacun avait envie d’être à la place de l’autre. »
↑ a et bPierre Gilbert, « Pourquoi une nouvelle traduction de la Bible ? », L'express, , p. 194 (lire en ligne, consulté le )
↑Chrystian Boyer, « Nouvelle traduction de la bible et postmodernité », Relogiologiques, Montréal, no 31 « Religion, violence et contrôle social », , p. 153 (ISSN1180-0135, e-ISSN2291-3041, lire en ligne [PDF])
↑Marc Cholodenko et Michel Merder, Le Chant : traduction du Cantique des cantiques, Paris, Bayard, (ISBN2-227-47117-4, BNF39051672), p. 71, note 1 appelée p. 25
↑Marc Cholodenko et Michel Berder, Le chant : traduction du Cantique des Cantiques, Paris, Bayard, (ISBN2-227-47117-4, BNF39051672), p. 25-26
« 150 000 exemplaires ont été vendus de septembre à décembre 2001 »
↑ ab et cAriane Chottin-Burger et Philippe Mangeot, « Un discours de la méthode », Vacarme, no 17, , p. 92 (lire en ligne)
↑Pierre Lassave, « Sociologie de la traduction : L'exemple de la “ Bible des écrivains ” », Cahiers internationaux de sociologie, Presses universitaires de France, no 120, , p. 142 (ISBN9782130556725, ISSN0008-0276, DOI10.3917/cis.120.0133, lire en ligne [PDF], consulté le )
↑Lise Wajeman, « Oh », Vacarme, no 17, , p. 102-103 (lire en ligne) :
« le choix d’une langue simple, qui abandonne les oripeaux surannés des termes “ poétiques ”, qui dit odeur plutôt que parfum, chambres plutôt qu’appartements »
↑ a et bHenri de l'Epervier, « La Bible Bayard », Résurrection, nos 99-100, (lire en ligne)
↑Pierre Lassave, « Sociologie de la traduction : L'exemple de la « Bible des écrivains » », Carnets internationaux de sociologie, Presses universitaires de France, no 120, , p. 133-154, voir note n° 2 p. 144 (ISBN9782130556725, ISSN0008-0276, DOI10.3917/cis.120.0133, lire en ligne [PDF], consulté le )
« Trop souvent les traductions de la Bible en français sont issues d'une pensée de la langue, des langues, ou d'une pensée de l'histoire et de l'archéologie des textes, rarement, voire jamais, d'une pensée de la littérature. […] Notre traduction […] entends d'abord répondre à cette nécessité : confronter les littératures de la Bible aux littératures françaises contemporaines »
↑La bible, « Alliance », introduction par Jean-Pierre Prévost, p. 2727-2728.
« Nous avons préféré l'appellation "Alliance" [à l'expression "Ancien Testament"], qui reconnaît le caractère unique et fondateur de cette partie de la Bible, indispensable pour comprendre les écrits qui lui font écho dans la Nouvelle Alliance. Cette manière de faire nous paraît correspondre mieux à l'esprit tant de la recherche exégétique actuelle que de la tradition chrétienne primitive, qui aimait s'appuyer sur le témoignage global des Écritures »
« Le refus d'harmonisation aboutit ici à surdimensionner le pluriel biblique. A fortiori, les échos, allusions et réminiscences risquent de passer inaperçus. […] Bref, les droits de la polyphonie biblique sont ici honorés aux dépens de ceux de l'intertextualité biblique. »
« Le projet du Nouvel Observateur de réaliser un dossier spécial sur cette traduction pour sa livraison de fin août décide l'éditeur à avancer la date de publication au 29 août au lieu du 12 septembre initialement prévu. Bien lui en a pris, car dès le 11 septembre, l'espace public se trouve totalement absorbé par l'attentat du World Trade Center. »
« Par respect du droit canon, le directoire de Bayard sollicite l’imprimatur officiel de l’Église malgré la réserve des initiateurs qui depuis l’origine ont voulu affranchir le texte de toute mainmise confessionnelle appauvrissante. Cet embarrassant imprimatur ne sera pas formellement accordé, mais la hiérarchie épiscopale salue le sérieux exégétique et la qualité littéraire de la traduction et encourage les fidèles à sa lecture renouvelante. »
« le poète reçoit alors du bibliste, par courrier, un très court psaume augmenté de longs commentaires philologiques, " l’infrapoème d’un texte décortiqué, dit Cadiot, démantibulé, un magma de mots qui partent dans tous les sens ". »
« " Les versets hébraïques correspondent à un matériau proche de la poésie contemporaine, à un certain état issu d’expériences limites comme le Tombeau d’Anatole de Mallarmé " , commente Cadiot. »
« Le recrutement qui s’opère tourne en effet autour du réseau des collaborateurs de l’éphémère Revue de littérature générale éditée par P.O.L. [sic] et dirigée par Cadiot et Pierre Alferi. »
« Roubaud, l’un des plus réticents à s’engager dans l’entreprise, s’avère l’un de ses plus fidèles continuateurs, avec notamment son essai sur le Qohélet, " un des lieux de la Bible où le non-croyant peut le mieux comprendre le croyant " : " la position représentée par le Qohélet m’est proche, parce que sa certitude n’est atteinte qu’après que ce qui la rend difficile et exceptionnelle a été par lui montré, et dit exactement comme il le voit ". »
Jean-Marie Auwers, « La Bible revisitée. À propos d'une nouvelle traduction de la Bible », Revue Théologique de Louvain, , p. 529-536 (lire en ligne [PDF])
Philippe Lançon, « Dieu reconnaîtra les siens. », Libération, (lire en ligne, consulté le )
Pierre Lassave, « Les tribulations d'une Bible dans les médias : Le dossier de presse de la "Bible des écrivains" », Archives des sciences sociales des religions, Éditions de l’EHESS, no 134 « Varia », , p. 9-35 (ISBN2-7132-2092-0, ISSN0335-5985, DOI10.4000/assr.3409, lire en ligne [PDF])
Pierre Lassave, « Les écrivains de la "Bible, Nouvelle traduction" », dans La croix et la bannière, Bruxelles, Editions de l'Université Libre de Bruxelles, (lire en ligne), p. 173-181
Claire Placial, « "Pensez-vous qu’on vous reprochera la diversité des voix ?" "Nous la revendiquons". Autour de la Bible Bayard dite "des écrivains" », Langue de feu, (lire en ligne)
Frédéric Boyer, La Bible, notre exil, Paris, P.O.L, 2002.
Marc Cholodenko, introduction et notes par Michel Berder, Le chant, traduction du Cantique des cantiques, Paris, Bayard, 2003.
Jacques Roubaud, Sous le soleil, Vanité des vanités, Paris, Bayard, 2004.
Pierre Lassave, Bible, la traduction des alliances : enquête sur un événement littéraire, Paris, l'Harmattan, coll. « Logiques sociales. Littératures et société. », , 267 p. (ISBN2-7475-9481-5, BNF40077814)
Claire Placial, « "Rien de nouveau sous le soleil". Réflexions sur la réception critique de la Bible des écrivains. », Langue de feu, (lire en ligne)
Claire Placial, « La Bible Bayard dite "des écrivains" (2001), Entre construction du sens littéraire et construction du sens exégétique », dans Des mots et des actes, no 7, 2018, Paris, Classique Garnier, p. 211-224.
Thomas Römer, Frédéric Boyer, Une Bible peut en cacher une autre, le conflit des récits, Paris, Bayard, 2021.