Elles représentent la Seine à Asnières au nord-ouest de Paris avec des péniches amarrées, par une fin d'après-midi. Cette commune, récemment reliée à Paris par le chemin de fer par la gare Saint-Lazare, était alors une petite ville en voie d'industrialisation abritant une population ouvrière et de petits bourgeois qui y faisaient construire des pavillons à meulières ou en briques, tels qu'on les voit sur le quai en face, avec leurs jardinets plantés d'arbres. Monet y venait peindre sur le motif avec ses amis. Il habitait alors plus au nord, à Argenteuil, également au bord de la Seine.
La toile du musée de l'Ermitage, provenant d'une collection allemande (Alice Meyer, née Sieveking[4]), est entrée au musée de l'Ermitage après la Seconde Guerre mondiale au titre de réparation de dommages de guerre infligés à l'URSS[5]. Elle est montrée au public depuis 1995.
Celle du musée Wallraf-Richartz a été spoliée pendant la Seconde Guerre mondiale, puis restituée à sa propriétaire, avant d'être vendue par ses héritiers[6].
↑D.Wildenstein, Monet - Catalogue raisonné, Taschen, , page 116
Bibliographie
(ru) Albert Kostenevitch, Catalogue de l'exposition de la peinture française des XIXe et XXe siècles [à l'Ermitage] issue des collections privées d'Allemagne, ministère de la Culture de la fédération de Russie, musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg, 1995, traduction en allemand chez Kindler, Munich, 1995