Maurice GuillemotMaurice Guillemot
Maurice Guillemot, né le à Paris et mort le à Neuilly-sur-Seine, est un journaliste et critique d’art français. BiographieGuillemot a d’abord été romancier[α 1]. Son premier volume pour lequel Dumas fils a écrit une préface, Les Lettres d’un amant, a paru dans le Figaro. Les livres ont ensuite succédé aux livres, tous très remarqués, Amour et Deuil, Fleur de mimosa, la Mort de Pierrot[1]. Il s’est ensuite consacré au journalisme, débutant au Figaro en 1878. Il y a inventé les enquêtes, ces interviews auprès des célébrités contemporaines. Ses Villégiatures d’artistes ont ainsi fait pénétrer les lecteurs dans les demeures d’Alphonse Daudet, de François Coppée, d’André Theuriet, d’Émile Zola, de Victorien Sardou. Ces tableaux peints sur le vif retracent l’histoire des écrivains d’autrefois. Plus que des esquisses, des instantanés, ce sont des études littéraires et artistiques parfaites[1]. Amoureux de Paris, du boulevard, de son mouvement et de sa vie, il a produit des Minutes parisiennes restées comme un document des dernières années du XIXe siècle. En art, il a été précurseur, louant Chéret et Rodin avant tous les autres. Il s’est ensuite consacré tout entier, à l’art français. Président fondateur de la Société internationale d’aquarellistes, il organisait chaque année à Bagatelle des expositions dont le succès était éclatant. Membre de la commission de perfectionnement des Gobelins, il a également donné une impulsion nouvelle à cette manufacture de tapisseries séculaires[1]. Il collaborait à des centaines de journaux et revues, le Gaulois, La Petite République, le Petit Parisien, La Liberté, l’Illustration, Gil Blas et le Charivari. À l’époque des Hydropathes, il écrivait dans la Revue moderne et naturaliste, le Panurge, et donna ensuite quelques textes dans le Pierrot. Il a publié un portrait d’Émile Goudeau dans le Parisien du 21 avril 1888, alors qu’il dirigeait ce journal[2]. Modeste, ennemi de toute réclame et de tout tapage, mais un homme de talent, un « homme de bien », comme disait le XVIIIe siècle, il a été aussi un poète gracieux et un dramaturge applaudi mais, sa prose éparse n’ayant jamais été concentrée dans une seule œuvre, sont talent, réel, a cédé le pas à sa carrière de journaliste obligé d’affronter le quotidien[1]. PublicationsArticles
Ouvrages
Réception critique
Notes et référencesNotes
Références
Liens externes
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