Carrières-Saint-Denis (Monet)

Carrières-Saint-Denis
Carrières-Saint-Denis du Musée d'Orsay
Artiste
Date
Type
Technique
Dimensions (H × L)
61 × 81 cm
Propriétaire
No d’inventaire
RF 1674Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation

Carrières-Saint-Denis est un tableau peint par Claude Monet, terminé en 1872. Depuis sa donation à l'État français en 1906 par Étienne Moreau-Nélaton, il est conservé dans les musées nationaux. Il est actuellement au Musée d'Orsay à Paris.

Historique

Claude Monet peignant dans son atelier, 1874, par Edouard Manet.

Le peintre impressionniste Claude Monet, alors âgé de 32 ans, habite Argenteuil (Seine-et-Oise) et descend en barque la Seine, lorsqu'il peint ce tableau en 1872[1].

Intitulé Carrières-Saint-Denis, ancien nom de Carrières-sur-Seine, il fut peint par Monet, depuis une barque, ou depuis l'actuelle arrivée du trou numéro 6 du golf de l'Île Fleurie face à Carrières[2].

Acquis par le marchand d'art Paul Durand-Ruel, il est ensuite notamment la propriété du collectionneur Étienne Moreau-Nélaton. Il devient propriété de l'État par donation de ce dernier en 1906. Détenu d'abord par le département des peintures du Musée du Louvre, il est actuellement affecté au Musée d'Orsay[1].

Une reproduction du tableau se trouve à l'entrée des Jardins de Mademoiselle de La Vallière, sur le Chemin des Impressionnistes[2].

Composition

Sur ce tableau on voit le clocher de l'église et les vestiges de l'abbaye. La réflexion des peupliers sur l'eau est remarquablement traitée[2].

Monet signa deux fois ce tableau, en bas à droite, quand il termina son œuvre, puis à gauche, un peu au-dessus, sans doute à la demande de l'acquéreur pour la visibilité de la signature après encadrement de la toile dans un cadre plus petit[2].

Notes et références

  1. a et b Site du Musée d'Orsay, page Carrières-Saint-Denis
  2. a b c et d Anthony Lacoudre, Ici est né l'impressionnisme : guide de randonnées en Yvelines, préface Claude Bonin-Pissarro, Éd. du Valhermeil, 2003, (ISBN 2913328415 et 9782913328419), p. 310

Voir aussi

Liens externes