Nommé en 1864 professeur à l'École des beaux-arts de Paris, il y forme nombre d'élèves, et poursuit par ailleurs une prolifique carrière de sculpteur. Le 29 juillet 1865, il est élu à l'Académie des beaux-arts[3].
Portrait de François Ier, roi de France (1494 - 1547) (1869), statue en pied, modèle en bronze fondu par Victor Thiébaut, au centre des jardins de l'hôtel de ville du Havre
Buste de Charles Legentil, président de la Chambre de commerce de Paris (1788 - 1855) (1856), marbre, châteaux de Versailles et de Trianon
Napoléon Ier, empereur des Français (1769 - 1821), en Législateur, statue modèle en pied, plâtre, châteaux de Versailles et de Trianon
Blaise Pascal, philosophe et mathématicien (1623 - 1662) (1854), statue modèle en pied, plâtre, châteaux de Versailles et de Trianon, en pierre dans le square de la tour Saint-Jacques à Paris
Buste du peintre Horace Vernet (1789 - 1863) (1859), marbre, châteaux de Versailles et de Trianon
Pour la décoration du palais Longchamp de Marseille construit de 1862 à 1869 pour célébrer l'arrivée des eaux de la Durance dans la ville, Jules Cavelier réalise :
La Durance (1869), groupe central du château d'eau sculpté en pierre de Calissanne et figurant un char tiré par quatre taureaux, sur lequel se tiennent trois figures féminines représentant, au centre, La Durance, cantonnée par les allégories de La Vendange à droite, et de La Moisson à gauche ; à l'arrière des putti s'ébattent sur des amoncellements de gerbes et de grappes.
Trois frises réalisées pour la décoration du château d'eau, du musée des beaux-arts et du muséum d'histoire naturelle. La frise du musée des beaux-arts représente au centre une Minerve casquée avec de part et d'autre des génies féminins représentant à gauche la peinture et à droite la sculpture ; ces deux allégories sont suivies vers les extrémités par des putti qui leur présentent amphores, bustes et temples. La frise du château d'eau, dite Scène des tritons, représente eu centre une Vénus au miroir entourées d'amours chevauchant des dauphins et des tritons. La frise du muséum représente en son centre un homme et une femme appuyés sur la terre et recevant les produits de la création.
↑Qui a obtenu le prix de Rome de sculpture et gravure en médaille en 1839.
↑ a et bStanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'Ecole française au dix-neuvième siècle, Paris, Edouard Champion, (lire en ligne), p. 306 du tome I
Simone Hoog, Musée national de Versailles. Les sculptures. I. Le Musée, Réunion des musées nationaux, Paris, 1993
Emmanuel Schwartz, Les Sculptures de l'École des Beaux-Arts de Paris. Histoire, doctrines, catalogue, École nationale supérieure des Beaux-Arts, Paris, 2003
J. Le Fustec, « La statue de Montyon » [nécrologie de Jules Cavelier], dans Le Magasin pittoresque, 1894, pp. 65-67