Parallèlement à l’expression graphique, il poursuit ses recherches sculpturales et il obtient le prix Bourdelle de sculpture au Salon de mai en 1963[1], consécration suivie d’une exposition personnelle d’un ensemble de torses au musée Bourdelle en 1964.
À partir de 1967, Claude Abeille participe à de nombreuses réalisations architecturales par la création de sculptures pour des édifices religieux, des établissements scolaires, etc., notamment le théâtre en plein air d'Istres, une place à l'Isle-d'Abeau près de Lyon, ainsi qu'en 1978 le carrefour des voies piétonnes à Montreuil-sous-Bois.
En 1984 et 1985, il est professeur aux Ateliers de la Ville de Paris (Montparnasse) et devient l'un des membres-fondateurs de l'École supérieure art-technique et environnement publicitaire à Paris ou il enseigne de 1985 à 1996.
Il est élu membre de la section de sculpture de l'Institut, le , au fauteuil de Raymond Martin.
Officier de l'ordre national du Mérite Il est nommé chevalier le pour récompenser ses 48 ans d'activités artistiques, de services civils et militaires[3], et promu officier le [4].
Gilbert Lascault et J. Berger, Claude Abeille, Le Vestiaire, Paris, 1991. — Catalogue de l'exposition de la chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière à Paris.
Discours prononcé par Jacques Despierre lors de l'installation de Claude Abeille, le , publications de l'Institut de France.
Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, t. 1, Paris, 1976.