Son premier roman, Webcam (2003), a pour héros un artiste contemporain imaginaire, qui rappelait un peu la figure de Balthus.
Son deuxième roman, La Dormeuse de Naples (2004), a reçu le prix des Deux Magots[4] et le prix Roger-Nimier[4].
La Dormeuse de Naples raconte les aventures imaginaires d'un authentique chef-d'œuvre perdu par Ingres en 1815, le pendant de la Grande Odalisque du Louvre, à travers le monde des ateliers des peintres du XIXe siècle à Paris, à Naples et à Rome.
Son troisième roman, Une petite légende dorée (2005), se passe à notre époque, entre l'université Yale, Washington, l'Italie, et l'Europe centrale. C'est encore une fois une aventure artistique puisque le personnage principal, Carlo, cherche à reconstituer un tableau de la Renaissance siennoise dont les fragments sont dispersés à travers le monde.
Son quatrième roman, À bas la nuit ! (2006), est l'histoire d'une collection privée imaginaire léguée, par une richissime excentrique qui ressemble beaucoup à Peggy Guggenheim, à un jeune garçon très doué et très mystérieux, sorte de Gatsby issu du monde des banlieues.
Dans Intrigue à l'anglaise (2007, prix Arsène-Lupin[4]), c'est une jeune conservatrice du patrimoine qui tente de percer les mystères des trois mètres qui manquent à la célèbre tapisserie de Bayeux. On retrouve Pénélope et Wandrille, les protagonistes d’Intrigue à l’anglaise, dans Intrigue à Versailles, paru en , puis dans Intrigue à Venise () et Intrigue à Giverny ().
Cinq de ses ouvrages ont été traduits en quatre langues étrangères, dont l'italien, le portugais, et l'anglais.
Il collabore à divers titres de presse dans le domaine artistique. Longtemps chroniqueur pour la revue L’Œil et dans Zurban, hebdomadaire de la vie culturelle parisienne, il écrit aujourd'hui dans les colonnes de Beaux-Arts Magazine. Il est, depuis 2007, le rédacteur en chef de Grande Galerie le Journal du Louvre. Depuis 2008, sa chronique Les Arts et vous, consacrée aux expositions, paraît dans Le Figaro du lundi.
Il a mené, en parallèle, des activités bénévoles au sein de Patrimoine sans frontières, organisation non gouvernementale humanitaire dont il a été le secrétaire général et le vice-président jusqu'en 2009. La mission de cette ONG est de défendre le patrimoine en déshérence et de l'inscrire dans un contexte de développement local durable. L'association agit dans de nombreux pays, tels le Liban, le Cameroun, l’Albanie ou le Kosovo.
Membre de l'Académie des beaux-arts
Le , il est élu membre de l'Académie des beaux-arts, dans la section des membres libres[5], succédant à Pierre Dehaye, mort en 2008. Il est reçu sous la Coupole par Hugues Gall le , et prononce à cette occasion l'éloge de son prédécesseur.
En octobre 2020, il est élu directeur de la bibliothèque Marmottan[6], située à Boulogne-Billancourt, et s’attache depuis à lui donner un nouvel élan en l’inscrivant dans le réseau des résidences d’artistes de l’Académie des beaux-arts[7].
La réimpression de cette édition de poche, en 2007, sous le nouveau nom d'éditeur « Éditions Points », comporte un nouvel identifiant : (ISBN978-2-02-094778-7).
Publication réalisée à l'occasion de l'exposition présentée du 16 décembre 2005 au 2 avril 2006 au Musée Ingres. Prix du livre d’art du Syndicat national des antiquaires[4].
Adrien Goetz (texte) et Karen Knorr (illustrations et photographies), Le Soliloque de l'empailleur, Paris, Gallimard, coll. « Le cabinet des lettrés / Le promeneur », , 47 p., 17 cm