Camille Charles Debert est le fils de Charles Debert, maître sculpteur à Bailleul. Il fait ses études au collège de Bailleul, puis entre en apprentissage à Bruges. Il rentre en France où il suit les cours de l'École des beaux-arts de Lille, puis de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Après son service militaire qu'il effectue à Nancy en 1891, il se rend à Paris où il travaille dans l'atelier de Jules Cavelier.
Après la Première Guerre mondiale, Camille Debert réalise de nombreux monuments aux morts dont on peut citer ceux implantés dans les communes suivantes :
Bailleul : le monument est réalisé sur les ruines de l'ancienne paroisse, l'ancienne église Saint-Amand[6].
Méteren (Nord) : un haut relief en bronze représente une femme en costume flamand agenouillée sur la tombe d'un poilu. Dans sa méditation, la jeune femme a la vision d'un poilu, figuré en haut de la sculpture, tombant en serrant sur son cœur l'emblème de la patrie. Sur le tertre de la tombe est plantée une croix au pied de laquelle pousse un jeune chêne symbole de la gloire[8],[9] ;
Camille Debert réalise la sculpture d'une plaque commémorative intitulée Pro Deo pro Patria qui sera reproduite en plusieurs exemplaires par la Compagnie industrielle de décoration artistique et installée dans plusieurs églises : chapelle de la place du Chatiague à Tence[14], abbaye Saint-Géraud d'Aurillac[15], paroisse d'Achères (Yvelines)[16], etc.