Jean FreustiéJean Freustié
Jean-Pierre Teurlay[2] connu sous le nom de plume Jean Freustié (né le à Libourne, en Gironde et mort le à Neuilly-sur-Seine[3]) est un écrivain. De son premier mariage naîtra une fille, Christiane Teurlay. BiographieJean Freustié est élevé dans une famille aisée dont le père est négociant en vin. Après des études secondaires à l'Institution Montesquieu de Libourne, il suit des études de médecine à la Faculté de médecine de Bordeaux, puis d'Alger. D'abord interne aux Hôpitaux de Bordeaux (1936), il va à Paris où il devient médecin du travail en 1950. Avec son premier roman, Ne délivrer que sur ordonnance (Éditions de la Table ronde, 1952), il intègre le milieu des lettres. Il fréquente alors le café Le Procope, salon d’écrivains créé par Jacques Brenner et Claude Perdriel, ainsi que leur revue littéraire, Le Cahier des saisons. Y croisant Françoise Sagan, Bernard Frank, Jean-Louis Curtis ou François Nourissier, il entre en contact avec de grands écrivains comme Jacques Chardonne, Paul Morand, Jean Cocteau ou Eugène Ionesco. Entré à France Observateur comme critique littéraire en 1961, il est consacré deux ans plus tard par le prix Roger-Nimier pour son roman La Passerelle (Grasset, 1963). Conservant son poste de critique littéraire au Nouvel Observateur (1964), il est aussi conseiller littéraire pour les éditions Denoël. Il reçoit le prix du roman de la Société des gens de lettres en 1969, le prix Renaudot en 1970 pour Isabelle ou l'Arrière-saison, et contribue l’année suivante au Dictionnaire des œuvres érotiques (Mercure de France, 1971). Auteur, entre autres, de L'Héritage du vent (1979), il meurt un an après L'Entracte algérien (1982). En 1987, sa seconde épouse Christiane Teurlay-Freustié crée en souvenir de son époux le prix littéraire annuel prix Jean-Freustié. Sa fille, du même nom que sa mère, prend le relai de sa direction. Œuvres
Adaptation au cinéma
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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