Après ses études de droit, René-Jean Clot se tourne vers l'art en intégrant l’École des beaux-arts d'Alger en 1934. En 1935, il s’installe dans un atelier de Montparnasse à Paris et reçoit de nombreux prix, tant pour ses œuvres littéraires que plastiques (prix Mesures de poésie et prix Paul-Guillaume en peinture). Il se lie d'amitié avec René Huyghe la même année. René-Jean Clot est également élève de Marcel Gromaire et d’Othon Friesz à l’Académie scandinave en 1936. René-Jean Clot développe notamment un gout pour l'art abstrait arabe tout autant que l'abstraction de Lascaux[2].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est nommé par Jacques Soustelle contrôleur à Alger des missions de la France libre en 1942. Il publie alors L'Exil français et est lauréat de la Mission Tchad-Tibesti. Il suit en 1943 la division Leclerc en Afrique du nord et devient le peintre officiel de la Deuxième division blindée[3]. Il publie en 1945 Paysages africains, Tchad, Tibesti, Fezzan, Borkou relatant ce qu'il avait vu avec des portraits d’indigènes, loin des préoccupations de la guerre. Il réalise de nombreux paysages africains, dessins, peintures.
René-Jean Clot décide de se consacrer entièrement à la peinture à partir de 1965. En 1991 il réalise une rétrospective de son œuvre peinte à la Galerie d’art contemporain de Chamalières et une exposition à l’espace Pierre-Laporte de Clermont-Ferrand.
Œuvre
1934 : Lithographies de René J. Clot. Précédées de 3 textes de Max P. Fouchet. Préface Jean Alazard. Alger, Imp. Baconnier.
1936 : L'Annonciation à la licorne, coll. « Méditerranéennes » (no 1), Alger, éditions Edmond Charlot
À la télévision, son roman Le Bleu d'outre-tombe est adapté dans le téléfilm Le Bleu d'outre-tombe réalisé par Édouard Logereau en 1973, de même que sa pièce de théâtre Les Voix dans la cour et le roman Le Bleu d'outre-tombe serviront de scénario pour le téléfilm Les Cahiers bleus réalisé en 1991 par Serge Leroy.