Martine Le Coz vit à Amboise, en Touraine, depuis près de trente ans. Marquée par la rencontre d'Emmanuel Levinas[2], d'Aimé Césaire, puis d'Émile Shoufani qu'elle a suivi dans la Marche pour la Paix à Auschwitz en 2003, elle inscrit l'ensemble de son travail dans une perspective fraternelle à travers ses romans en faveur de l'homme noir, des humiliés et des exclus (Céleste, prix Renaudot 2001).
Le roman L'Appel des éléphants (2015) souligne l'interdépendance des animaux et des hommes, en Inde et en Afrique. C'est un nouvel hommage à la Nature, après Le Rire de l'Arbre au milieu du jardin. Martine Le Coz est devenue en 2016 marraine de l'association Vivre avec les éléphants créée par Nicolas Laîné, ethnologue auteur d'une thèse sur le vivre ensemble homme-animal.
En 2009 a débuté l'illustration d'une Histoire des prophètes selon le Coran (éd. Albouraq). La rencontre de l'indianiste André Padoux, spécialiste du tantrisme, a permis l'accès à la spiritualité indienne. Un engagement s'est développé depuis auprès des femmes de modeste condition qui pratiquent au nord de l'Inde l'art du Mithilâ pour qu'il perdure et qu'elles survivent (Mithilâ, l'honneur des femmes, 2013, et Mithila Dream, Regard sur l'alphabet Devanagari, 2014). Paru en , Les Filles de Krishna prennent la parole, document réalisé avec les Indiens Rani Jha et Kaushik Kumar Jha témoigne de la condition des femmes dans cette région très enracinée dans le passé mais en pleine mutation.