Il reprend son siège de président à Villefranche le 27vendémiairean IV, devient président du Tribunal d'appel de Toulouse et premier président de la cour d'appel de Toulouse le . En 1811, il est le premier président de la Cour impériale, installée par le sénateur Jean-Nicolas Démeunier.
Lorsque l'Académie des Jeux floraux se réunit à nouveau sous l'Empire, il est l'un des premiers appelés à en faire partie : il y occupe le 34e fauteuil le , neuf jours après son élection. On trouve au recueil son éloge de Bernard-André de Miramont en 1807 et ses réponses aux remerciements d'Alphonse d'Ayguesvives (1825) et de Simon-Armand Larrouy (1827).
Il conserve ses fonctions de premier président durant la première Restauration puis durant les Cent-Jours. Ce n'est qu'au second retour des Bourbons, en 1815, qu'il est remplacé par Hocquart, avec le titre de premier président honoraire.
Guillaume Desazars était le fils ainé de noble Jean-François Desazars[3] ( - † ), seigneur de Montgailhard[4], premier consul de la Bourse de Toulouse, capitoul en 1753, et de Jeanne-Marie de Peytieu (1729 - ).
Guillaume épouse Marie-Rose-Charlotte Pietro de Lombardi, d'où :
Jean Guillaume Prosper ( † - Paris), baron Desazars de Montgailhard, officier de cavalerie, marié en 1846 avec Aimée Adélaïde Louise du Pressoir ( † - Paris), dont :
Marie Blanche (née le ), marié, le , avec Adrien Davy de Virville ( † ), capitaine de cavalerie, dont postérité[5] :
Aimée Fernande Louise ( † ), mariée, en à Alexandre de Paul de Patras de Campaigno, dont postérité ;
Jacques François Léon ( † - Avignonet), baron Desazars de Montgailhard (confirmé dans son titre de baron par décret du ), chevalier de la Légion d'honneur, marié, le , avec Yolande Marie Jeanne Eudoxie d'Holier, dont :
Charles-Marie-Guillaume dit Guy Desazars de Montgailhard (né le ), maître ès jeux floraux ;
Louise (ou Léonie) Prospérine Marie ( † - Toulouse), mariée, le , à Jean-Marie-Edouard-Paul de Raynal ( † , dont postérité, et en 2e noces à puis, mariée avec Frédéric de Laparre de Saint-Sernin (1826-1905), comte romain, officier des zouaves pontificaux, dont postérité ;
Clément Roger Eugène ( - Toulouse † - Bagnères-de-Bigorre), auteur de la branche cadette, marié, le à Bagnères de Bigorre, avec Émilie Anne Raphaëlle de Lugo, dont :
Roger-Marie-Guillaume-Jacques (né le ), capitainecommandant au 10e chasseur, marié à sa cousine issue de germaine, Blanche de Patras de Compagno (née en 1875), dont :
Louise (née le ) ;
Jean (né le ) ;
Laure-Marie-Emilie-Olympe-Andrée (née le , mariée à Jean, marquis de Goullard d'Arsay ;
Coupé, le I parti d'azur à un roc d'argent et du quartier des Barons Présidents ou Procureurs généraux en Cour impériale ; au II d'or à un navire de sable voguant sur une mer de sinople ; sur-le-tout d'azur à la croix d'or cantonnée de quatre dés d'argent, portant tous quatre le point un[6],[8].
↑Sur une cloche de l'Église Notre-Dame de la Dalbade de Toulouse, dont il est le parrain en 1806, on lit : Premier Président de la Cour d'Appel Off et Threr de la Légion d'Honneur.
↑Jean-François Desazars reçut en donation le , de messire Claude-Louis de Lourdes, seigneur et marquis de Montgailhard, les terres et seigneuries de Montgailhard avec tous ses fiefs, droits utiles et honorifiques de la dite seigneurie, sise dans les Hautes-Corbières, au diocèse de Narbonne, sénéchaussée de Limoux. Il siégeait à l'assemblée de la noblesse de la sénéchaussée de Toulouse en 1789.
↑La bonne orthographe est « Montgaillard », mais l'usage est « Montgailhard ». Il s'agit du village de Montgaillard (Aude).