Le système de Gliese 752 se compose de deux étoiles de type spectral M. L'étoile primaire est de magnitude 9 et l'étoile secondaire est de magnitude 17. Cette paire stellaire est séparée par environ 74 secondes d'arc (~434 UA)[9]. Ce système est également connu pour son mouvement propre élevé d'environ 1 seconde d'arc par an. Le composant primaire possède une exoplanète connue.
Avant l'observation de Gliese 752 par le télescope spatialHubble, les astronomes pensaient que les champs magnétiques dans les étoiles nécessitaient le même processus de dynamo qui crée des champs magnétiques du Soleil. Dans le modèle solaire classique, la chaleur générée par la fusion nucléaire au centre de l'étoile s'échappe par une zone radiative juste à l'extérieur du noyau. La chaleur se déplace du noyau radiatif à la surface de l'étoile à travers une zone de convection. Dans cette région, la chaleur bouillonne à la surface par des mouvements similaires à l'ébulition dans une casserole d'eau.
Les dynamos, qui accélèrent les électrons pour créer des forces magnétiques, fonctionnent lorsque l'intérieur d'une étoile tourne plus vite que sa surface. Des études récentes sur le Soleil indiquent que sa zone de convection tourne à peu près à la même vitesse à toutes les profondeurs. Cela signifie que la dynamo solaire doit fonctionner dans le noyau radiatif en rotation plus rapide en dessous de zone convective[16].
Gliese 752 n'était pas connue pour être une étoile binaire jusqu'à la découverte d'une petite étoile secondaire faible par George Van Biesbroeck en 1944. Cette étoile est identifiée comme VB 10 dans le catalogue Van Biesbroeck(en). Cette étoile est remarquable pour sa masse très faible. À 0,08 M☉, elle est proche de la limite inférieure de masse pour une étoile. Elle est également assez petite à 10 % du rayon solaire[9].
En 2009, la découverte de l'exoplanète, VB 10b, a été annoncée en orbite autour de cette étoile[10]. Cependant, une étude spectrographique ultérieure n'a pas réussi à confirmer la présence de grandes planètes en orbite de l'étoile[18].
↑ abcde et fJeffrey L. Linsky, Brian E. Wood, Alexander Brown, Mark S. Giampapa et Carol Ambruster, « Stellar Activity at the End of the Main Sequence: GHRS Observations of the M8 Ve Star VB 10 », The Astrophysical Journal, , p. 670–676 (DOI10.1086/176614, Bibcode1995ApJ...455..670L, hdl2060/19970022983)
↑ a et bJennifer Burt, Fabo Feng, Bradford Holden, Eric E. Mamajek, Chelsea X. Huang, Mickey M. Rosenthal, Songhu Wang, R. Paul Butler, Steven S. Vogt, Gregory Laughlin, Gregory W. Henry, Johanna K. Teske, Sharon X. Wang, Jeffrey D. Crane et Steve A. Shectman, « A Collage of Small Planets from the Lick–Carnegie Exoplanet Survey: Exploring the Super-Earth and Sub-Neptune Mass Regime », The Astronomical Journal, (DOI10.3847/1538-3881/abc2d0, Bibcode2021AJ....161...10B, arXiv2011.08867, S2CID227013469)
↑Jacob L. Bean, Andreas Seifahrt, Henrik Hartman, Hampus Nilsson, Ansgar Reiners, Stefan Dreizler, Todd J. Henry et Guenter Wiedemann, « The CRIRES Search for Planets Around the Lowest-Mass Stars. II. No Giant Planet Orbiting VB10 », Earth and Planetary Astrophysics, (arXiv0912.0003v1)