Emmanuel Bonfilhon est le fils de Jean Marie Emmanuel Bonfilhon et de Victoire Péraldi, né le 19 mars 1909 à Marseille d'une vieille famille provençale, mentionnée dès la fin du XVIe siècle au lieu dit « Règneiris »[2] à Lançon en Provence.
Scoutisme
Proche de Pierre Grimaud et du Général Henri Charles Valdant, il exerce ensuite une activité de photographe, journaliste pour plusieurs revues des Scouts de France. Il utilise ses photos pour illustrer ses articles. Ses articles servent de modèle pour la formation rédactionnelle et photographique des jeunes scouts.
« Je l'ai rencontré pour la première fois pendant Les Journées Nationales des Scouts de France, présidées à Strasbourg par le Maréchal Lyautey. C'était bien avant la guerre de 1940 et je me souviens encore de cet élégant scout toulonnais d'adoption, vêtu d'un splendide imperméable blanc, qui s'était déplacé avec son avion personnel pour assister, appareil photo et caméra Pathé-Baby en bandoulière, à cette rencontre strasbourgeoise. »
Mis en cause en 1959 dans une affaire de mœurs à La Chapelle-Saint-André[4],[5],[6], on ne trouve pas trace de condamnation.
À partir de 1960, il change de nom de plume "pour ne pas être accusé de monopoliser les éditions Alsatia" selon une interview de son héritier [7], il fera de même en 1970 et en 1978.
« Un Raid avec les Scouts de la 3e Tarbes » en 1950, c'est un moyen métrage noir et blanc de 26 minutes.
« Images du Jamboree » Bad Ischl1951 Moyen-métrage noir et blanc, durée 35 minutes.
« La mystérieuse caverne » moyen-métrage noir et blanc, durée 30 minutes sortie en 1952 (réalisé au gouffre de La Pierre Saint Martin avec le groupe spéléologique des Scouts de France).
Court-métrage noir et blanc pour l’œuvre des jeunes abandonnés : « Mon cœur est à toi » (documentaire sonore noir et blanc, durée 18 minutes, sortie en 1958).
Fictions
Moyen-métrage couleurs (16 mm sonore) Le Merveilleux Royaume (durée 35 minutes, sortie en 1954) d'après le récit homonyme de Pierre Labat (collection Signe de piste).
Long-métrage noir et blanc Les Cent Camarades d'après le roman homonyme de Claude Appell (collection Signe de piste) (16 mm sonore, durée 90 minutes, sortie en 1957).
Long-métrage couleurs Le Chemin de la Liberté d'après son propre roman paru dans la collection Signe de piste (16 mm sonore, durée 90 minutes, sortie en 1958).