La congrégation des Frères[a] des Écoles chrétiennes ou Lasalliens[a] ou Frères de la Doctrine chrétienne, fondée à Reims en 1680 par saint Jean-Baptiste de La Salle, est vouée à l'enseignement et à la formation des jeunes, en particulier des plus défavorisés.
Les frères ne sont pas prêtres. Aux vœux traditionnels de pauvreté, chasteté, obéissance, ils ajoutent une consécration totale de leur personne à la Sainte Trinité qui conduit à un engagement de stabilité dans la société pour tenir ensemble et par association les écoles gratuites ou faire dans ladite société ce à quoi ils seront employés soit par leurs supérieurs, soit par le corps de la société.
Les frères portaient une soutane noire non boutonnée avec un large rabat blanc, ils étaient familièrement surnommés les « Frères Quatre Bras » à cause de leur grand manteau à manches flottantes. Ils sont parfois désignés sous le terme de « FEC » (à ne pas confondre avec les « FIC », expression réservée aux Frères de l'instruction chrétienne).
Afin de mieux attacher ses disciples à leur vocation d'instituteurs, Jean-Baptiste de La Salle avait écarté résolument les Frères du sacerdoce en leur interdisant l'étude du latin, et cette règle fut strictement observée jusqu'en 1923. À cette époque, par une lettre adressée au 34e chapitre général, le pape Pie XI leur demande formellement d'ouvrir leurs programmes aux études classiques. Les Frères s'inclinent devant la volonté pontificale et modifient leur règle, afin de pouvoir aborder l'étude du latin et l'enseignement classique.
L'emblème de l'Institut est une étoile d'argent rayonnante placée sur un bouclier bleu dans lequel figure la devise « Signum Fidei » ou « Signe de la Foi ». L'étoile fait allusion à la foi et à la charité avec la devise « Indivisa manent » (« Que rien ne nous sépare jamais ! — restons toujours unis ! »).
Histoire de l'institut des Frères
XVIIIe siècle
En 1719, à la mort du fondateur, 274 frères enseignaient à 9 885 élèves dans vingt-trois écoles. En 1724, la Congrégation obtint de Louis XV des lettres patentes qui lui conféraient la personnalité civile. Le pape Benoît XIII lui octroie le rang de congrégation religieuse l'année suivante par la bulle pontificale « In Apostolicae dignitatis solio ».
Au cours du XVIIIe siècle, l'Institut se développe rapidement. Les programmes d'études étaient particulièrement innovants pour l'époque[réf. souhaitée]. Ainsi, au pensionnat d'Angers, comme à Saint-Yon de Rouen, et à Maréville de Nancy, outre le programme des écoles primaires, on y enseigne : l'histoire, la géographie, l'histoire naturelle, l'hydrographie, la mécanique, la cosmographie et les langues. On y donne des cours de sciences et de dessin industriel, des cours de mathématiques et d'architecture. On y apprend aussi certains métiers : tissage, travail du fer et du bois.
À la veille de la Révolution, il y a en France, 930 frères, répartis en cent vingt-huit établissements et donnant l'instruction à 35 700 élèves. En Italie, l'Institut compte également deux écoles (qui servirent de refuge à un certain nombre de frères pendant la période révolutionnaire).
Comme toutes les autres congrégations enseignantes, l'institut des Frères est supprimé le par un décret de l'Assemblée législative« considérant qu'un État vraiment libre ne doit souffrir aucune corporation, pas même celles qui, vouées à l'enseignement public, ont bien mérité de la patrie[1]. »
Le secrétaire général de l'Institut, Guillaume-Nicolas-Louis Leclercq (frère Salomon), béatifié par la suite, est assassiné dans la prison des Carmes à Paris le . Le , toutes les écoles sont fermées et les biens saisis.
XIXe siècle
En 1803, sous le premier Empire, les Frères sont à nouveau autorisés grâce à l'influence de l'inspecteur général Ambroise Rendu, qui exige cependant d'eux (et des autres congrégations) un brevet d'enseignement.
Le , le décret impérial qui organise l'Université stipule dans son article 109 : « Les Frères des Écoles chrétiennes seront brevetés et encouragés par le grand-maître, qui visera leurs statuts intérieurs, les admettra au serment, leur prescrira un habit particulier et fera surveiller leurs écoles. Les supérieurs de ces congrégations pourront être membres de l'Université ». Ils reprennent donc officiellement leurs fonctions en 1810 et se développèrent rapidement dans toute la France.
Ce rapide essor inquiéte les milieux libéraux et anticléricaux. Afin d'y apporter une alternative, une nouvelle méthode d'enseignement, l'enseignement mutuel, dont le modèle était importé d'Angleterre, est promue[2]. L'enseignement mutuel est cependant interdit par le pape Léon XII en 1824[3]. Dans les années qui suivent la révolution de juillet 1830, plus de 2 000 écoles mutuelles existent, principalement dans les villes. La congrégation se développe tout particulièrement sous le généralat du frère Philippe qui débute en 1838. (100 ans plus tard les frères sont plus de 14000 et disposent d'écoles dans 64 pays). En 1833, François Guizot, ministre de Louis-Philippe Ier, promulgue une nouvelle loi visant à organiser l'éducation primaire, tranche aussi sur les méthodes pédagogiques, pour l'enseignement simultané des écoles lasalliennes, au détriment de l'enseignement mutuel qui, dès lors, entame un recul qui le mene en quelques années à la marginalisation.
L'année 1900 marqua pour l'Institut l'apogée de sa prospérité en France. Le jury de l'Exposition universelle de Paris lui décerne plus de 60 récompenses, dont 4 grands prix, 14 médailles d'or et 21 médailles d'argent. En cette même année 1900, le 24 mai, le pape Léon XIII, devant 34 cardinaux et 250 évêques, procéde à la canonisation du fondateur, saint Jean-Baptiste de La Salle.
Cependant, l'exode des Frères hors de France amorcé dès 1881, avec les lois laïques de Jules Ferry, est général après la suppression légale de l'ordre en France le 7 juillet 1904[4]. L'Institut compte 15 457 frères dont 10 651 en France[5].
À la déclaration de guerre, en 1914, la plupart reviennent en France, et mille huit cent quatre-vingt-dix d'entre eux sont mobilisés. Entre les deux guerres, beaucoup de frères se sécularisent, gardant ainsi une place dans le domaine scolaire.
En 1955, on dénombrait quatre mille frères des Écoles chrétiennes œuvrant dans trois cent quarante-quatre écoles primaires ou complémentaires, trente-deux écoles secondaires et quarante-trois écoles techniques.
Fusion
En 1938, les Frères des Écoles chrétiennes de la Miséricorde de Montebourg, fondés par sainte Marie-Madeleine Postel en 1842, fusionnèrent avec les Frères des Écoles chrétiennes[6].
Au XVIIIe siècle, Jean-Baptiste de La Salle et ses premiers disciples n'ont pas ouvert un seul type d'école. Ils ont su répondre, d'une manière adaptée, aux diverses demandes. Ils ont créé :
des écoles primaires, gratuites, organisées par classe, adaptées aux enfants : Jean-Baptiste de La Salle recommande l'apprentissage de la lecture dans la langue maternelle. Jusque-là, on apprenait d'abord à lire en latin. Chez les Frères, l'enseignement est simultané, les élèves sont groupés par niveau. Auparavant le maître, l'écolâtre, s'occupait individuellement des enfants. Pendant ce temps, les autres restaient inactifs ;
des écoles normales. Jean-Baptiste de La Salle eut pour souci constant d'assurer une sérieuse formation des maîtres, une formation tout à la fois chrétienne et pédagogique, il inaugure un premier Séminaire (ou école normale) de maîtres pour la campagne, à Reims, en 1684 ; un second, en 1685, et un troisième, à Paris, en 1699[7], ce qui lui valut le titre d'« Instituteur des Instituteurs ». Avant lui, les écoles sont sans organisation et sans lien entre elles. Le recrutement et la formation des maîtres n'offrent que de médiocres garanties. Il conçoit un vaste plan d'organisation scolaire et créé les organes propres à le réaliser ;
des cours pour adultes, qui permettent à l'ouvrier, à l'apprenti, après sa journée de travail, de perfectionner sa culture intellectuelle, en vue d'élever sa situation, ou tout au moins de l'améliorer. Ainsi des écoles dominicales sont-elles ouvertes, à Paris en 1698 et 1703. Ces cours pour adultes seront réorganisés par les Frères en 1830 ;
des classes de formation professionnelles (préparant à un métier) pour les fils de bourgeois commerçants, où le sens pratique est développé. Les élèves travaillent sur des contrats, des imprimés et autres documents dont ils sauront se servir plus tard. La première école professionnelle est établie à Paris, à la paroisse Saint-Sulpice, en 1699, une seconde est créée à Saint-Yon en 1705 ;
des « pensions de force » pour la rééducation des enfants difficiles et des jeunes délinquants.
Idées d'avant garde
Connaître l'enfant. Le maître s'intéresse à son milieu social et familial. Chaque écolier a son dossier. Tous les mois, les élèves peuvent changer de division, s'ils sont arrivés au niveau ;
Adapter l'attitude éducative au caractère de l'enfant. Jean-Baptiste de La Salle écrit par exemple : « On s'abstiendra de corriger les enfants dans le commencement qu'ils viennent à l'école. Il faut commencer par connaître leur esprit, leur naturel, et leurs inclinations » ;
Faire participer l'élève à son enseignement. Le maître demande un effort personnel, pose des questions, laisse chercher l'écolier, demande des travaux pratiques (composer des problèmes, rédiger des quittances...). Le maître parle peu et ne dispense pas de cours magistraux.
Faire participer l'élève à la vie de l'école. On établit tout un système de service pour la communauté. Par exemple :
le clavier : il ouvre et ferme les portes de l'école ;
l'aumônier : il ramasse le pain et les fruits en trop pour les donner aux plus démunis ;
le sonneur : il sonne le début et la fin des classes ;
les premiers de banc : ils marquent les absents et jouent un rôle de leader pour leur « banc » ;
les visiteurs des absents, deux par quartier : ils vont voir les écoliers malades.
Certes, depuis trois siècles, la connaissance de l'enfant et sa pédagogie se sont beaucoup enrichies. Quelques attitudes demandent aujourd'hui à être révisées, comme le caractère trop logique des méthodes, l'insistance sur le silence et sur la gravité, au détriment de la liberté d'expression. Mais les principes pédagogiques mis en œuvre chez les Frères restent toujours valables : le caractère global de l'éducation (à la fois chrétienne, intellectuelle, pratique et morale), l'importance des bases que sont la lecture, l'écriture, le calcul, l'usage de la répétition, du contrôle régulier.
Frère Phorbin-Gabriel (Gabriel Boile) (1901–1980), directeur du pensionnat Saint-Louis de Saint-Étienne dans le département de la Loire, déclaré Juste parmi les nations en 2013[30] ;
Frère Paul McAuley[37], (né en 1945), écologiste britannique, président du réseau environnemental Loreto (Pérou) ;
Frère Achille de la Miséricorde, (Aimable Brunet) (1837–1899), compositeur de musique et de chants religieux, français ;
Frère Idelphus (1837–1922), directeur des œuvres de jeunesse des Frères des Écoles chrétiennes à Paris de 1885 à 1923. - Auteur de théâtre pour la jeunesse, poète, maître de chapelle ;
24e - 1976–1986 : frère José Pablo (José Manuel Basterrechea) (1917–1995) ;
25e - 1986–2000 : frère John Joseph (John Calvin Johnston) (1933–2007) ;
26e - 2000–2014 : frère Álvaro Rodríguez Echeverría[46] (né en 1942) ;
27e - 2014–2022 : frère Robert Schieler (né en 1950) ;
28e - 2022–présent : frère Armin Altamirano Luistro (né en 1961).
L'institut des Frères en France
Le district de France et d'Europe francophone compte environ trois cents cinquante frères.
En France, les FEC poursuivent leur mission avec de nombreux laïcs par l'intermédiaire de la Fondation de La Salle. On les appelle également les « Lasalliens », du nom du fondateur, Jean-Baptiste de La Salle.
Le réseau lasallien français représente 20 % de l'enseignement congréganiste. Cent cinquante œuvres d'éducation lasallienne, implantées dans cent vingt et une communes, accueillent 150 000 élèves avec 14 000 enseignants et cadres d'éducation et trois mille personnes chargées de tâches administratives et de service.
Archives lasalliennes
Les Archives lasalliennes de France, situées à Lyon, conservent les archives des anciens districts de France, des établissements scolaires, des communautés de frères, des documents liés à la pédagogie, du matériel scolaire et divers objets et mobiliers recueillis dans les institutions lasalliennes.
Enseignement primaire et secondaire
88 écoles ;
118 collèges ;
51 lycées d'enseignement général et technologique, (dont 8 lycées agricoles) ;
Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), ensemble scolaire Jean-Baptiste de La Salle (École Monanges, École et Collège Franc Rosier, lycée Godefroy-de-Bouillon de Clermont-Ferrand (d)) ;
Paray-le-Monial (Saône-et-Loire), Ensemble scolaire La Salle (École Jeanne et Sainte Cécile, Collège Jeanne d'Arc, Lycée Général et Technologique Jeanne d'Arc et lycée professionnel du Sacré Cœur La Salle) ;
Semur-en-Auxois (Côte-d'Or), école et collège Saint-Joseph La Salle ;
Laval (Mayenne), ensemble scolaire Saint Jean-Baptiste-de-La-Salle ;
Le Mans école Saint-Joseph (rue de Lorraine) puis Pruillé-le-Chétif (Sarthe), Institution Saint-Joseph-Lorraine jusqu'en 2009, devenu groupe scolaire Saint-Joseph - LaSalle ;
Ensemble Saint-Félix LaSalle (fusion depuis le 1er janvier 2014 de quatre établissements scolaires dont le lycée professionnel Saint Jean-Baptiste de LaSalle) ;
Au XIXe siècle, l'hôtel de Rosmadec, (actuellement partie de l'hôtel de ville), abritait un pensionnat de frères, l'école Saint-Pierre (aujourd'hui situé rue du Refuge) ;
Saint-Sylvain-d'Anjou (Maine-et-Loire), lycée Saint-Julien - La Baronnerie, devenu Saint-Aubin La Salle par fusion en 2012 de Saint-Julien - La Baronnerie à Saint-Sylvain-d'Anjou et l'Institution Jeanne d'Arc à Angers ;
Saint-Pierre, ensemble scolaire privé catholique La Salle Saint-Charles.
L'institut des Frères dans le monde
L'institut des Frères des Écoles chrétiennes est présent, avec 4 000 frères, dans 80 pays du monde. Répartis sur 868 communautés, ils exercent leur mission en association avec 90 000 laïcs[55].
Une chronologie des implantations s'impose : de 1680 à 1750, les Frères des Écoles chrétiennes n'existaient guère qu'en France. Voulant marquer son attachement à la papauté, Jean-Baptiste de La Salle envoya deux frères à Rome dès l'année 1700[56]. En 1793, ils étaient déjà en Italie, en Suisse, en Belgique, à la Martinique.
Périodiquement, les fluctuations politiques, les luttes idéologiques, modifièrent de façon considérable la carte de répartition et des communautés. Récemment des communautés ont été ouvertes au Soudan et au Cambodge. Dans certains pays où le christianisme n'est pas majoritaire, il arrive que des enseignants ou des responsables de direction pratiquent d'autres religions — qu'ils soient hindous, musulmans…
L'Institut rejoint 1 300 000 élèves et étudiants de tous âges, dans plus d'un millier de centres éducatifs lasalliens : jardins d'enfants, centres universitaires, centres professionnels, radio éducative au Pérou, téléphone d'urgence pour les jeunes en danger en Australie, école technique en milieu musulman en Jordanie ou shintoïste au Japon...
Le charisme lasallien a également donné naissance à deux instituts de religieuses : Sœurs guadeloupéennes de La Salle[57] et les Sœurs lasalliennes[58], présentes dans une douzaine de pays), un institut séculier[59] et une grande variété de formes d'association à l'institut des Frères.
Le frère Robert Schieler (originaire des États-Unis) est le supérieur général de la congrégation. Il est secondé par un vicaire général. L'administration centrale des Frères des Écoles chrétiennes fonctionne à la Maison généralice à Rome, sous la direction du supérieur général assisté d'un conseil général de huit frères représentant les différentes régions du monde.
Centre de Formation Professionnelle Saint Mutien-Marie (CFP-SMM) ;
Collège Saint Mutien-Marie (CSMM) ;
Talba : collège d'enseignement général et agricole Jean-Zoa, Centre de Développement Rural (CDRT) et Centre de Santé.
Canada (1837)
Les FEC se sont implantés au Canada[60] en 1837 et ils ont enseigné à des générations de jeunes garçons jusqu'à la Révolution tranquille des années 1960 où l'enseignement s'est laïcisé. La communauté des Frères, associée à de nombreux laïcs, continue à demeurer active dans le service éducatif de la jeunesse.
Le premier établissement des Frères est ouvert à Saïgon.
Notes et références
Notes
↑ a et b« Frères » ou « Lasalliens » prend une majuscule initiale pour désigner l’ensemble de l'ordre dans les locutions « les Frères des Écoles… » ; « les Lasalliens ». Pour désigner un frère individuellement ou un groupe restreint de frères, on écrit « un frère », « un lasallien », « un frère des écoles… », « des frères des Écoles chrétiennes », etc. Source : Conventions typographiques
Références
↑Religieux et religieuses dans la société française, article de Pierre Vallin dans Esprit et Vie.
↑L'École mutuelle, une pédagogie trop efficace ?, Anne Querrien, Les Empêcheurs de penser en rond, 2005
↑Robert Raymond Tronchot, Les Temps de la Sécularisation, 1904–1914. La Liquidation des biens de la congrégation des Frères des Écoles chrétiennes, Frère des Écoles chrétiennes, Rome, 1992.
↑Statistiques au 31 décembre 1903, Guy Lapperière, Les Congrégations religieuses : De la France au Québec, 1880–1914, Presses de l'Université Laval, .
↑Archives lasalliennes de France : Benoît Gillet, 50 E 1,Fonds de l'établissement de Montebourg (1844–2010), répertoire numérique détaillé, mars 2015, p. 3.
↑soit plus d'un siècle avant l'établissement similaire d'Yverdon, en Suisse (1805), par Pestalozzi.
↑Canonisé par le pape François, à Rome, le 16 octobre 2016
↑G. Rigault, Le Frère Philippe, un grand éducateur apostolique, Procure générale des Frères, Paris, 1932.
↑Collectif : Notice biographique sur le frère Secondien des Écoles chrétiennes 1793–1885, Lembecq-Lez-Hal, Maison Saint-Joseph, 1908.
↑La France illustrée no 460 Frère Libanos, directeur du pensionnat des Frères des Écoles chrétiennes à Passy, Né à Milan (Aveyron), le 15 janvier 1812, décédé à Passy le 5 septembre 1883.
↑Frère Exuperien, assistant du supérieur général des Frères des Écoles chrétiennes (1829–1905), Paris Procure Générale, 1916.
↑A. J. Olgiwolski, Les Splendeurs d'une vie cachée : frère Julius de Jésus, de l'institut des Frères des Écoles chrétiennes 1837–1927, Paris, 1939.
↑Collectif : Un Religieux éducateur : frère Auguste-Hubert de l'Institut des Frères des Écoles chrétiennes. Directeur du Pensionnat de Passy-Froyennes (Belgique). Maison Saint Joseph, Lembecq-Lez-Hal, 1923.
↑Vie du frère Alpert de l'institut des Frères des Écoles chrétiennes (1849–1898), Procure générale des Frères, Paris, 1927.
↑ Catalogue d'exposition Les arts et leur enseignement chez les Frères des Écoles chrétiennes" 2009, Magali DEVIF, directrice, Archives lasalliennes, Lyon, pages 30-31.
↑« Un religieux, écrivait le frère Théophanius-Léo, n'est vraiment religieux que lorsqu'il souffre ; tel le forgeron qui n'est jamais plus forgeron qu'en forgeant ».
↑Auteur en 1930 de L'Âme belge, poèmes pour le centenaire, 1830-1930, Revue belge de pédagogie.
↑Envoyé en mission au Guatemala, en janvier 1981. Il enseigne à l’école secondaire de Huehuetenango ainsi qu'au Centre indigène, il y est assassiné le 13 février 1982.
↑Jean-Baptiste Blain, Abrégé de la vie du frère Barthélemi, premier supérieur général de la société des Frères des Écoles chrétiennes, Impr. de V. Goupy, Paris, 1876.
↑Frère Fredebert-Marie, Le Très Honoré Frère Agathon supérieur général des Frères des Écoles chrétiennes, Ateliers D'imprimerie d'Art, 1958.
↑Paul Escard, Le Frère Philippe, supérieur général des Frères des Écoles chrétiennes, Les grands hommes de l'Église au XIXe siècle, Paris, Librairie des Saints-Pères, 1913.
↑Notice biographique et nécrologique sur le T.-H. frère Jean-Olympe, supérieur général de l'institut des Frères des Écoles chrétiennes, décédé à Paris, le 17 avril 1875, Impr. de Goupy, Paris, 1875.
↑Notice Biographique sur le très honoré Frère Irlide, supérieur général de l'institut des Frères des Écoles chrétiennes, Versailles, L. Ronce, Imprimerie de l'Évêché, 1884.
↑Jean Laur, Le Très Honoré Frère Joseph supérieur général de l'institut des Frères des Écoles chrétiennes (1823–1897), C. Paillart, imprimeur-éditeur, 1898.
↑Notice sur le T.H. Frère Allais-Charles. [Jean Petiot, 1858–1928]. Paris, institut des Frères des Écoles chrétiennes, 1930.
↑Vie du très honoré frère Junien Victor (natif de Bayonne, ville épiscopale de France, décédé à Mauléon le 15 octobre 1940), Procure générale des Frères des Écoles chrétiennes, Paris, 1940.
↑En 2000, il a été élu pour un mandat de sept ans en tant que supérieur général de l'Institut et a été réélu en 2007 pour sept autres années.
↑Ce sont les maisons d'Italie qui sauvèrent l'institut lors de la Révolution en accueillant les frères condamnés à l'exil.
↑Hermanas Guadalupanas La Salle, dont le siège est à Mexico (Mexique).
↑La Salle Sisters dont le siège est à Bangkok (Thaïlande).
↑L’Union des Catéchistes du Très saint Crucifié et de Marie très sainte Immaculée a été fondée à Turin par le vénérable frère Téodoreto des Écoles chrétiennes en 1914.
↑Les Frères des Écoles chrétiennes au Canada 1837-1900, Maison des Frères des Écoles chrétiennes, Montréal, 1921.
↑ a et bMicheline Dumont, « Les business colleges : former au travail de bureau », dans Brigitte Caulier, Andrée Dufour et Thérèse Hamel (dir.), L'école au Québec, Presses de l'Université Laval, 2023, p. 451.
↑Historique Du Collège Du sacré Cœur De Beyrouth, 1994.
↑Frère Évagre Les Frères des Écoles chrétiennes en Palestine, impr. de Féron-Vrau, Paris, 1906.
↑Ange Michel, Les Frères des Écoles chrétiennes en Turquie, 1841–2003, Éditions Isis, 2003.
Voir aussi
Bibliographie
Charles Du Rozoir, L'Abbé de La Salle et l'institut des Frères des Écoles chrétiennes, depuis 1651 jusqu'en 1842, Édition H. Lebrun, Paris, 1842.
Charles Le Vaillant de Folleville, Des Frères des Écoles chrétiennes, Valognes, Impr. G. Martin, 1867.
Frère Lucard, Vie du vénérable J.-B. de La Salle fondateur de l'institut des Frères des Écoles chrétiennes, suivie de l'histoire de cet institut jusqu'à 1734, Librairie Fleury, Rouen, 1874.
Jean d'Arsac, Les frères des Écoles chrétiennes pendant la guerre de 1870-1871, Sté Générale de Librairie Catholique, Paris, 1882.
Joseph Camille Caisse, L'Institut des Frères des Écoles chrétiennes: Son Origine, Son But et Ses Œuvres, J Chapleau et Fils, Montréal, 1883.
Collectif, Le fondateur de l'institut des Frères des Écoles chrétiennes, sa vie, ses principes pédagogiques, sa méthode et son mode d'enseignement, ses écoles, Poussielgue et Procure générale des Frères, Paris, 1884.
Frère Maximin, Les écoles normales de Saint Jean-Baptiste de La Salle - Étude historique et critique, Procure générale des Frères, Paris, 1922.
Georges Rigault, L'Institut des Frères des Écoles chrétiennes, Paris, Éditions Grasset, coll. les grands ordres monastiques, 1928.
Abbé G. Sepieter, Quelques gloires de l'institut des Frères des Écoles chrétiennes, Procure générale des Frères, Paris, 1929.
Georges Rigault, Histoire générale de l'institut des Frères des Écoles chrétiennes, Paris, Plon et Nourrit, 1937–1953, 9 vol.
Collectif, Cartes, schémas et statistiques montrant l'œuvre du Saint Fondateur au cours de trois siècles et sa situation actuelle dans le monde, Rome, Maison Saint-Jean-Baptiste de La Salle, 1952.
André Prévot, L'enseignement technique chez les Frères des Écoles chrétiennes au XVIIIe et au XIXe siècle, collection Orientations pédagogiques, éditions Ligel, 1964.
Jean Huscenot (FEC), Jean-Baptiste de La Salle et ses Frères enseignants, Éditions Dominique Gueniot, Langres, 1981.
Frère John Johnston, supérieur général, Règle des Frères des Écoles chretiennes. St Jean Baptiste De La Salle., Congregatio Pro Religiosis Et Institutis Saecularibus, Rome, 1987.
Yves Poutet (FEC), Saint Jean-Baptiste de La Salle. Un saint du XVIIe siècle, Paris, Beauchesne, 1992.